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Lamine Yamal : « À la maison, j’aimais jouer au foot avec mes chiens »
L’un des bourreaux des Bleus à l’Euro se livre.
Dans un long entretien accordé à France Football, Lamine Yamal se raconte, notamment son enfance. Le prodige de 17 ans, qui attaque une nouvelle saison au Barça et avec la Roja, se souvient du jour où il a appris qu’il allait évoluer au Barça et passer à l’étape supérieure : « Je rentrais de l’école, un de mes amis, qui avait entendu ma mère en parler à ses amies, a couru vers moi en criant : “Tu vas aller au Barça !” Je ne l’ai pas cru, mais j’ai tout de même demandé à ma mère si c’était vrai lorsque je suis arrivé chez moi. Elle m’a avoué qu’elle ne voulait pas me le dire, car ce n’était pas encore totalement confirmé. Ça a été un choc ! J’étais en train de penser à prendre mon goûter, à aller au parc avec mes amis, et là, on me dit que je vais signer au Barça ! Quand je suis arrivé au CF La Torreta, j’avais cette maîtrise des un-contre-un, cette verticalité et ma manière de jouer, mais il me manquait le contrôle de moi-même. J’étais alors un joueur un peu “chaotique” : je prenais le ballon et j’allais défier mon adversaire direct en dribblant. À La Masia, j’ai appris à être calme et à savoir quand jouer vite, quand jouer lentement, à jouer en équipe, tout ce qui fait le jeu particulier du Barça. »
Pour Yamal, le foot avait démarré dès le plus jeune âge, chez lui, où il s’entraînait notamment à dribbler… ses propres chiens. « Je me souviens que lorsque j’allais à l’école, j’emportais mon ballon dans un sac. Juste avant d’entrer en cours, je le cachais dans mon sac à dos, car le prof ne voulait pas que je le pose sur la table. À la maison, j’aimais jouer au foot avec mes chiens. Mon père disait que je n’avais rien à craindre, qu’ils n’allaient pas me mordre, alors je m’amusais avec eux. Dribbler un chien est la chose la plus difficile à faire ! (Rires.) Ça a fait partie de mon apprentissage, c’était comme un entraînement. »
On attend maintenant une hausse des achats de chiots, après la lecture de cette interview, pour tous les darons qui ont en tête un « projet Yamal » avec leur fiston.
AC