La Juve dans le collimateur de la justice après l’affaire Luis Suárez

La sentence est tombée.

Le procureur de Pérouse a rendu son verdict. Raffaele Cantone a conclu ce vendredi dans un communiqué que le test d’italien passé par Luis Suárez en septembre était une « farce ». L’ancien Barcelonais avait dû passer cet examen en vue d’obtenir la citoyenneté italienne pour s’engager avec la Juventus. Si l’attaquant uruguayen n’a finalement pas rejoint l’équipe d’Andrea Pirlo, préférant porter la tunique de l’Atlético de Madrid, quatre membres de l’université de Pérouse ont en revanche été suspendus huit mois pour violation du secret professionnel à des fins lucratives et plusieurs infractions de falsification de documents officiels.

Un’istituzione di fama mondiale come l’#Universitaperstranieri gestita come una res privata. Lo scrive un magistrato come #RaffaeleCantone. Pressioni indebite, come accade spesso. Che tristezza, il rettore e i professori. pic.twitter.com/esbrA8bTUk

— Enzo D’Orsi (@Edorsi53) December 4, 2020

Raffaele Cantone a également révélé que le parquet enquête sur l’implication des dirigeants de la Juventus dans cette affaire. « L’enquête a permis de comprendre comment, au début du mois de septembre, les dirigeants du club turinois se sont activés, y compris au plus haut niveau institutionnel, pour accélérer la reconnaissance de la citoyenneté italienne à Suárez, ce qui amène à de nouvelles hypothèses de délits concernant des sujets autres que ceux relevant de l’université. »

Tout ça pour rien.