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Jorge Vilda et Ruben Rivera ont été entendus dans l’affaire Rubiales
Et ce n’est la faute de personne.
Convoqués ce mardi pour témoigner dans l’affaire Rubiales, Jorge Vilda, ancien sélectionneur de l’équipe féminine d’Espagne, et Ruben Rivera, directeur du marketing de la Fédération, ont chacun tenté de se dédouaner. Si Jorge Vilda a bien admis avoir parlé au frère de Jennifer Hermoso, Rafael, comme cela avait été dit par Luis Rubiales lui-même, l’ex-technicien a déclaré avoir agi de sa propre initiative et non sur ordre de son boss. Il a aussi ajouté dans sa déclaration qu’il avait vu Jenni Hermoso dans un mauvais état, que cela l’avait inquiété, et qu’il avait simplement conseillé au frère de parler à sa sœur pour encourager celle-ci à donner sa version des faits dans les médias, afin de « crever l’abcès ». Une intention bien noble, mais en désaccord avec le témoignage de Jennifer Hermoso selon laquelle cette démarche était un moyen de lui mettre une pression supplémentaire pour qu’elle minimise le baiser forcé et redore l’image de l’ancien président de la Fédération espagnole de football.
Quant à Ruben Rivera, il est pointé du doigt notamment pour avoir mis la pression à Hermoso pour qu’elle contacte certaines personnes qui voulaient lui parler, notamment Albert Luque, directeur de l’équipe masculine. Il a nié cela, déclarant n’être qu’un « messager » et nie avoir reçu des instructions de Rubiales ou Luque pour maintenir une pression sur Jenni Hermoso. Les deux hommes devaient venir faire leur déclaration en tant que témoins, mais les déclarations du frère d’Hermoso, ainsi qu’une de ses amies qui a confirmé les pressions, ont fait passer leur statut à celui d’accusés.
Cette affaire est loin d’être terminée.
CD