- Ligue 1
- J18
- Nantes-Clermont (1-2)
Jocelyn Gourvennec après Nantes-Clermont : « On a deux penaltys non sifflés, c'est incroyable »
Romain Lissorgue, arbitre du Nantes-Clermont de ce dimanche après-midi, a les oreilles qui sifflent.
Après le petit hold-up réussi par le CF63 sur la pelouse de la Beaujoire (1-2), Jocelyn Gourvennec en avait gros sur la patate, à cause de deux actions litigieuses qui auraient dû, selon l’entraîneur des Canaris, engendrer à chaque fois un penalty : un contact aérien sur lequel le poing de Massamba Ndiaye a heurté la tête de Florent Mollet (35e) et une supposée main de Bilal Boutobba au duel avec Douglas Augusto (39e). « Je reste factuel et – je pense – objectif : on a deux penaltys qui ne sont pas sifflés en première période, c’est incroyable, a lâché Gourvennec en conférence de presse. Le premier, c’est Ndiaye qui ne maîtrise pas sa sortie et ça vaut un penalty. Flo Mollet touche le ballon en premier – contrairement à ce que me dit le quatrième arbitre – et ensuite Ndiaye arrache tout. […] Le deuxième penalty, sur la main de Boutobba, je vois des penaltys sifflés comme ça tous les week-ends dans toutes les divisions, tous les pays. Et là, il décide de ne pas le siffler. Il y a des choses que je ne comprends pas. C’est factuel. »
Relancée sur le sujet, la Joce a développé : « Il se trompe les deux fois, il me dit que Ndiaye touche le ballon d’abord, c’est faux. C’est un excès d’engagement de la part de Ndiaye qui ne maîtrise pas sa sortie, c’est penalty. Le coude dans la tête de son adversaire, c’est penalty. Et la main, c’est penalty aussi, ou alors on dit qu’on ne siffle pas ces mains-là, et c’est un éternel débat. Je ne comprends pas qu’il ne siffle pas cette main-là. […] Il emmène le ballon, il change la direction du ballon, il n’a pas la main collée au corps, ce n’est pas poitrine puis main, c’est une vraie main qui empêche le joueur de réussir son dribble. Je suis désolé, mais il va falloir m’expliquer. »
En attendant, le FCN n’est plus qu’à deux points de la place de barragiste. Et ça, ça ne peut pas être seulement la faute de M. Lissorgue.
JB, à la Beaujoire