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Et si Stan Collymore avait sauvé Bordeaux de la catastrophe ?
Collymore président des futurs Girondins !
Alors que le dépôt de bilan des Girondins de Bordeaux a été officialisé jeudi soir et que le club a abandonné sa licence professionnelle, voilà que l’on en découvre toujours un peu plus sur la gestion de Gérard Lopez. Jeudi soir, sur son compte X, l’ancien international anglais Stan Collymore s’est exprimé sur la situation du club, et a dévoilé qu’il aurait voulu faire partie d’un projet de relance il y a deux ans. En effet, il révèle avoir contacté le président bordelais à cette période, alors qu’il était évident que « le club était en difficulté ». L’ancien d’Aston Villa déclare avoir proposé de l’aide logistique, via des contacts et son réseau sur place et en Angleterre. Alors qu’il note connaître « des proches du club qui s’inquiétaient alors de la relégation et de la chute financière importante en dehors de la Ligue 1 », il se morfond de la chute d’un mythe du foot français.
I contacted Bordeaux owner, Gérard Lopez about 2 years ago when it was evident that the club was struggling. Soft spot for them as I’d played ( swapped Jean Pierre Papin’s shirts both UEFA Cup legs) against them and have spent a good amount of time in what is a great city. Going… pic.twitter.com/q4CRa5dZCL
— Stan Collymore (@StanCollymore) July 25, 2024
Surtout, il charge Gérard Lopez et les « gens qui viennent dans un sport dont ils ne connaissent rien, qui donnent du travail à des gens qui ne connaissent rien et qui écoutent des gens qui ne comprennent pas la volatilité du football professionnel ». Un vrai pavé dans la mare, tandis que Collymore en remet une couche sur le dirigeant, qui a choisi de ne pas répondre aux propositions d’aides qui ont pu lui être faites par le passé : « C’est là son plus grand crime. Il s’est montré arrogant et trop sûr de lui. » Il a aussi profité de l’occasion pour rappeler que le football anglais n’était pas à l’abri d’une telle catastrophe, qualifiant la situation de « rappel opportun aux clubs anglais de ce qui peut arriver. »
Avec des gars comme Collymore, l’amitié franco-anglaise a de beaux jours devant elle.
JF