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Jorge Vilda trouve son licenciement « injuste »
La cote de popularité de Jorge Vilda ne risque pas de remonter.
Virer un entraîneur quelques jours après avoir décroché la première Coupe du monde d’un pays n’est pas ordinaire et Jorge Vilda est l’un des rares à avoir connu ce sort, cette semaine. Le sélectionneur espagnol de 2015 à 2023 n’a tout simplement pas résisté à la chute vertigineuse de son président Luis Rubiales qu’il a un temps soutenu, en plein cœur de la polémique. Dans un entretien accordé à la Cadena SER, le désormais ex-sélectionneur est revenu ce mardi sur la sentence : « Je me sens bien, après avoir été champion du monde il y a dix jours. J’ai été licencié, je pense de manière injuste […]. On m’a dit qu’il y avait eu des “changements structurels”. Après tout ce que j’ai accompli, après avoir donné le meilleur de moi-même comme les autres, j’ai la conscience tranquille. Je me suis donné à 100% et je n’ai pas compris mon licenciement. Je ne me m’y attendais pas. »
Jorge Vilda avait effectivement été prolongé par Luis Rubiales lors d’un discours lunaire de ce dernier, qui tentait de sauver sa peau et d’accrocher encore quelques alliés. Chose réussie, puisque son entraîneur l’avait applaudi (comme l’ensemble de l’assemblée), provoquant un malaise dans le pays. La remise en cause de Vilda n’a pourtant pas commencé avec le dérapage du président de la Fédération espagnole car, en septembre 2022, il avait déjà vu quinze joueuses se mettre en retrait de l’équipe à cause des conditions de travail en sélection. Certaines étaient revenues à l’occasion de ce Mondial, mais pas toutes. Le climat entre l’équipe et le sélectionneur était en tout cas pesante durant la compétition.
Hasta la Vilda !
EL