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Foot féminin : pour jouer davantage, expatriez-vous !
Des chiffres et des drapeaux.
Dans son rapport mensuel, l’Observatoire du football (CIES) propose une étude comparative de l’âge des joueuses sur le terrain, les minutes jouées par les expatriées et leur origine. Cette étude se base sur les effectifs des huit équipes quarts-de-finalistes de la Ligue des champions : Arsenal, Chelsea, l’Olympique lyonnais, le Paris Saint-Germain, Wolfsburg, le Bayern Munich, le FC Barcelone et l’AS Roma.
L’âge moyen des joueuses est de 26,9 ans, alors que la moyenne d’âge des cinq championnats dont ces équipes sont issues est de 25,9 ans. Les Allemandes du Bayern Munich avaient l’effectif le plus jeune (26 ans en moyenne). La classe d’âge des joueuses entre 26 et 29 ans est la plus représentée dans les compositions des quarts-de-finalistes : elles ont joué 34,3% du total des minutes, tandis que les joueuses de moins de 23 ans n’ont pu disposer que de 16,8% du temps de jeu.
Le CIES constate « une internationalisation du marché du travail des joueuses de football bien établie ». À Arsenal par exemple, les expatriées ont joué 83,2% des minutes en championnat. Pareil à Chelsea avec un pourcentage établi à 74,5%. Par contre, chez les deux finalistes, ce sont les joueuses nationales qui ont le plus joué. À Wolfsburg, elles ne comptabilisent que 30,9% des minutes jouées. Même son de cloche au FC Barcelone avec 35,5%.
Concernant les origines des expatriées, elles viennent principalement des États-Unis (77), de Suède (48) et du Danemark (45). La France pointe à la 7e place avec 31 joueuses expatriées. L’Angleterre, comme pour les hommes, exportent peu, avec ici 20 joueuses à l’étranger.
Peut-être que le secret de la réussite se trouve au Barça et à Wolfsburg…
GD