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Daniel Niculae suspecté d’avoir aidé les ultras du Rapid Bucarest à introduire des fumigènes dans leur stade
Daniel Niculae (41 ans) est aux prises avec la police roumaine depuis ce jeudi, comme le rapporte la presse du pays d’Europe de l’Est. L’ancien Auxerrois, Monégasque ou encore Nancéien a été arrêté chez lui, à 6 heures du matin, en qualité de suspect lors d’un ample coup de filet des autorités locales contre les ultras du Rapid Bucarest. Quel rapport avec la choucroute ? Président de son club de cœur, actuel second du championnat, celui qui avait affronté la France à l’Euro 2008 est accusé d’avoir facilité l’introduction d’engins pyrotechniques dans l’enceinte du Rapid, engins qui ont récemment servi lors des derniers pyroshows de la Peluza Nord Rapid, les célèbres ultras du club vișiniu.
Grosse confusion du côté du Rapid 🇱🇻
Lors d'une descente, au moins 30 ultras, dont le leader "Bocciu", ont été arrêtés en possession d'armes à feu et placés en détention.
Le président Daniel Niculae est accusé d'avoir aidé les ultras à faire rentrer des centaines de fumigènes. pic.twitter.com/8crPXORnTc
— Foot Roumain 🇷🇴 (@FootRoumain) March 15, 2024
À ce titre, une cachette secrète abritant des centaines de fumigènes et de stroboscopes, à même les murs, a été découverte dans une salle du stade Giulești. En réalité, les procureurs du DIICOT (la brigade antiterroriste roumaine) s’intéressent surtout à la provenance des armes à feu qui ont été retrouvées chez les leaders de la Peluza Nord, sur fond de grand banditisme. Sous enquête, Niculae a donc toutefois été laissé en liberté après deux heures d’interrogatoire et a pu assister à la défaite de son équipe contre le Farul Constanța (1-2), champion en titre, ce vendredi soir. S’il est reconnu coupable, il risque de perdre son poste de président et de subir une interdiction de stade (IDS) allant d’un à trois ans, en vertu de l’article 35 de la loi Dragomir.
AL