Chamakh en veut toujours à Wenger

« Je vous parle de respect, je vous parle de cette valeur qui se perd en effet. »

Pour les vingt ans d’Arsène Wenger à Arsenal, tous les anciens Gunners ne lui tressent pas des lauriers. Marouane Chamakh est beaucoup moins dithyrambique qu’Emmanuel Petit, par exemple, au sujet du coach alsacien. L’ex-Bordelais n’a pas non plus eu la même carrière que le champion du monde 98. L’international marocain (il peut encore être sélectionné), en veut toujours à son ancien entraîneur. Le nouveau joueur de Cardiff City considère qu’Arsène Wenger lui a manqué de respect en ne tenant pas ses promesses. « Pour les objectifs que j’avais, je pense que c’était un petit peu un manque de respect. J’avais bien commencé et, du jour au lendemain, il m’éclipse comme ça… Il me demandait d’être patient, me disait que Robin n’allait pas enchaîner plus de dix matchs, qu’il allait se blesser, mais ça a duré toute une année » , a déclaré sur RMC l’ex-compère de Gourcuff à Bordeaux.

L’attaquant de trente-deux ans reconnaît en vouloir encore à son ancien coach : « Oui, c’est clair que je lui en veux un petit peu, parce que je pense que je méritais un temps de jeu supérieur à ce qu’il m’avait donné et promis. »

Oui, mais Robin van Persie.