Ils ont embrassé leur nouveau maillot
Griezmann au Barça, c’est officiel
L’attente est terminée : Antoine Griezmann est enfin un joueur du FC Barcelone. Le club catalan a payé la clause libératoire de 120 millions d’euros pour lui permettre de quitter l’Atlético de Madrid, qui de son côté réclame toujours 200 millions d’euros. L’international français sera présenté dimanche après-midi à l’Auditori 1899, à quelques mètres du Camp Nou, indisponible pour cause de travaux. Quelle progression pour Grizou !
Joachim Andersen, la nouvelle recrue de l’OL
Boum, le gros coup de la journée dans l’Hexagone est pour Lyon avec la signature pour cinq années de Joachim Andersen. Le défenseur danois de 23 ans est devenu la recrue la plus chère de l’histoire des Gones (30 millions d’euros bonus compris). Et pour ravir les supporters, les amateurs de la Sampdoria le présentent comme un joueur très prometteur. Excitante, cette charnière Denayer-Andersen.
Cheryshev est enfin un joueur de Valence
Cette fois, c’est la bonne. Après avoir été prêté deux fois à Valence depuis le début de sa carrière (en 2016 par le Real Madrid, en 2018 par Villarreal), Denis Cheryshev s’est engagé avec les Chés pour trois ans. Le club valencien a lâché un chèque de cinq millions d’euros pour l’ailier russe, tout en fixant sa clause libératoire à 80 millions d’euros. Rien que ça.
Le « projet intéressant » du jour
Marc Ingla, le directeur général de Lille, à propos de l’arrivée de Timothy Weah, présenté par le LOSC ce vendredi matin : «
On est ravi d’accueillir Timothy qui s’intègre parfaitement dans notre projet. C’est un joueur jeune, mais mature, capable de jouer à plusieurs postes, doué techniquement. »
Pourquoi Peter Crouch doit signer au Rhoban Football Club
Pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait. Ce vendredi, Peter Crouch a annoncé qu’il prenait sa retraite à l’âge de 38 ans après avoir effectué une ultime pige à Burnley la saison passée. Sauf qu’il y a peut-être une solution pour qu’il ne quitte pas tout de suite les terrains :
le Rhoban Football Club. L’équipe bordelaise composée de robots vient de remporter son quatrième titre de champion du monde dans la catégorie
kid size à la Robocup 2019. L’arrivée d’un gabarit comme celui de Crouch dans l’équipe pourrait déjà lui permettre de viser plus haut, c’est-à-dire un titre dans la redoutable catégorie
adult size, dès la prochaine Robocup qui se déroulera à Bordeaux l’été prochain. Un point de chute idéal pour le grand avant-centre, qui avait rendu culte sa célébration de la danse du robot dans les années 2000. Cela ne fait aucun doute :
he’ll be back.
La photo de vacances
Quel parfait gentleman, ce Dries Mertens !
Le 12 juillet 2010, Nenê passait de Monaco au PSG
Le Paris Saint-Germain tient sa deuxième recrue de l’été. Après l’arrivée de Mathieu Bodmer au début du mois, c’est au tour de Nenê de s’engager avec le club de la capitale. Comme pressenti depuis plusieurs jours, le Brésilien a décidé de quitter Monaco pour signer un contrat de trois ans avec le PSG. «
Je suis vraiment très heureux d’avoir signé à Paris, s’est réjoui Nenê sur le site officiel du club.
Le PSG est un grand club. Les supporters et l’ambiance au stade sont incroyables. Ça me rappelle les stades du Brésil et pour un joueur, c’est exceptionnel. » Un très bon coup pour les dirigeants parisiens – le transfert ayant seulement coûté cinq millions d’euros – qui espèrent retrouver des couleurs en championnat après une triste 13
e place la saison dernière. Mais Nenê a probablement été convaincu par la perspective de pouvoir jouer la Ligue Europa – Paris ayant remporté la Coupe de France contre… Monaco – après avoir réalisé la meilleure saison de sa carrière en matière de statistiques avec le club de la Principauté (14 buts, 4 passes décisives en 34 apparitions en Ligue 1). À l’occasion de cette signature, Robin Leproux, le président parisien, a même donné l’eau à la bouche aux supporters : «
Nous avions annoncé en fin de saison que nous souhaitions rendre l’équipe plus compétitive. On a prévu un recrutement de joueurs de grande valeur. Nous continuons à travailler pour boucler le recrutement rapidement. » Et si c’était le retour du grand PSG ?
Le point UNFP
Comment ça, Jirès Kembo-Ekoko est sans club ? Et personne ne prévient ? Personne ne se manifeste ? Faisons le point rapidement : l’attaquant sort d’une saison blanche à Bursaspor (2 matchs joués), mais il est loin d’être fini. À 31 ans, le natif de Kinshasa doit bien encore avoir un peu de feu dans les jambes pour intéresser un club de deuxième partie de tableau en Ligue 1. Surtout qu’il avait indiqué au début de l’année sur
So Foot qu’il était
ouvert à un retour, sept ans après avoir quitté le Stade rennais, son club formateur, pour filer aux Émirats arabes unis : «
Ah quand je regarde la Ligue 1… Oui, j’ai envie de retourner en France. Par rapport à mon époque, le championnat français a complètement évolué. Les équipes sont davantage portées vers l’offensive, ce qui me plaît. » Une chose est sûre, Kembo est motivé puisqu’il est revenu à Rennes cet été pour s’entretenir physiquement. Allez, même pas une petite offensive du Stade brestois – pour rester en Bretagne – pour le relancer le temps d’une saison ? Rien que pour le voir mettre la misère à son petit frangin Mbappé sur le terrain, ça pourrait être sympa.
Et pendant ce temps-là à… Guipry-Messac (Ille-et-Vilaine)
Jérémy Ricordel, vice-président et chargé du développement de Guipry-Messac (R1) : «
On a eu des discussions avec des joueurs en fin de saison, qui nous ont indiqué leur envie de partir. À partir de là, le président a travaillé avec le vice-président chargé des seniors pour remplacer les partants. En tout, on compte déjà huit arrivées, dont une officialisée aujourd’hui même. Il s’agit d’Hussein Boukathout, un ancien joueur professionnel algérien, qui arrive du Football Club Atlantique Vilaine. Bon, il faut aussi dire qu’il y avait eu un changement de coach. En fait, Cyril Hervé a été promu à la tête de l’école de foot du club, car on veut mettre l’accent sur les jeunes et on a voulu qu’il se concentre uniquement sur cet aspect en le libérant de cette charge de travail avec l’équipe seniors. Et du coup, on s’est dit qu’on allait ramener une autre personne, Pascal Pouthier, pour apporter une nouvelle dynamique, sachant qu’on était conscient que plusieurs joueurs allaient s’en aller. C’est vrai que c’est une année de changement, j’ai regardé ce qui se passe dans les clubs aux alentours et je n’ai pas vu autant de mouvements. Mais on reste le plus petit budget de R1 en Bretagne et on a réussi à attirer des joueurs de Sablé-sur-Sarthe, Changé et de clubs évoluant en N3, soit la division au-dessus de nous. Cela montre quand même qu’on reste un club assez attractif. Au moins, on peut dire que le mercato de Guipry-Messac est terminé à 80%, sauf un ou deux joueurs qui se manifesteraient au dernier moment. Je pense qu’on a un effectif équivalent, voire légèrement supérieur à celui de la saison passée, donc l’ambition va déjà être d’obtenir le maintien en R1 plus rapidement que lors des deux dernières années, puis on verra ensuite si on peut avoir d’autres objectifs. »
Cahier critique
Il y a quelques semaines, à Cannes, Gaspard Noé nous gratifiait de l’un de ses énièmes dispositifs visuels, progressivement irregardables à mesure que les minutes défilent et que s’enchaînent, de plus en plus vite, des éclairages épileptiques. Visiblement, cette imposture fait des émules, puisque c’est une expérience quasi similaire que nous a proposée aujourd’hui la cellule vidéo de l’OL à l’occasion de la présentation de Joachim Andersen. La seule différence – et encore n’est-elle pas à mettre au crédit des réalisateurs – réside dans la vitesse d’enchaînement apathique des teintes, qui n’a même pas, à dire vrai, la vitesse parfois sidérante des essais de Noé. Restent de curieuses incrustations de lions collées au montage : si l’on en perçoit aisément la symbolique, l’incongruité de leur apparition fait naître bien (trop) vite un terrible constat d’échec. Et ce n’est pas l’expression rugissante – et gênée – de l’acteur qui parviendra à nous persuader de l’audace de la vidéo : la modernité au cinéma n’est pas une affaire de passe-passe douteuse et de combines circassiennes. N’est pas génial qui veut.