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Un mercredi chiffons et Servette sur le marché des transferts

Par Valentin Lutz et Arthur Stroebele
Un mercredi chiffons et Servette sur le marché des transferts

Bayal Sall de retour en France, un projet ambitieux pour François Moubandje et Leo Jardim qui complète la colonie brésilienne du LOSC. Voici le point sur l'actualité des transferts en ce mercredi 10 juillet, jour d'adoubement de Pedro Miguel Pauleta au PSG.

Ils ont embrassé leur nouveau maillot

Jonathan Rivierez rejoint Caen

Après cinq ans de bons et loyaux services au FC Metz, Jonathan Rivierez quitte la Moselle. Le défenseur de 30 ans part comme un prince, sur une montée en Ligue 1. Relégué à deux reprises avec les Grenats (à l’issue des saisons 2014-2015 et 2016-2017), le natif du Blanc-Mesnil alimentera son addiction à la Ligue 2 du côté de Caen. D’où ce magnifique sourire :

Antonio Barreca retourne au Genoa

On imagine que l’AS Monaco aura du mal à se remettre de cette immense perte.

Alberto Moreno rebondit à Villarreal

Liverpool pleure déjà ce grand artisan du sacre des Reds en Ligue des champions (8 minutes face à l’Étoile rouge au mois d’octobre).


Le « projet intéressant » du jourL’ancien déménageur de l’AS Saint-Étienne, Bayal Sall (33 ans), rejoint Lyon Duchère (National) : « J’ai croisé Laurent Roussey lors de sa signature au club et on a beaucoup parlé, notamment du projet du club qui m’a paru très séduisant. Laurent Roussey a fait beaucoup pour moi, puisque c’est lui qui m’a lancé en 2006, c’est donc un plaisir de le retrouver et aussi de rejoindre ce projet ambitieux. »

Pourquoi Moubandje doit signer à l’AS Chiffons de HyèresFrançois Moubandje, libre de tout contrat après la fin de l’aventure au TFC, s’entretient seul physiquement en attendant de trouver un nouveau club dans lequel il pourra débouler sur le côté gauche. On a trouvé pour lui : après être passé par le Servette, puis avoir rejoint Toulouse, qui a souvent fait office de paillasson pour les autres équipes de Ligue 1, l’AS Chiffons de Hyères (Var) s’impose comme le prochain club du latéral suisse. Moubandje sera sans aucun doute le meilleur joueur de ce club de district, retrouvera le goût du football plaisir et s’assurera une cohérence certaine dans ses choix de club. En revanche, pour ce qui est du rôle de doublure de Ricardo Rodríguez avec la Nati, ça risque d’être un peu juste.

La photo de vacances

Aïssatou Tounkara et le V de la défaite devant une cascade.


Le 10 juillet 2003 : Pauleta signait au PSG Comme pressenti depuis quelques jours, les Girondins de Bordeaux ont annoncé dans un communiqué le départ de Pedro Miguel Pauleta vers le Paris SG. L’attaquant international portugais, qui a réalisé trois saisons de haut vol à Bordeaux (96 matchs, 63 buts), a paraphé un contrat de trois ans avec le club de la capitale, où il pourrait former avec Ronaldinho, s’il reste, un duo redoutable sur le front de l’attaque. « C’est un buteur, un malin, il est imprévisible, a déclaré Vahid Halilhodžić pour le site officiel du club. Je l’utiliserai différemment qu’aux Girondins. » De fait, c’est de là que pourraient venir les problèmes pour Pauleta : pas certain en effet que son jeu à base d’appels contre-appels convienne à la tactique de l’entraîneur du PSG ; pas sûr également que Pauleta, déjà âgé de 30 ans, consente à effectuer le travail défensif exigé par le technicien yougoslave. À onze millions d’euros, le pari pourrait s’avérer plus risqué que prévu.

Le point UNFPComment un milieu offensif aussi soyeux peut-il actuellement évoluer avec l’équipe de l’UNFP, celle des joueurs sans club ? Mohamed Larbi galère depuis son départ du Gazéléc en 2016, entre des passages très mitigés à Sochaux, Samsunspor, Tours et Tunis. Quatre clubs en deux ans, une statistique à faire pâlir Sebastian Abreu. Qu’importe, ça ne gâchera pas ses deux très belles années en Corse, où Larbi a été l’un des artisans d’une montée historique du Gaz’ dans l’élite. Ne nous faites pas croire que Troyes — orphelin de Benjamin Nivet — ou Auxerre — dépouillé de Julien Féret — ne recherchent pas de numéro 10. Larbi ne fait pas le moine.


Et pendant ce temps-là à… MulhouseEric Descombes, directeur sportif du FC Mulhouse (National 2) : « Le mercato se passe tranquillement pour le moment, et la décision de la DNCG qui vient de valider notre montée en N2 ne change pas grand-chose à mon plan de marche. L’idée est de recruter des joueurs qui puissent s’insérer dans ce qu’on a construit depuis l’année dernière, et qui nous a permis de faire cette belle saison. Farez Brahmia vient de signer, en provenance de Sarre-Union (N3). Ça fait un moment que je discutais avec lui, en plus c’est un ancien de la maison mulhousienne. On avait besoin de s’améliorer sur certains postes, sur les côtés, notamment offensivement. Brahmia fait partie des joueurs capables de débloquer des matchs, c’est pour ça qu’on l’a pris. Nous visons encore trois ou quatre joueurs, qui seront compensés par trois ou quatre départs maximum. »

Mais pourquoi tant de hype autour de Rayan Cherki ?On connaît la propension des Lyonnais à s’enflammer sur leurs pépites une fois qu’elles ont lâché deux ou trois grigris dans la surface adverse. Hatem Ben Arfa jadis, Willem Geubbels hier, Rayan Cherki aujourd’hui. Pourtant, hormis quelques rencontres de Youth League, personne ne sait vraiment ce que vaut le gamin de 15 ans. Il ne s’agit pas là de l’enterrer, mais plutôt de lui mettre un peu de crème solaire. Parce que vu comme il est exposé par les Gones, il risque de s’y brûler les pieds. Reste à l’ombre, Rayan !

Cahier critique

La cellule vidéo de l’ASSE nous a offert mardi, à l’occasion de l’arrivée de Denis Bouanga, une vidéo de présentation originale. À voir le résultat, qui n’a du cinéma que le concept de l’image animée, on aurait préféré qu’elle s’abstienne. Pourtant, l’ébauche de scénario, qui consiste grossièrement à suivre à la trace le joueur dans sa nouvelle ville, à la manière de certains des plus beaux films de la Nouvelle Vague, était sincère. Malheureusement, la mise en scène, qui ne tient de Truffaut et de Godard que son inspiration, ressemble bien plus aux dernières réalisations pernicieuses de Laszlo Nemes : à force de coller au personnage, on en vient à ne plus rien voir ; et à mesure que cet ersatz de court-métrage se borne et s’aveugle, mal servi par une caméra apathique et tremblante, on finit par oublier son sujet. Dans le noir, le néant.

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