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Top 10 : Boulets de canon de Schweini
Par Gabriel Attal et Alexis Souhard
À 35 piges, Bastian Schweinsteiger vient d'annoncer officiellement l'arrêt de sa carrière de joueur à la fin de la saison du Chicago Fire. L’occasion de rembobiner une carrière entière en dix frappes de bâtard.
Allemagne-Portugal (3-1)8 juillet 2006
Quelle est la recette pour devenir un indispensable des compilations golazos de YouTube ? Envoyer une mine en finale de Coupe du monde. Quitte à ce que ce ne soit que « la petite » , celle qui compte pour du beurre. Peu importe, ce soir-là, tout réussit au blondinet. Une première sacoche et un coup franc provoquant le c.s.c. de Petit plus tard, son footing de fin de match accouche d’un enchaînement extérieur du droit-pétard en lucarne somptueux. La légende dit que depuis, le portier lusitanien, Ricardo, vit sous paracétamol.
Allemagne-Géorgie (2-0)7 octobre 2006
Pourquoi se compliquer la vie quand on peut faire simple ? Schweini n’a pas besoin de contrôler le ballon, frappe en première intention du droit à la suite d’un contrôle genou-passe de l’extérieur de Michael Ballack, lucarne opposée, but. Le portier géorgien, Georgi Lomaia, n’y voit que du feu. Le milieu récupérateur ouvre le score à la 24e minute. Ballack, encore lui, aggravera le score à la 67e minute.
Bayern Munich-Werder Brême (3-1)5 novembre 2005
Il était une fois une ligue teutonne où le titre se jouait entre le Bayern et le Werder de Johan Micoud et Torsten Frings. Un lointain passé où le manager bavarois Felix Magath alignait Schweini (22 piges) arrière gauche. Ce jour-là pourtant, c’est Miroslav Klose qui refroidit l’Allianz Arena en dévorant Bastian au duel afin de claquer un coup de casque victorieux après une minute de jeu (0-1). Une douche froide pour Schweini, qui, loin de se laisser abattre, allume les cages d’Andreas Heinke dans la foulée. En résumé, fallait pas le chercher.
Hanovre-Bayern Munich (1-2) 7 avril 2007
71e minute : Lukas Podolski, 22 ans, trouve depuis son côté gauche Andreas Ottl. Le milieu défensif remet en une touche le ballon à l’entrée de la surface pour Scwhweinsteiger qui catapulte le cuir au fond des filets, tout en prenant soin de fracasser la barre. Une réalisation de bourrin pour certains, d’énorme bourrin pour d’autres.
Dortmund-Bayern Munich (1-5) 12 septembre 2009
Pour reconquérir le titre gracieusement laissé à Wolfsburg la saison précédente, le nouveau coach Louis van Gaal a une petite idée derrière la tête. Aller se défouler à Dortmund, chez le trublion qui monte sous l’impulsion d’un certain Jürgen Klopp, et montrer de fait qui est le boss en Allemagne. Le plan enchante son monde et tout particulièrement Schweini qui y va lui aussi de sa patate dans les cages de Roman Weidenfeller. Petit gourmet.
Bayern Munich-Werder Brême (2-1)27 octobre 2010
Il y en a qui prennent les coupes à la légère et puis il y a Bastian qui allume un missile gratis des 25 mètres en plein seizième de finale de Coupe d’Allemagne. La sentinelle reçoit le ballon de la droite d’Ottl et contrôle pied droit. En deux secondes, comme personne n’est d’humeur à lui piquer le ballon, il dégomme en pleine lucarne. Le gardien plonge pour l’acting. Vous avez dit Deutsche Qualität ?
Kazakhstan-Allemagne (0-3)22 mars 2013
Quand on se les gèle en qualif’ du Mondial dans la steppe eurasienne, autant se permettre quelques fantaisies pour froisser des filets. À la 20e minute, Bastian contrôle un ballon venu de la gauche, a même le temps de jongler pour le plaisir de la vantardise sans frais avant de décocher une demi-volée.
Bayern Munich-Viktoria Plzeň (5-0)23 octobre 2013
Contrôle orienté au milieu de trois défenseurs puis missile du gauche qui ébranle le petit filet droit du gardien Matúš Kozáčik : et ça fait quatre pions pour le Bayern. En matière de violence, on a rarement vu aussi sale. Il faut croire que les champions d’Europe en titre ne font plus vraiment dans la demi-mesure pour leur retour en C1. Après avoir avalé le CSKA Moscou (3-0) et être allé gober Manchester City (0-3), c’était au Viktoria Plzeň de passer à table. Et Bastian avait visiblement à cœur de manger tchèque ce soir-là.
Mayence-Bayern Munich (1-2)19 décembre 2014
Le Bayern mené face à Mayence, Schweinsteiger décide de sortir du bois. Il annonce à Arjen Robben la couleur, avant d’envoyer une jolie minasse sur coup franc que personne ne peut effleurer du bout des doigts, surtout pas le gardien de Mayence. Une rareté : c’est pas tous les jours que le grand blond travaille l’esthétique de ses golazos.
Real Salt Lake-Chicago Fire (2-1)5 août 2018
Depuis mars, le natif de Kolbermoor s’est exilé en MLS aux Chicago Fire. Pour y faire quoi ? Distribuer des pralines. Mené face au Real Salt Lake, le grand garçon met tout le monde d’accord. Une entrée à la mi-temps et il envoie deux minutes plus tard une patate de forain. Ou comment foutre le feu au lac.
Quelle est la recette pour devenir un indispensable des compilations golazos de YouTube ? Envoyer une mine en finale de Coupe du monde. Quitte à ce que ce ne soit que « la petite » , celle qui compte pour du beurre. Peu importe, ce soir-là, tout réussit au blondinet. Une première sacoche et un coup franc provoquant le c.s.c. de Petit plus tard, son footing de fin de match accouche d’un enchaînement extérieur du droit-pétard en lucarne somptueux. La légende dit que depuis, le portier lusitanien, Ricardo, vit sous paracétamol.
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Pourquoi se compliquer la vie quand on peut faire simple ? Schweini n’a pas besoin de contrôler le ballon, frappe en première intention du droit à la suite d’un contrôle genou-passe de l’extérieur de Michael Ballack, lucarne opposée, but. Le portier géorgien, Georgi Lomaia, n’y voit que du feu. Le milieu récupérateur ouvre le score à la 24e minute. Ballack, encore lui, aggravera le score à la 67e minute.
Il était une fois une ligue teutonne où le titre se jouait entre le Bayern et le Werder de Johan Micoud et Torsten Frings. Un lointain passé où le manager bavarois Felix Magath alignait Schweini (22 piges) arrière gauche. Ce jour-là pourtant, c’est Miroslav Klose qui refroidit l’Allianz Arena en dévorant Bastian au duel afin de claquer un coup de casque victorieux après une minute de jeu (0-1). Une douche froide pour Schweini, qui, loin de se laisser abattre, allume les cages d’Andreas Heinke dans la foulée. En résumé, fallait pas le chercher.
71e minute : Lukas Podolski, 22 ans, trouve depuis son côté gauche Andreas Ottl. Le milieu défensif remet en une touche le ballon à l’entrée de la surface pour Scwhweinsteiger qui catapulte le cuir au fond des filets, tout en prenant soin de fracasser la barre. Une réalisation de bourrin pour certains, d’énorme bourrin pour d’autres.
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Pour reconquérir le titre gracieusement laissé à Wolfsburg la saison précédente, le nouveau coach Louis van Gaal a une petite idée derrière la tête. Aller se défouler à Dortmund, chez le trublion qui monte sous l’impulsion d’un certain Jürgen Klopp, et montrer de fait qui est le boss en Allemagne. Le plan enchante son monde et tout particulièrement Schweini qui y va lui aussi de sa patate dans les cages de Roman Weidenfeller. Petit gourmet.
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Il y en a qui prennent les coupes à la légère et puis il y a Bastian qui allume un missile gratis des 25 mètres en plein seizième de finale de Coupe d’Allemagne. La sentinelle reçoit le ballon de la droite d’Ottl et contrôle pied droit. En deux secondes, comme personne n’est d’humeur à lui piquer le ballon, il dégomme en pleine lucarne. Le gardien plonge pour l’acting. Vous avez dit Deutsche Qualität ?
Quand on se les gèle en qualif’ du Mondial dans la steppe eurasienne, autant se permettre quelques fantaisies pour froisser des filets. À la 20e minute, Bastian contrôle un ballon venu de la gauche, a même le temps de jongler pour le plaisir de la vantardise sans frais avant de décocher une demi-volée.
Contrôle orienté au milieu de trois défenseurs puis missile du gauche qui ébranle le petit filet droit du gardien Matúš Kozáčik : et ça fait quatre pions pour le Bayern. En matière de violence, on a rarement vu aussi sale. Il faut croire que les champions d’Europe en titre ne font plus vraiment dans la demi-mesure pour leur retour en C1. Après avoir avalé le CSKA Moscou (3-0) et être allé gober Manchester City (0-3), c’était au Viktoria Plzeň de passer à table. Et Bastian avait visiblement à cœur de manger tchèque ce soir-là.
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Le Bayern mené face à Mayence, Schweinsteiger décide de sortir du bois. Il annonce à Arjen Robben la couleur, avant d’envoyer une jolie minasse sur coup franc que personne ne peut effleurer du bout des doigts, surtout pas le gardien de Mayence. Une rareté : c’est pas tous les jours que le grand blond travaille l’esthétique de ses golazos.
Depuis mars, le natif de Kolbermoor s’est exilé en MLS aux Chicago Fire. Pour y faire quoi ? Distribuer des pralines. Mené face au Real Salt Lake, le grand garçon met tout le monde d’accord. Une entrée à la mi-temps et il envoie deux minutes plus tard une patate de forain. Ou comment foutre le feu au lac.
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