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Tactique : mais pourquoi cet Ajax est-il si excitant ?

Par Maxime Brigand
Tactique : mais pourquoi cet Ajax est-il si excitant ?

Demi-finaliste de la Ligue des champions en 2019, l’Ajax a décidé de transformer le premier trimestre de la saison en mise à mort de chacun de ses adversaires : près de cinquante buts inscrits en quinze matchs disputés toutes compétitions confondues, des tonnes d’occasions, une défense imperméable... Mais quel est le secret de la troupe d’Erik ten Hag ? Il est simple : ces hommes cassent les codes.

Dans ce pays romantique, moderne et libertaire, ils ne parlent que de lui. Ils en parlent dans les rues des villes, dans les champs des campagnes, dans les escaliers des maisons. Ils en parlent à cause d’un chiffre brut : 416 habitants au kilomètre carré. L’histoire est ainsi faite : aux Pays-Bas, d’Amsterdam à Rotterdam, l’espace a toujours été de toutes les discussions et son utilisation optimale au centre d’un paquet de réflexions. Preuve en est, au Moyen-âge, face au faible nombre d’ares disponibles dans le pays, les Hollandais ont décidé d’assécher certains marécages pour les transformer en pâturages. Plus récemment, au cours de la première moitié du XXe siècle, une digue gigantesque a été construite en mer du Nord pour gagner artificiellement du terrain sur l’eau dans un pays dont 20% du territoire est en dessous du niveau de la mer et dont les deux tiers de la richesse nationale sont situés en territoire inondable.

Évidemment, le football n’a pas été épargné par ces débats spatiaux, et un homme a d’ailleurs passé sa vie à vouloir conquérir l’espace : Rinus Michels, élu entraîneur du siècle dernier par la FIFA et inventeur du football total, un style fait de mouvements permanents et de permutations incessantes à une époque où le marquage individuel était une religion sacrée. Invité un jour à définir cette idée, Johan Cruyff, bras armé de Michels avant de prendre son relais en costume, a dit : « Quand l’un des nôtres attaquait sur le côté, il emmenait avec lui celui qui le suivait de près. Du coup, un milieu surgissait pour occuper l’espace laissé libre par cet adversaire et pouvait marquer. » Simple, non ? Encore faut-il avoir des joueurs au top techniquement, mais aussi des types capables de faire varier leur rôle en fonction des séquences et de courir comme des soiffards jusqu’à la dernière seconde, car c’est de la vitesse à tous les niveaux (dans les appels, dans les échanges, dans les déplacements) que l’espace naît. Parfait : c’est ce qu’Erik ten Hag possède aujourd’hui dans le barillet d’un Ajax déjà demi-finaliste de la Ligue des champions sous ses ordres en 2019 et qui vit un nouveau début de saison brutal. Si brutal qu’une question se pose déjà : et si l’histoire était en train de recommencer ? Pas impossible.

« Personne ne veut affronter l’Ajax… »

Les chiffres, d’abord : après quinze matchs disputés toutes compétitions confondues, l’Ajax de Ten Hag a déjà claqué près de cinquante buts (48) et n’a été battu qu’à deux reprises – une fois lors de la Supercoupe des Pays-Bas par le PSV (0-4) et une fois en Eredivisie par Utrecht (0-1). Plus encore, depuis ce match perdu face au PSV début août, l’Ajax n’a encaissé que trois petits buts, ce qui a fait récemment prononcer à Erik ten Hag une vérité absolue : « Aujourd’hui, personne ne veut affronter l’Ajax. » Tout simplement car, depuis l’été, croiser les Amstellodamois sur un gazon revient souvent à prendre des gifles, puis rentrer chez soi avec la tête baissée et les oreilles rouges. Reste que l’Ajax ne règle pas le compte de ses adversaires n’importe comment. Il le fait en cassant les codes du jeu et en poussant toujours plus loin la révolution d’approche débutée lors de l’été 2017 autour d’une conviction intime : celle d’Erik ten Hag, désireux de laisser les qualités individuelles de ses joueurs dessiner le cadre et non l’inverse.

Dans sa conception, le navire Ajax a toujours été unique, et sa version 2021 ne déroge pas à la règle. Si Pep Guardiola est souvent cité en inspiration par Ten Hag, qui a passé deux ans (2013-2015) au Bayern pour entraîner l’équipe B au plus près de son frère de pensée chauve, l’entraîneur amstellodamois, finaliste de la Coupe des Pays-Bas avec Utrecht à son retour de Munich, a toujours su dessiner sa propre ligne tactique. Premier point de différence entre Guardiola et Ten Hag, le Catalan a toujours aimé attribuer des rôles précis à ses joueurs, non pas pour les figer sur le terrain, mais pour échelonner leurs positions afin de s’assurer une meilleure occupation de l’espace à la construction. Avec Erik ten Hag, en revanche, l’échelonnement n’est que partiel, et il est fréquent de voir plusieurs joueurs occuper les mêmes couloirs de jeu lors des phases avec ballon sans que cela n’empêche le feu de démarrer. Ce qui donne souvent une forme de chaos organisé, des permutations à gogo et plusieurs moments où il est possible de noter une énorme densité de joueurs dans des périmètres réduits. Avec cette accumulation, l’objectif de l’Ajax est d’imposer à l’adversaire, en phase offensive, un match dans le match sur petits espaces où la qualité technique des nombreux joueurs à l’esprit de 10 fait le reste. Être en nombre est aussi une arme défensive car si cette grande proximité entre les éléments favorise la circulation du ballon, elle augmente également l’efficacité du pressing à la perte. L’Ajax peut alors défendre en avançant et limiter les événements subis. Confirmation par un fait : après trois journées européennes, la bande à Ten Hag est au chaud parmi les meilleures défenses du continent (Chelsea, le Bayern, la Juve) et n’a été trompée, en championnat, qu’à deux reprises. Le nul face à Heracles (0-0) ce week-end a été une nouvelle preuve de la solidité presque parfaite d’une troupe qui n’a jamais paru aussi impénétrable défensivement.

Premier exemple de l’énorme densité imposée par l’Ajax à ses adversaires : ici, 9 des 10 joueurs de champ sont installés dans un quart du terrain, et seul Antony, le joueur le plus déséquilibrant par le dribble du onze, est isolé côté droit. La quasi-intégralité du bloc du Sporting est alors confiné sur un côté. À noter, aussi : le positionnement de Mazraoui (#12), qui vient fermer intérieur et ainsi prévenir un contre adverse.

Deuxième exemple, face au Beşiktaş : là aussi, l’Ajax force son adversaire à se rétracter dans un périmètre ultra réduit et pose sa tente sur un quart de terrain.

Football d’initiative et guide mexicain

Lors de son arrivée sur le banc de l’Ajax, Erik ten Hag, qui a dans son bureau des photos de Michels, Cruyff et Van Gaal, n’avait pas trompé son monde en affirmant vouloir bâtir « un football d’initiative, offensif et enthousiasmant ». Il avait aussi ajouté à l’époque vouloir voir davantage de surprises : « Quand je suis arrivé, je trouvais qu’il n’y avait pas assez de jeu direct. Je voulais jouer avec plus de variété, de mouvement, avoir une équipe flexible… » Quatre ans plus tard, il est possible d’affirmer que le technicien de 51 ans a réussi son pari, car si les Ajacides affichent un taux de possession moyen largement favorable (60,3%, le même que celui présenté par le Bayern), ils n’ont pour autant jamais été la caricature d’une équipe cherchant le contrôle et la possession coûte que coûte. En 2019, l’Ajax a parfois su laisser le ballon pour mieux piquer, et en 2021, c’est avant tout un groupe dynamique, qui vit verticalement et qui fatigue ses adversaires par la multiplication des gifles. Aujourd’hui, en C1, aucune équipe ne touche plus le ballon dans la surface adverse, aucune n’affiche un meilleur taux de xG (8,8) et peu tirent autant (plus de 18 fois par match). Ces chiffres s’expliquent, là aussi, par une approche assez unique, et ce, dès la sortie de balle.

Habillé d’un 4-2-1-3 qui prend souvent la forme d’un 2-3-5 avec ballon, où les latéraux (Blind et Mazraoui) resserrent aux côtés de la vigie Edson Álvarez, et ce, sous le nez du duo Timber-Martinez, l’Ajax n’est pas obsédé par la recherche systématique de la supériorité numérique face à la première ligne de pression adverse et cherche même souvent à provoquer l’égalité numérique. Álvarez, troisième joueur qui a avalé le plus de kilomètres depuis le début de la campagne de C1, a alors un rôle de leurre essentiel pour ouvrir les structures adverses tout en assurant la solidité de la poupe du navire batave.

Première mise en lumière du rôle essentiel d’Álvarez : trouvé par Pasveer, le Mexicain a la possibilité d’enclencher tout de suite vers l’avant…

… mais il va plutôt mettre le pied sur le ballon, puis avancer un peu avant de trouver Martinez en retrait.

De façon consciente, Edson Álvarez laisse le bloc de Dortmund se replacer pour mieux l’ouvrir. Il va alors se jouer de Malen, l’attirer vers l’axe et ouvrir ainsi un espace dans son dos…

Nul besoin de supériorité numérique : tout est une affaire de mouvements.

Confirmation avec ce mouvement en début de match face au Sporting : Timber et Martinez sont à égalité numérique face à Santos et Paulinho, alors que Nunes colle Álvarez un cran plus bas…

… Álvarez se décale encore du côté de Martinez, alors que Mazraoui resserre à l’intérieur dans le dos de Santos…

Une nouvelle donne s’installe, et Nunes se retrouve avec deux cas à gérer : Álvarez et Mazraoui.

Cette situation fait douter le bloc du Sporting, qui recule logiquement, alors que Mazraoui invite Timber à remonter le ballon…

À cet instant, Álvarez vient s’aplatir sur ses deux centraux, Timber vient presque se coller à Martinez et un espace s’est ouvert…

Le même que face à Dortmund.

Gants aux mains, Remko Pasveer sait aussi être le premier déclencheur et s’adapter aux moments de la rencontre pour soit repartir court, soit jouer un ballon mi-long dans une zone de forte densité où ses coéquipiers peuvent numériquement être en position favorable pour remporter un second ballon, soit jouer long vers Sébastien Haller. Au-delà d’être un tueur des surfaces, le lampadaire de Ris-Orangis est pour le moment le deuxième joueur qui a remporté le plus de duels aériens derrière Joël Matip en Ligue des champions.

Séquence modèle de relance mi-longue : ici, face au PSV, Pasveer n’a aucune solution courte naturelle, alors il va allonger côté droit…

… mais dans une zone ciblée où six joueurs de l’Ajax enferment l’entrejeu du PSV. La structure favorise le gain du second ballon et la tête de Sangaré va retomber sur Álvarez.

Quelques secondes plus tard, grâce à la maîtrise technique dans les petits espaces et à la résistance sous pression supérieure à la moyenne des joueurs de l’Ajax, Antony trouve Berghuis, et Gravenberch peut être lancé dans le cœur du jeu…

… l’Ajax a réussi à changer de côté et peut enclencher une nouvelle séquence offensive.

Devant Pasveer, Jurrien Timber et Lisandro Martinez sont, avec deux profils différents, les premiers joueurs de déséquilibre balle au pied de cet Ajax. Si Martinez l’est surtout par la passe et n’a pas peur de partir à la guerre (son match face à Haaland mi-octobre est un modèle du genre, et le défenseur argentin a d’ailleurs raflé tous les concours de statistiques défensives de la rencontre), Timber est davantage un joyau moderne, un type qui s’amuse à jouer avec la pression adverse comme avec un yo-yo.

D’un côté, la bonne lecture par la passe de Martinez…

De l’autre, l’aventurier Timber et son guide Álvarez…

… dont le décrochage va de nouveau ouvrir un espace à attaquer pour un coéquipier, ce que Timber va faire…

… éliminant au passage quatre joueurs du Sporting sur la séquence.

Une fois la structure adverse ouverte, comment progresser jusqu’au but adverse ? Grande question, à laquelle l’Ajax apporte toujours 1000 réponses en plaçant souvent le même responsable au centre des affaires : Edson Álvarez, chargé de faire vivre le jeu en compagnie de ses quatre lieutenants (Timber et Martinez dans un premier temps, Blind et Mazraoui dans un second). La suite est déposée sur la table des trois armes de création indispensables à la mise en face du « football d’initiative » recherché par Erik ten Hag : le mouvement, la passe et le dribble.

Appels multiples et conscience de l’espace

Comme Roberto De Zerbi peut le faire à sa manière au Shakhtar Donetsk, l’entraîneur de l’Ajax place le talent individuel au centre de son projet de jeu, ce qui lui a valu quelques regards de travers à son arrivée à Amsterdam. Après des centaines d’attaques rapides, des heures de pressing haut et des soirées à voir cette troupe jouer un football électrique avec une grande efficacité, ces regards ont aujourd’hui été remplacés par la fierté de voir une approche du jeu différente briller. Un exemple de cette approche : si l’on entend souvent des critiques fuser lorsqu’un ailier occupe le même couloir de jeu que son latéral, ce qui est la conséquence de dix ans de matraquage intellectuel autour du jeu de position selon Pep Guardiola, l’Ajax n’hésite pas à transformer cet « abus » en atout grâce aux plongeons de ses relayeurs intérieurs (Gravenberch et Berghuis).

Alors que Martinez sort le ballon avec Blind, Tadić vient occuper le même couloir de jeu que le latéral néerlandais. L’enjeu est alors de ne pas les isoler, mais de venir les abreuver en solutions…

… ce que Gravenberch va faire en déclenchant un appel dans le dos de Rosier.

Même situation de l’autre côté face à Dortmund où Mazraoui occupe le même couloir de jeu qu’Antony. Berghuis va alors venir intérieur pour être un appui direct dans le demi-espace…

… il va alors pouvoir lancer Antony en profondeur et laisser Haller faire reculer Akanji…

Quatre secondes plus tard, la défense de Dortmund a reculé, et Berghuis se retrouve en position idéale, mais sa frappe finira hors cadre.

Autre marqueur fort de cet Ajax où « tout le monde attaque et tout le monde défend » (Ten Hag) : la multiplication incessante d’appels – en général deux, voire trois – en profondeur une fois qu’un meneur (généralement Tadić ou Antony) est touché sur le côté. L’objectif est de diffuser un doute permanent dans l’air, d’user psychologiquement les proies, mais aussi de faire reculer le bloc adverse, car si un joueur parti dans la profondeur est mis hors jeu, un autre – parfois deux autres – peut toujours être trouvé. En multipliant les cibles potentielles (en général, Haller, Gravenberch, Berghuis, Blind, Mazraoui), l’Ajax soumet profondément sa victime qui ne sait plus toujours quel poison choisir.

Le premier but inscrit face au Beşiktaş est un parfait modèle de ces appels multiples. Dès la relance, l’appel de Gravenberch force Rosier à reculer et permet une passe facile pour Blind vers Tadić…

Trouvé le long de la ligne, Tadić voit alors Gravenberch déclencher un second appel, mais aussi Haller et Berghuis…

Le Serbe peut alors rentrer à l’intérieur et profiter de l’espace offert, alors que Gravenberch se décale d’un cran pour attirer Saatci et que Berghuis scanne l’espace libéré…

À noter, aussi, le bon déplacement de Haller pour occuper l’attention d’Ucan. Tadić peut alors trouver Berghuis, et l’Ajax ouvre le score.

Autre séquence, autre mouvement, même conclusion, face à Dortmund : Antony est à la retombée d’un centre fuyant, va attendre le déclenchement de l’appel de Berghuis qui amène Bellingham…

… un angle de tir s’ouvre : 3-0.

Un peu plus tôt dans la rencontre, toujours avec Antony, autre réflexe fréquent : l’appel intérieur des latéraux (ici Mazraoui), combiné à celui d’Haller, qui fait reculer toute la ligne défensive de Dortmund…

… et va offrir une belle position de frappe à Gravenberch.

Toujours face au Beşiktaş, Blind est touché côté gauche, quatre appels sont automatiquement lancés dans la profondeur…

Dernier exemple avec le deuxième but inscrit face aux Turcs : alors qu’Antony a le ballon dos à la ligne de touche, Mazraoui enclenche un appel dans la profondeur en passant dans son dos, ouvrant ainsi un espace intérieur à son coéquipier…

De cette position, Berghuis peut être trouvé et le bloc du Beşiktaş va doucement pouvoir être déplacé…

D’abord grâce à une passe extérieure de Berghuis vers Mazraoui, qui retrouve Antony. À noter : N’Sakala est sorti de sa position…

Puis, il va y être ramené par un appel intérieur de Mazraoui. Chaque mouvement est subi par les défenseurs et…

… au bout, Berghuis va trouver le bon angle et va pouvoir trouver Haller dans le dos de N’Sakala.

La force de cet Ajax est d’être imprévisible et flexible. À l’attaque permanente de la profondeur et à sa capacité à faire fructifier avec intelligence un duo latéral-ailier dans un couloir de jeu commun, on peut aussi noter la volonté fréquente d’isoler Antony – comme Ziyech pouvait être isolé à son époque – sur son côté, mais aussi de resserrer, lorsque c’est possible de le faire, l’adversaire à la manière d’un boa constricteur dans le cœur du jeu pour libérer les côtés aux latéraux.

Exemple d’isolement d’Antony face à Dortmund : le mouvement part de Blind côté gauche, Mazraoui (dans le rond central) vient resserrer côté ballon et amène tous ses potes avec lui… Antony, lui, reste au large.

Blind trouve alors un angle de passe vers Haller, qui dévie vers Gravenberch, lequel trouve Berghuis…

Antony peut alors être trouvé dans une position idéale, mais va voir Kobel parfaitement sortir.

Face au PSV, exemple d’un bloc défensif resserré plein axe : chaque membre de la ligne défensive du PSV est occupé par un offensif de l’Ajax, qui est même en situation de 5v4. Les couloirs sont libérés pour les latéraux : ici, Blind viendra apporter le surnombre côté gauche.

La ligne directrice de tous ces mouvements est la recherche de l’espace et son utilisation rationnelle. Au bout du bout, c’est un football profondément amstellodamois qui jaillit : un mélange de liberté, de fraîcheur, d’arrogance, d’assurance… Une histoire de mouvement perpétuel, surtout, comme s’il fallait courir sans jamais s’arrêter pour que l’Ajax ne cesse pas de vivre. Vieil ami de Rinus Michels, Hector Chavero, entraîneur des U17 du club entre 1998 et 2000, expliquait il y a quelques mois à So Foot les dessous de cette quête : « On devait amener les joueurs à penser, à résoudre des problèmes par eux-mêmes, parce que la façon de jouer de l’Ajax ne peut pas être automatisée. S’il suffisait juste de se passer la balle, ce serait simple. Tout le monde peut le faire. La clé, c’est le mouvement, la combinaison de la conscience de l’espace et des courses, pour profiter et faire profiter le passeur des champs libres. Ce sont des équations qui ne se modélisent pas. » Mais ce sont des équations qui vont lever les foules et permettent de se faire une place au chaud dans la mémoire collective.

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