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Slimani retourne Amiens, Dijon et Nantes régalent

Par Maxime Renaudet
Slimani retourne Amiens, Dijon et Nantes régalent

Longtemps menée au score, l'AS Monaco a finalement réussi à faire sauter Amiens grâce à son duo Ben Yedder-Slimani (1-2). Tout l'inverse de Metz et Nice, qui ont perdu à domicile face à Bordeaux (1-2) et Nîmes (1-3). Dans le même temps, Dijon et Nantes ont accouché d'un match de cinglés (3-3), quand Rennais et Brestois se sont quittés dans l'ennui (0-0).

Amiens SC 1-2 AS Monaco

Buts : Guirassy (9e) pour Amiens // Ben Yedder (85e) et Slimani (91e) pour Monaco

Sabordée par des errances défensives et des expulsions depuis le début de saison, l’ASM n’avait pas vraiment besoin d’une nouvelle erreur pour retomber dans ses doutes. Pourtant, ce samedi soir, après seulement dix petites minutes de jeu, Benjamin Lecomte manque complètement sa relance au pied, laissant Serhou Guirassy le crucifier et ouvrir le score (1-0, 9e). Début de match à nouveau tragique pour Robert Moreno, qui avait reconduit son drôle de 4-3-1-2 proposé lors de la victoire contre Angers plus tôt dans la semaine. Les Monégasques essaient bien de répondre, par le biais d’Aleksandr Golovin, Stevan Jovetić ou Fodé Ballo-Touré, tout proche de tromper Régis Gurtner au retour de l’entracte, en vain. À l’heure de jeu, le technicien espagnol lance enfin Islam Slimani, de retour de blessure après un mercato mitigé. L’Algérien est tout proche d’obtenir un penalty après son entrée en jeu, mais la VAR, qui fait mal à l’ASM depuis le début de saison, ne bronche pas. Cadenassés et donc frustrés, les Monégasques ne lâchent pas, et sur un long dégagement de Lecomte, Wissam Ben Yedder réussit un enchaînement somptueux avant de crucifier Gurtner du gauche (1-1, 85e). Un mal pour un bien qui se transforme en aubaine quelques minutes plus tard quand Slimani marque et offre le but de la victoire à son équipe (1-2, 91e), enfonçant au passage le pauvre Luka Elsner.


OGC Nice 1-3 Nîmes Olympique

Buts : Claude-Maurice (6e) pour Nice // Landre (43e), Philippoteaux (53e) et Koné (90e+1) pour Nîmes

Alors qu’Aiglons et Crocos reviennent sur la pelouse après quinze minutes de repos bien mérité et une première mi-temps animée, Antony Gautier note la réserve déposée par les visiteurs. La raison ? L’annulation d’un but de Romain Philippoteaux juste avant la pause à la suite d’une main de Zinedine Ferhat. Les Nîmois font les enfants, et personne ne comprend rien dans les tribunes dégarnies de l’Allianz Riviera. Pire, moins de dix minutes plus tard, le jeune Hichem Boudaoui écrabouille la cheville de Philippoteaux et oblige l’arbitre à l’exclure (48e). Alors que le diablotin nîmois est sur le point de sortir, il remet les pieds sur la pelouse et donne aussitôt l’avantage aux siens d’une reprise de volée du pied droit (1-2, 53e). Les Niçois peuvent avoir les nerfs, d’autant qu’ils avaient été les premiers à marquer dès l’entame grâce au premier but en Ligue 1 d’Alexis Claude-Maurice (1-0, 6e). Mais encore trop irréguliers, ils se sont écroulés et ont cruellement manqué de réussite. La faute à la malchance, à un excellent Paul Bernardoni et à un dernier pion de l’attaquant sénégalais Moussa Koné (1-3, 90e+1). Pas de quoi rassurer Patrick Vieira.


Dijon FCO 3-3 FC Nantes

Buts : Mavididi (15e, 90e) et Tavarès (24e) pour Dijon // Simon (20e), Alphonse (34e) et Girotto (92e) pour Nantes

De nouveau titulaire en Ligue 1 plus d’un an et demi après son départ pour la Turquie, Yassine Benzia ne pensait certainement pas vivre un premier acte aussi animé et excitant. Rien de bien étonnant au regard du 4-3-3 très offensif concocté par Stéphane Jobard. Les Dijonnais sont d’ailleurs les premiers à marquer, quand à la suite d’une touche complètement anodine, Stephy Mavididi parvient à se frayer un chemin dans la défense nantaise et ouvrir le score de manière chanceuse (1-0, 15e). Problème, les Dijonnais prennent la confiance, et sur un horrible alignement défensif, Moses Simon a tout le loisir de tromper Alfred Gomis du pied gauche (1-1, 20e). Après cette égalisation, les Canaris de Christian Gourcuff pensent être enfin rentrés dans leur match, mais Dijon – invaincu à domicile depuis août dernier – se rebiffe. Sur une nouvelle action côté droit, c’est cette fois-ci Julio Tavarès qui marque et redonne l’avantage d’une belle frappe croisée (2-1, 24e). Folle, cette première demi-heure devient délirante quand Renaud Emond force Mickaël Alphonse à tromper son propre gardien sur un corner tiré premier poteau (2-2, 34e). Après ce quatrième but du match, il faudra attendre quasiment 60 minutes pour que le match reprenne de l’intérêt. Le temps que Dijon mette un but à la suite d’une nouvelle touche et un nouveau but de Mavididi (3-2, 90e), et que Nantes se ressaisisse dans la foulée grâce à une tête d’Andrei Girotto (3-3, 92e). Fantastique.


FC Metz 1-2 Girondins de Bordeaux

Buts : Niane (2e) pour Metz // Basic (51e), Oudin (84e) pour Bordeaux

En passe de semer les quatre dernières équipes classées derrière eux, les Messins de Vincent Hognon pouvaient continuer à voir le maintien se rapprocher en cas de victoire face aux Girondins de Bordeaux. Et pour cela, ils n’attendent que deux petites minutes : Vincent Pajot et Ibrahima Niane combinent sur corner, et l’attaquant sénégalais envoie une volée qui transperce Benoît Costil (1-0, 2e). Ce début de match devient définitivement fou quand Pajot vient s’essuyer les crampons sur un Bordelais avant de laisser ses coéquipiers à dix (9e). Cette expulsion facilite la progression des joueurs de Paulo Sousa, qui prennent en otage la surface adverse. Avant la pause, Nicolas de Préville n’est pas loin d’égaliser sur coup franc, mais c’est bien au retour des vestiaires que les Girondins égalisent, grâce à Tomas Basic et son enchaînement peu académique (1-1, 51e). Après cette égalisation, les Messins sentent le vent tourner et ils ont raison, car Rémi Oudin, pourtant remplaçant au début du match, marque son premier but avec les Girondins, donnant au passage l’avantage aux siens (1-2, 84e). Rideau pour les Messins qui ratent le coche après une entame furieuse.


Stade rennais 0-0 Stade brestois

Après le départ d’Olivier Létang, les supporters rennais voulaient voir les premiers pas de Steven Nzonzi au Roazhon Park. Mais l’international tricolore assiste du banc de touche au premier acte d’une rencontre où les Rennais dominent sans parvenir à être suffisamment créatifs pour inquiéter les Brestois. Nzonzi aura également assisté à la première titularisation en Ligue 1 du jeune Lucas Da Cunha. Ensuite entré en jeu, l’ancien milieu d’Amiens aura participé impuissant au match nul et vierge d’une équipe rennaise qui n’a jamais réussi à enflammer ce duel breton peu spectaculaire.

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