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Second poteau Théo !

Par Maxime Brigand, à l'Allianz Stadium
Second poteau Théo !

Menée 2-0 à la mi-temps, l'équipe de France a finalement retourné la Belgique (2-3) jeudi soir, à Turin, et a arraché son billet pour la finale de la deuxième Ligue des nations de l'histoire grâce à un missile envoyé par Theo Hernández au bout de la nuit. Si les Bleus n'ont pas tout réussi, ils ont au moins prouvé que leur feu intérieur était intact.

Belgique 2-3 France

Buts : Carrasco (37e) et Lukaku (41e) pour les Diables // Benzema (62e), Mbappé (69e, SP) et T. Hernández (90e) pour les Bleus

Ce devait être une nuit pour jauger l’état de deux nations brisées en plein élan au cours de l’été, mais aussi un soir pour faire exploser les pétards au milieu de ce qui s’annonce comme la seule réelle semaine d’électricité pour les Bleus sur la route du Qatar. Didier Deschamps rêvait d’une « parenthèse enchantée », le sélectionneur français aura finalement vu ses hommes se saborder d’abord, puis profiter du recul d’une Belgique qui avait son destin entre les doigts avant de confirmer son statut de génération maudite. Menée 2-0, l’équipe de France a ainsi retourné son voisin comme une crêpe à Turin (2-3) grâce à un missile envoyé par Theo Hernández dans le petit filet de Courtois au bout du bout d’une rencontre qui ne pouvait se contenter de l’ordinaire.

La leçon de belge

Il n’aura fallu que 186 secondes pour voir les Diables rouges, drapés d’un costume tactique qu’ils portent avec autorité depuis la nuit des temps, donner les premiers coups de matraque à des Bleus en quête de repères dans un système qui ne peut devenir magique qu’avec un paquet de répétitions. Bande-annonce de la première mi-temps qui allait suivre, Romelu Lukaku a alors mangé une première fois Raphaël Varane le long de la ligne avant de centrer et voir Jules Koundé se planter devant un De Bruyne qui n’en demandait pas tant. Répit pour l’équipe de France, Hugo Lloris a sorti sur le moment un arrêt réflexe miracle (3e). La suite ? Une respiration, d’abord, Didier Deschamps voyant Kylian Mbappé tenter ses premiers slaloms et Benjamin Pavard cadrer une première tentative au bout d’un centre de l’attaquant du PSG (8e), mais aussi ses hommes offrir un nouveau bloc défensif trop étiré à plusieurs reprises, ce qui a souvent laissé Youri Tielemans se régaler la chique entre les lignes. Un problème souvent synonyme de grand danger face à cette Belgique. La preuve : devant le milieu de Leicester, De Bruyne, Hazard et Lukaku ont eu le loisir de se connecter à leur guise, Lukaku a transformé Varane en fauteuil, et les Diables sont définitivement sortis de leur boîte. Le dernier quart d’heure du premier acte a alors été un calvaire pour les Bleus (80% de possession pour la Belgique sur la période) et on a vu Carrasco ouvrir le score sur la première séquence de un-contre-un qu’il a eu à négocier avec Pavard (37e, 1-0), puis Romelu Lukaku transpercer Lloris côté fermé après avoir mystifié Lucas Hernández (41e, 2-0). Juste avant la pause, le gardien tricolore a empêché Hazard de tuer définitivement la rencontre, avec un espoir : que les citrons ravivent le feu intérieur tricolore.

Sur un air de 2018

Alors ? Alors, la Belgique a décidé de ranger les briquets et de ressortir son masque vu face au Portugal lors de l’Euro. Grossière erreur face à une équipe de France capable de faire un gâteau avec des miettes. Résultat, si Lukaku a eu une micro-occasion de 3-0 devant Lloris (51e), les Bleus ont refait surface, Griezmann coupant d’abord mal un centre de Mbappé (58e) avant que Karim Benzema ne vienne construire la réduction du score avec l’un de ses numéros préférés (2-1, 62e). Mieux : cinq minutes plus tard, après un tacle mal maîtrisé de Youri Tielemans, Kylian Mbappé s’est retrouvé au point de penalty et a pour de bon remis la troupe tricolore dans sa demi-finale (2-2, 69e). Le foot a parfois ses raisons que la raison ignore, mais un fait est là : malgré un nouveau miracle de Lloris devant De Bruyne (73e), la seconde période de l’équipe de France a été bien plus consistante, avec notamment plusieurs phases de pressing plus cohérentes et une nouvelle grosse entrée en jeu de Tchouaméni, tout proche d’un coup de canon décisif (77e). Cerise sur le gâteau, c’est sur un air de 2018 que ce Belgique-France aura basculé : un centre de Pavard, au second poteau, pour Theo Hernández (2-3, 90e). Les Bleus peuvent grimper dans le bus pour Milan. Prochaine station : l’Espagne.


Belgique (3-4-2-1) : Courtois – Alderweireld, Denayer, Vertonghen – Castagne (Bastshuayi, 90e), Tielemans (Vanaken, 70e), Witsel, Carrasco – De Bruyne, Hazard (Trosard, 74e) – Lukaku. Sélectionneur : Roberto Martínez.

France (3-4-1-2) : Lloris – Koundé, Varane, L. Hernández – Pavard (Dubois, 90e), Pogba, Rabiot (Tchouaméni, 75e), T. Hernández – Griezmann – Benzema (Veretout, 90e), Mbappé. Sélectionneur : Didier Deschamps.

Les notes des Bleus
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