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Ça donne quoi les stars à la Kings World Cup ?

Par Tom Binet

L’équipe de France de Samir Nasri et Jérémy Ménez a fait son entrée en lice à la Kings World Cup ce lundi soir, dominant les Espagnols du Pio FC au terme d’un scénario fou. Avant les deux membres de la fameuse génération 1987 tricolore, de nombreuses anciennes gloires du ballon rond avaient fait leurs premiers pas, avec plus ou moins de réussite.

Ça donne quoi les stars à la Kings World Cup ?

Cette fois, il n’y a pas eu de nouveau penalty raté. Après les échecs de Sergio Agüero ou Francesco Totti plus tôt dans la compétition, Jérémy Ménez n’a pas tremblé pour lancer les Français de Foot2rue vers la victoire face aux Espagnols du Pio FC. Plein de sang-froid, l’ancien ailier du PSG a fait basculer cette séance de tirs au but façon MLS pour départager les deux équipes, après un scénario rocambolesque. Une illustration que parfois, le talent finit par parler une fois certaines règles de jeu assimilées.

Génération 87

Avant de se montrer décisif, le numéro 7 avait montré quelques beaux restes balle au pied du haut de ses 37 ans, malgré un temps de jeu limité au fil des 40 minutes de jeu. « Franchement, c’est super dur, glissait-il après la partie. Ce ne sont pas les mêmes efforts qu’à onze. Donc ça change énormément. C’est une question d’habitude. » Un pli que ne devrait pas pouvoir prendre son compère Samir Nasri, lui aussi plutôt à l’aise avant de se blesser, puis de laisser entendre que le tournoi était probablement terminé pour lui. « Le seul problème, c’est qu’il fallait que les mecs s’habituent au hangar, aux supporters, à cette équipe qui joue déjà à 7, détaillait-il pour expliquer le retard à l’allumage de l’équipe, rapidement menée de quatre buts. Je l’ai dit, Pio c’est la meilleure équipe que j’ai pu voir depuis le début. »

Ce ne sont pas les mêmes efforts qu’à onze. Donc ça change énormément. C’est une question d’habitude.

Jérémy Ménez

Un quota d’anciens professionnels que l’équipe française n’a pas pleinement rempli, l’inscription d’Adil Rami n’ayant pas été validée pour un problème de délai. Mais au-delà des deux têtes de gondole, ce sont surtout certains de leurs coéquipiers qui se sont révélés lors de cette première rencontre, et notamment Christian Nsapu. Le portier, entré en jeu après le carton jaune d’Allan Rakotovazaha, a réalisé plusieurs parades, avant d’arrêter quatre des cinq tirs au but adverses, rendant au passage hommage au peuple congolais, pays dont il est originaire. Et le héros du soir de glisser un petit message à Thierry Henry en partant : « Je suis dispo pour les JO ! » En voie pour devenir la véritable star de cette équipe de France.

Attention, ça glisse

Au sein des autres équipes, les anciennes gloires ayant afflué pour ces trois semaines de tournoi au Mexique n’ont pas toutes quitté les lieux avec le sourire. À commencer par Eden Hazard, en difficulté lors de la défaite de son équipe du Deptostra FC contre Peluche Caligari, avec notamment une belle occasion gâchée par une glissade. « On voit qu’eux, ils ont l’habitude de jouer des matchs comme ça. C’est bien, c’est une belle expérience, analysait le jeune retraité après coup, sans cacher sa surprise face aux règles pour le moins inhabituelles. C’est difficile, je ne te le cache pas. Ça va vite, tu joues, tu sors. Je vais bien étudier ça ce soir. » Désormais obligés de remporter leur prochain match sous peine de rentrer à la maison prématurément, les Belges espèrent pouvoir compter sur Radja Nainggolan, si l’ancien milieu arrive à trouver un nouveau vol vers le Mexique après avoir raté le premier.

Une perte d’appuis qui a également frappé Sergio Agüero au moment de frapper son penalty du président (l’une des nombreuses possibilités farfelues en cours de match, le président de chaque équipe pouvant décider à tout moment d’aller tirer un penalty), l’envoyant directement en tribunes. Pas plus de réussite pour Francesco Totti, qui a lui fait l’effort de cadrer sa tentative, repoussée par le gardien adverse. Les deux légendes ont pourtant vu leurs équipes s’imposer (dont l’Argentin face au FIVE FC de Rio Ferdinand), au contraire de la formation ukrainienne UA Steel dirigée par Andriy Shevchenko, balayée 4-0 pour son entrée en lice malgré un large panel d’anciens professionnels sur le synthétique. Enfin, le Furia FC de Neymar a offert une démonstration sous les yeux du grand blessé auriverde. On attend désormais avec impatience les exploits du grand chef des opérations, Zlatan Ibrahimović.

Par Tom Binet

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