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River met Boca à distance

Par Antoine Donnarieix
River met Boca à distance

Logique vainqueur de cette demi-finale aller de Copa Libertadores (2-0), River Plate prend de l’avance sur Boca Juniors avant une manche retour bouillante à la Bombonera. Les protégés de Gallardo viennent peut-être de réaliser le plus dur...

River Plate 2-0 Boca Juniors

Buts : Borré (8e sp) et Fernández (70e)

En Amérique du Sud, le 1er octobre restera définitivement gravé dans l’histoire du football continental. Après la retraite sportive de Pelé en 1977, c’est en 2019 que River et Boca se retrouvent en Copa Libertadores, neuf mois après leur controversée finale retour organisée au Santiago-Bernabéu. Que retenir de ce duel fratricide ? Sans doute le désarroi du jeune milieu xeneize Nicolás Capaldo, consolé par son entraîneur à sa sortie du terrain alors qu’il vient de recevoir un carton rouge dans les arrêts de jeu du match. À l’image de son équipe, son visage regarde dans le vide comme un boxeur KO debout. Sans débat possible, River sort vainqueur à l’unanimité de cette première manche. Las, Boca continue de subir la moquerie de son rival historique.

Borré de talent

Un feu d’artifice, un Monumental en fusion, un chant à la gloire de River prononcé à l’unisson, mais surtout les joueurs des deux équipes présents sur la pelouse. Cette fois-ci, River Plate s’est préparé avec minutie pour la réception de Boca Juniors dans des conditions propres au bon déroulement d’un Superclásico observé par toute une ville, tout un pays, tout un continent. En revanche, les hommes de Marcelo Gallardo ne sont pas préparés à affronter un vent démoniaque dès le début de match. Qu’à cela ne tienne : les Millonarios démarrent la bataille face à Boca sans réel avant-centre de métier, mais avec un style plus créatif et esthétique, basé sur le jeu au sol. Après une première frappe de Nicolás De La Cruz repoussée par Esteban Andrada, l’arbitre central consulte la VAR et constate dans la continuité de l’action une faute dans la surface sur Rafael Santos Borré. La décision est claire malgré les protestations : penalty pour River. Désireux de se faire justice lui-même, Borré transforme la sentence pour mettre River sur la voie du succès (8e, 1-0).

Bousculé, Boca peine à s’approcher du but de Franco Armani. Avec une bonne dose de culot, Alexis Mac Allister envoie un missile téléguidé, mais claqué par Armani sur le haut de sa barre transversale. Plus à l’aise balle au pied, River dirige le tempo de la rencontre. Boca commence à se frustrer, à l’image du tampon envoyé par Carlos Izquierdoz sur la cheville d’un Borré hyperactif. Tour à tour, le Colombien et De La Cruz apportent du danger sur la cage d’Andrada, dont les poings préservent Boca d’une deuxième sanction comptable en terrain hostile. De l’autre côté, les Xeneizes gâchent une occasion en or d’égaliser avant la pause par Nicolás Capaldo. Envahi par le stress au moment d’arriver face à Armani, le garçon envoie son tir au-dessus pour le plus grand bonheur du public.

La seconde lame de Fernández

Au retour des vestiaires, Boca replonge dans le néant footballistique et subit les assauts répétés d’un adversaire bien plus organisé. La chance s’y mêle lorsqu’un centre raté de Gonzalo Montiel termine sa course sur le poteau d’Andrada. Dépassés, les Bosteros font entrer leur guide spirituel Carlos Tévez pour trouver un moyen d’inverser la tendance, mais rien n’y fait : River garde la main. Grâce à sa capacité collective, la Banda Roja parvient à créer le danger via un centre au cordeau de De La Cruz, dévié par trois joueurs de Boca avant de filer miraculeusement en corner. Les offensives se multiplient, et sur une nouvelle combinaison via un jeu en triangle, le centre à ras de terre de Matías Suárez est coupé victorieusement par Ignacio Fernández, plus véloce que toute la défense visiteuse complètement apathique (70e, 2-0). Dans les cordes, la vilaine Boca poursuit sa dissolution : un lob de Suárez est détourné par Andrada, une tête d’Ignacio Scocco frôle le cadre, et l’équipe termine en infériorité numérique à la suite de l’expulsion de Cataldo. Mais après tout ce bazar, le score affiche toujours deux buts d’écart. Avant de retrouver la Bombonera dans trois semaines, Boca respire encore. Qui sait, c’est peut-être le plus important…


River Plate (4-1-3-2) : Armani – Casco, Pinola, L.Martínez, Montiel – E.Pérez – De La Cruz (Álvarez, 86e), Fernández, Palacios – M.Suárez (Pratto, 90e), Borré (Scocco, 65e). Entraîneur : Marcelo Gallardo.

Boca Juniors (4-1-4-1) : Andrada – Más, Izaquierdoz, L.López, Weigandt – Marcone – Reynoso (Salvio, 72e), Capaldo, Mac Allister (Zárate, 77e), Soldano (Tévez, 55e) – Abila. Entraîneur : Gustavo Alfaro.

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