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Real Madrid-Barcelone : l’heure de Quique Setién ?

Par Steven Oliveira
Real Madrid-Barcelone : l’heure de Quique Setién ?

Arrivé comme un messie à Barcelone, Quique Setién est adoubé par tout le peuple blaugrana qui retrouve petit à petit son club et ses joueurs. Sauf que tout n'est pas encore parfait au Barça, et un revers à Madrid lors du Clásico pourrait venir perturber la belle relation naissante.

C’est avec un sentiment étrange que Quique Setién a quitté le Santiago-Bernabéu, le 19 mai dernier. Il y a d’abord eu cette joie d’avoir remporté la rencontre avec son Betis (2-0), lors de l’ultime journée de Liga. Puis très vite cette tristesse d’apprendre que ce match était son dernier sur le banc des Beticos, le club ayant décidé de mettre un terme à l’aventure dans la foulée du coup de sifflet final. Depuis ce jour, Quique Setién n’a attendu qu’une chose : revenir au Santiago-Bernabéu dans la peau d’entraîneur du Barça. Avec l’envie de repartir avec le même résultat.

Des joueurs retrouvés

Lassés par le jeu proposé par Ernesto Valverde, les supporters du Barça n’ont pas caché leur joie au moment de l’annonce de l’arrivée de Quique Setién. Un entraîneur réputé pour être un disciple de Johan Cruyff. Mais les fans des Blaugrana ne sont pas les seuls à avoir retrouvé leur sourire, aussi réapparu sur les visages des joueurs. Il n’y a qu’à regarder les performances de Sergio Busquets qui semble avoir récupéré ses jambes de 25 ans ainsi que son vice, à l’image de sa faute sur Dries Mertens lors du huitième de finale aller de Ligue des champions face au Napoli (1-1). De leurs côtés, Frenkie de Jong et Nelson Semedo confirment sous Quique Setién les raisons de leur arrivée à Barcelone en enchaînant les performances de haut niveau. Sans parler de Samuel Umtiti, qui a davantage de temps de jeu et paraît être repassé devant son compatriote Clément Lenglet dans la lutte de l’arrière central accompagnant Gerard Piqué.

Quique Setién le sait : s’il ne veut pas perdre de crédit auprès des supporters, il va devoir faire un résultat à Madrid. D’autant plus que son prédécesseur Ernesto Valverde n’a jamais perdu face aux Merengues en Liga, lors de son passage au Barça. Mieux, il s’est toujours imposé au Santiago-Bernabéu en championnat. Avec notamment un cinglant 3-0, en décembre 2017. D’autres chiffres parlent au contraire pour son successeur, Quique Setién s’étant déjà imposé à deux reprises face à Zinédine Zidane (pour deux matchs nuls, et deux défaites). L’entraîneur espagnol, qui se dit être « conscient de l’importance du match » , a même un plan d’attaque pour parvenir à ses fins. Comme il l’a expliqué à La Vanguardia : « Nous serons toujours portés vers l’attaque et emplis d’ambition. C’est l’ADN de ce club. Nous essayons toujours d’être courageux et de chercher l’adversaire, mais Madrid se défend très bien depuis des mois et a des joueurs de qualité pour sortir de la pression. Nous aurons la possession avec le ballon, mais nous devrons également être prêts à défendre. Madrid n’a pas besoin de grand-chose pour marquer, même si maintenant il peut avoir un déficit légèrement plus important par rapport à l’époque de Cristiano. »

Quique, l’arbre qui cache la forêt

Le football est ainsi fait : l’opinion publique peut très vite changer, en cas de mauvaises performances. Surtout après un Clásico. En cas de résultat négatif, les supporters pointeront du doigt les défauts de l’équipe de Quique Setién. Car oui, tout n’est pas parfait chez les Blaugrana actuels. Le match face au Napoli en est la preuve : en Italie, le Barça n’a jamais semblé en mesure de contourner le bloc bas mis en place par Gennaro Gattuso. Sans oublier que certains choix de Quique Setién sont sujets à débat. À commencer par la présence d’Ivan Rakitić sur le pré ou la mise au banc d’Arthur, alors que le Croate est plus proche de Rafiki duRoi Lion que d’Ivan le Terrible.

Celle d’Arturo Vidal au poste d’ailier, en lieu et place du jeune Ansu Fati fait également jaser. Outre le fait que le Chilien n’a jamais réussi à provoquer Mário Rui, son carton rouge deux minutes après la sortie d’Antoine Griezmann n’a pas aidé le Barça. Autant d’éléments qui ne suffisent pas (pour le moment) à détériorer la bonne image de Quique Setién auprès des supporters. Surtout que l’entraîneur espagnol doit travailler avec un effectif limité en nombre, et une infirmerie blindée sur le plan offensif avec les blessures de Luis Suárez et d’Ousmane Dembélé. Heureusement pour lui, et contrairement à la Ligue des champions, Quique Setién pourra compter sur son joker de luxe… Monsieur Martin Braithwaite.

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