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Quatre bonnes raisons de regarder Beşiktaş-Olympiakos

Par Antoine Donnarieix
Quatre bonnes raisons de regarder Beşiktaş-Olympiakos

Si Manchester United et l’AS Rome sont les équipes les plus suivies dans cette Ligue Europa, la rencontre entre Stambouliotes et Piréens doit être mise en avant, surtout dans ce match retour décisif. Voici pourquoi.

Une vraie ambiance européenne

Si vous êtes un amateur de montées en décibels, il faudra miser sur autre chose que le Stadio Olimpico de Rome. En effet, la Curva Sud, principale association de tifosi de la Louve, compte boycotter la rencontre contre l’OL. La raison ? Des conditions trop répressives du suivi d’un match depuis le stade. Une situation de crise que les çArşı, principaux ultras du Beşiktaş Istanbul, ne connaissent pas. Dans l’enceinte BJK İnönü ce jeudi soir, les supporters des Aigles noirs se préparent à offrir un accueil de gala à leurs joueurs, le tout dans un sacré boucan. D’une, parce que le suspense existe encore à la suite du match nul de l’aller au Pirée (1-1). De deux, parce que l’Olympiakos sera dépourvu de parcage visiteur pour l’occasion. Et pour cause : le club grec est dans le viseur de l’UEFA. Lors de la manche aller déjà, 3000 places de la Gate 7 se retrouvaient vides à la suite des sanctions de l’UEFA relatives à des affrontements contre Osmanlıspor au tour précédent. De quoi donner un avantage de poids au Beşiktaş ce soir.


Un duel de leaders

De toute évidence, il est légitime de penser qu’un affrontement turco-grec soit peu susceptible de susciter l’attention à première vue. Mais à se pencher d’un peu plus près sur l’état de forme des deux équipes, ce match constitue un vrai duel entre deux fortes têtes. D’un côté, le Beşiktaş, champion de Turquie en titre, est actuel leader de la Süper Lig quand les faux frères du Galatasaray et Fenerbahçe se retrouvent largués au classement. Invaincus sur leurs terres depuis sept mois toutes compétitions confondues, les hommes de Seno Gunes peuvent être sûrs de leur force collective. De l’autre, l’Olympiakos Le Pirée, sextuple champion de Grèce en titre, marche sur son championnat national à la manière d’un Olympique lyonnais de la grande époque, même si les dernières semaines ont été plus compliquées. Et si le derby des éternels ennemis arrive dès ce week-end contre le Panathinaïkos, la légende voit ce face-à-face comme une opposition enfin digne de ce nom. Dans ce duel de chef de bandes, il ne doit en rester qu’un.


Aly Cissokho

« Au fait, il devient quoi, Aly Cissokho ? » Voici un homme dont on avait perdu la trace, il faut bien l’avouer. Vendu 15 millions d’euros à l’OL avec l’étiquette d’arrière gauche pétri de talent, Cissokho est depuis début janvier joueur de l’Olympiakos Le Pirée, à vingt-neuf ans. Propriété d’Aston Villa, l’ancien Valencien se retrouve baladé depuis deux saisons par son club en pleine restructuration. Entre un prêt express au FC Porto, une relégation en Championship avec les Villains, une moitié de saison à l’échelon inférieur, et donc ce nouveau prêt pour découvrir les charmes de la Super League hellène avec, en prime, cette médiatisation européenne. Voilà donc sept matchs que le natif de Blois déborde sur son côté et met les fans en confiance par des prestations plutôt abouties. La preuve : Cissokho s’est même permis d’ouvrir son compteur but en Coupe nationale. Avec ce type de progression, l’investissement lyonnais va peut-être finir par trouver une justification.


Ryan Babel

Aussitôt arrivé, aussitôt reparti. Acheté par le Deportivo La Corogne cet été, Ryan Babel ne sera resté que quatre petits mois avant de mettre les voiles, direction le Beşiktaş. Dommage, car l’intégration de l’ailier batave dans le collectif du Depor était une belle réussite : 4 buts en 11 matchs, mais surtout une condition physique enfin retrouvée. Libéré par son club, Babel signe un contrat de deux ans et demi pour toucher la coquette somme de 3,2 millions d’euros. « Pour des raisons familiales, je vais accepter une offre de l’étranger. C’est difficile, car je vis depuis trois mois loin de mes proches. Si je continuais jusque juin, j’aurais continué à être éloigné d’eux. Et puis j’ai ressenti des pressions de leur part afin de revenir. » Vérité ou mensonge face caméra, toujours est-il que la carrière de Babel apparaît comme un immense gâchis, entre instabilité, coups de sang et baisses de forme. Toutefois, ses associations avec Ricardo Quaresma, Talisca, Cenk Tosun ou Vincent Aboubakar, buteur au match aller contre l’Olympiakos, pourraient faire des étincelles. Le Beşiktaş ne s’en plaindrait pas.

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