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Pourquoi Vito Hilton est plus fort que Martín Demichelis

Par Romain Canuti
Pourquoi Vito Hilton est plus fort que Martín Demichelis

Les deux défenseurs ont beau avoir passé la trentaine depuis un petit moment, ils sont toujours dans le onze. C'est plus facile à faire à Montpellier qu'à Manchester City ? Pas sûr.

Si l’on met de côté les historiques du club, qui sont là depuis plus de huit ans et programmés pour finir leurs jours à la Paillade comme Jourdren, Saihi, Souleymane Camara ou encore Joris Marveaux, Vitorino Hilton est le dernier des emblématiques du titre d’il y a trois ans encore au club. Le libéro, qui avait marqué les esprits pour ses premiers matchs en Ligue 1 en 2004 avec Bastia, joue, à bientôt 38 ans, sa cinquième saison dans le club du président Loulou. Une performance sur laquelle personne n’aurait parié en 2011, lorsqu’il a rejoint le club après trois saisons très moyennes avec Marseille. À l’époque, le principal argument de sa venue, c’était avant tout… sa gratuité. Alors que les deux clubs négociaient son transfert aux alentours d’1 million d’euros, l’OM signera un chèque de départ au Brésilien acheté 5 millions en 2008 suite au traumatisme subi par le joueur lors d’un cambriolage. Si les dirigeants phocéens n’ont pas de regret vu le rendement de celui qu’ils ont enrôlé pour lui succéder, Nicolas Nkoulou, ils n’avaient pas parié sur un Hilton qui ramène chez lui une médaille de champion de France. Ni donc sur un Hilton encore titulaire pour la saison 2015-2016 en Ligue 1.

Demichelis gagne face au défenseur le plus cher du monde

La même défiance qui a dû accompagner Martín Demichelis en Angleterre. Longtemps, ce n’était qu’un défenseur central lent, ce genre de joueurs qui empêchait le Bayern de revenir dans les toutes meilleures équipes européennes. Il est parti à Málaga au moment où le club espagnol avait envie de se faire connaître sur la scène européenne, et achetait donc un peu tout ce qui bougeait. Puis, alors qu’il avait signé à l’Atlético Madrid en fin de contrat, il s’est arrangé pour partir le dernier jour du mercato 2013 à Manchester City. Vu qu’il avait déjà 32 ans, nombreux étaient les observateurs à se dire qu’il goûtait à la Premier League pour finir paisiblement sa carrière, offrant à Manuel Pellegrini une belle solution de rechange sur le banc au cas où. Même s’il a coûté l’élimination en Ligue des champions de son équipe en huitième contre Barcelone, l’Argentin a fermé pas mal de bouches. Titulaire sur les deux dernières saisons, il a fini champion d’Angleterre, et a même fait un très bon Mondial, avec une belle prestation en finale contre l’Allemagne. Puis City s’est refait sortir en huitième contre Barcelone l’année dernière, la preuve quelque part que ce n’était pas vraiment de sa faute. Là où ça paraît plus costaud qu’avec Hilton, c’est qu’il a dû se manger la concurrence Lescott, Nastasić, Richards, Mangala, mais aussi les jeunes Rekik et Denayer en attendant Otamendi donc, qui est obligé de dire que signer chez les Citizens était un rêve de gosse pour forcer le destin (alors que bon, lorsqu’il était môme, l’autre club de Manchester se traînait péniblement en deuxième division).

Oui, mais Hilton ne s’est jamais fait vanner par Nicollin quand même…

Forcément, Hilton ne peut pas autant la ramener avec la concurrence de Congré ou El Kaoutari. Mais le Brésilien a quand même traversé les ères René Girard, Jean Fernandez et Rolland Courbis. Trois techniciens aux idées diamétralement opposées, mais qui ne se sont jamais dit qu’ils mettraient bien le dinosaure de côté. Même chose pour la famille Nicollin, jamais la dernière pourtant pour tirer à vue sur tout ce qui bouge. Hilton n’a jamais pris une balle de la part du bon Loulou en quatre ans. Ce qui est une belle performance qu’on ne peut pas uniquement imputer au fait que l’homme des poubelles était trop occupé à baver sur Marcelo Bielsa. Parce qu’entre relance qui peut coûter un but ou expulsion, les prétextes peuvent être servis sur un plateau au patriarche. Qui se serait sûrement lâché sur Demichelis après son fameux match de Ligue des champions, même si c’était Messi en face.

Si vous aimez la Ligue 1…

– Pourquoi Danijel Subašić est meilleur que David de Gea – Pourquoi Florent Balmont est meilleur que Bastian Schweinsteiger

La saison dernière, on pouvait trouver dans la même rubrique :

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