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Pourquoi Pescara va gagner son premier match contre la Fiorentina
Par Steven Oliveira
Après vingt et une journées de championnat, Pescara n'affiche au classement qu'une seule victoire face à Sassuolo. Une rencontre que les Delfini avaient initialement perdu 2-1, avant de la remporter 3-0 sur tapis vert. Par conséquent, Pescara est le dernier club des cinq grands championnats à n'avoir jamais connu la victoire sur le terrain depuis le début de saison. Mais, tout semble indiquer que cela ne sera plus le cas ce mercredi soir après la réception de la Fiorentina.
Parce que Pescara sait battre la Fiorentina
Avant de débarquer en Serie A cet été, Pescara avait déjà fait un séjour dans l’élite italienne lors de la saison 2012-2013. Une saison durant laquelle l’ancien club de Marco Verratti n’a remporté que deux petites rencontres à l’extérieur, dont une contre… la Fiorentina. C’était le 6 janvier 2013, et les Delfini s’étaient imposés 2-0 à Artemio Franchi grâce à des réalisations de Jonathas et Celik. Bon, derrière cette victoire, Pescara n’avait plus remporté la moindre rencontre, terminant la saison à la dernière place après avoir enchaîné dix-sept défaites et deux nuls lors de la phase retour. De là à dire que Pescara va de nouveau battre la Fiorentina et finir la saison avec une seule victoire sur le terrain, il n’y a qu’un pas qu’il faut oser franchir.
Parce que Jean-Christophe Bahebeck sera présent
Le 8 janvier dernier, au moment d’affronter la Fiorentina, les supporters de Pescara ne se faisaient guère d’illusions : comment leur équipe, privée de leur buteur vedette Jean-Christophe Bahebeck pourrait vaincre celle de la Viola ? Heureusement, la neige est passée par là et l’attaquant prêté par le Paris Saint-Germain est désormais totalement guéri de sa blessure à la cuisse. Mieux, pour son retour à la compétition le 22 janvier dernier, le champion du monde U20 s’est offert son second but en Serie A face à Sassuolo – en six rencontres disputées –, après avoir déjà marqué en début de saison contre l’Inter Milan. Deux buts qui ont la particularité commune d’avoir été réalisés à l’Adriatico. Un stade où JCB se sent comme chez lui et où il devrait de nouveau faire trembler les filets contre la Fiorentina.
Parce que la Fiorentina aime aider les plus petits
Quatrième de Serie A en 2013, 2014 et 2015, cinquième la saison dernière, la Viola se retrouve actuellement huitième au classement à déjà huit longueurs de l’Inter Milan (4e). Si les hommes de Paulo Sousa se sont qualifiés aisément pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa, en championnat ils sont beaucoup trop inconstants pour espérer quoi que ce soit. La faute notamment au grand cœur des Florentins et de leur entraîneur portugais. De ce fait, lorsqu’une bête blessée se retrouve sur leur route, ils préfèrent la soigner plutôt que de l’achever de manière sanglante comme leur voisin turinois. Cela à déjà été le cas le 26 octobre dernier lorsque la Viola recevait Crotone et son unique point en neuf journées de championnat. Sympa, la Fiorentina leur en avait offert un second avec un match nul 1-1. Pour ne pas faire de jaloux dans la lutte à dernière place, la Fio va de nouveau laisser briller son adversaire en détresse en lui offrant les trois points cette fois-ci. Avant d’offrir un petit cadeau à Palerme le 30 avril prochain.
Parce que les mathématiques ne trompent pas
Formé à Pescara, Marco Verratti a disputé 74 matchs de championnat avec les Delfini, dont une saison avec l’entraîneur tchèque Zdeněk Zeman. Si l’on y ajoute les deux champions du monde présents dans l’effectif (Massimo Oddo sur le banc et Alberto Gilardino en attaque), ainsi que les 14 défaites en championnat depuis le début de saison, on arrive à 91. Si le département de l’Essonne n’a rien à voir avec Pescara, il faut donc à nouveau ajouter les sept saisons disputées par le club italien dans son histoire, ainsi que le chiffre 4, correspondant aux nombres de nageoires d’un dauphin (une dorsale, deux pectorales et une caudale). Après une petite addition toute simple, on tombe sur le nombre 102, soit la date du 1er février, soir du match Pescara-Fiorentina. Coïncidence ?
Parce que Pescara s’est renforcé durant le mercato hivernal
Si Pescara a vu Alberto Aquilani quitter le navire pour rejoindre celui de Sassuolo, le club italien a vu débarquer un autre ancien Florentin durant le mercato hivernal en la personne d’Alberto Gilardino. Muet durant les six premiers mois de championnat avec Empoli, l’attaquant de trente-quatre ans a donc rejoint Pescara – son dixième club italien depuis le début de sa carrière – afin de prouver qu’il n’a rien perdu de son instinct de buteur. Alors, quoi de mieux que la venue de la Fiorentina pour débloquer son compteur but en Serie A, un club face auquel l’attaquant italien a déjà marqué à trois reprises depuis son premier départ de Florence en janvier 2011. En plus d’Alberto Gilardino, Pescara pourra compter sur Sulley Muntari, lui aussi arrivé cet hiver, afin de gratter des ballons au milieu de terrain et mettre quelques coups au passage pour calmer les ardeurs de Bernardeschi, Kalinić et consorts.
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