- C3
- Barrages
- Résumé
Porto assure, Leipzig et l’Atalanta taille patron
Porto a confirmé ses bonnes dispositions en maîtrisant la Lazio dans son antre, tandis que Séville a réussi à se faire peur à Zagreb. Pour l'Atalanta et le RB Leipzig en revanche, c'était une soirée plutôt faste.
Lazio 2-2 FC Porto
Buts : Immobile (19e) et Cataldi (90e+5) pour les Biancocelesti // Taremi (31re SP) et Uribe (68e) pour les Dragões
Le mur Portoeur. Aussi solide qu’à l’aller (2-1), le FC Porto de Sérgio Conceição a composté son billet pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa, en poussant la Lazio à concéder le nul dans son Stadio Olimpico. Ciro Immobile prend pourtant soin de déposer Pepe (le vétéran portugais) pour venir tromper Diogo Costa sur sa gauche, une minute après avoir vu son premier but initialement annulé pour hors-jeu. Seulement voilà, Mehdi Taremi use de son vice et force Sergej Milinković-Savić à le crocheter. Son penalty, placé petit filet à ras du sol, ne laisse aucune chance à Thomas Strakosha.
Au retour des vestiaires, Luis Alberto répond de manière trop croisée à l’opportunité inouïe de Pepê (le milieu gauche brésilien, homonyme de son coéquipier défenseur). Mais c’est toujours l’Iranien Taremi qui, en bon facteur X, fait la différence : d’une louche délicieuse, le buteur portista trouve Uribe, qui peut enchaîner avec un contrôle poitrine et une reprise du gauche, qui laisse Strakosha de marbre. Jeu, set et match, en dépit d’une belle arête lustrée par Luis Alberto à dix minutes du terme, et d’une égalisation tardive de Danilo Cataldi.
Dinamo Zagreb 1-0 Séville FC
But : Oršić (64e SP) pour les Modri
Espoir vain au bout de l’ennui. Dans une rencontre pleine de léthargie au cœur d’un Maksimir comme souvent feutré, le Dinamo Zagreb a cru pouvoir renverser Séville, grand spécialiste de la Ligue Europa. Du haut de ses 30% de possession de balle, le GNK a surtout balancé des parpaings pour ses attaquants. Mais de manière assez étonnante, les Blanquirrojos ont failli voir le match leur échapper dans la dernière demi-heure. À la suite d’une faute de Marcos Acuña, Mislav Oršić, ancien bourreau de Tottenham, a transformé son penalty. Pour arracher le second pion et la prolongation qui va avec, le Dinamo jette ses dernières forces dans la bataille et obtient une ribambelle de corners. Insuffisant. La chance du champion, encore et toujours, pour les Andalous ?
Real Sociedad 1-3 RB Leipzig
Buts : Zubimendi (67e) pour les Txuri-Urdin // Orbán (39re), An. Silva (59e) et Forsberg (89e) pour les Roten Bullen
Qui dit Leipzig, dit Christopher Nkunku. Étonnant. Largement dominateurs en Allemagne il y a sept jours, les hommes de Domenico Tedesco ont cette fois fait fructifier leur supériorité collective. De nouveau excessivement défensive, et sans doute toujours sonnée par la rouste subie dans le derby basque, la Real Sociedad plonge à la manière de Matthew Ryan dans les pieds de Christopher Nkunku. Le portier australien ferme la porte à André Silva, mais Willi Orbán est le plus prompt sur le cuir.
Forcés de se découvrir, les Txuri-Urdin craquent une seconde fois après une récupération haute de Mohamed Simakan. Le défenseur français se projette et trouve André Silva excentré, qui se met sur son bon pied pour frapper fort sous la barre. Malgré la réduction de l’écart de Martín Zubimendi et la panique côté RBL sur chaque coup de pied arrêté, les Basques laissent définitivement passer leur chance quand Alexander Sørloth dévisse son coup de casque face au but. Dans la minute qui suit ou presque, Forsberg scelle le sort de la double manche, et envoie Leipzig au tour suivant.
Olympiakós 0-3 Atalanta
Buts : Mæhle (40re) et Malinovskyi (67e et 69e) pour la Dea
Ruslan Malinovskyi pour le symbole. Victorieux sur un fil à Bergame grâce à un doublé improbable de son roc albanais Berat Djimsiti, l’Atalanta a balayé la Thrylos et réduit le Karaïskákis au silence. Tout d’abord, une passe laser de Marten De Roon lance Joakim Mæhle dans l’intervalle. Le Danois fait fi du retour de Lala dans ses pieds pour glisser le cuir au fond, en bout de course. L’assise défensive grecque s’effrite, et Malinovskyi, motivé comme jamais par le contexte de guerre en Ukraine, peut frapper froidement. D’abord, Teun Koopmeiners lui assure un couloir de tir idéal pour doubler la marque après une récupération dans les pieds de Mady Camara, puis l’artilleur de Zhytomyr envoie une praline longue distance pleine d’amour en l’honneur de son peuple, quasiment à l’arrêt.
Résultats et classements de la Ligue EuropaPar Alexandre Lazar