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Paris, une répétition et des questions

Par Maxime Brigand et Théo Denmat, au Parc des Princes
Paris, une répétition et des questions

Facile vainqueur d’un quart de finale de Coupe de France rapidement lâché par l’Olympique de Marseille mercredi soir (3-0), le PSG a parfaitement préparé la réception la plus importante de sa saison, prévue mardi prochain face à un Real battu cette semaine en Liga. Assez pour, aussi, filer quelques devoirs à Unai Emery.

Alors, comment ça va sans Neymar ?

Comme d’habitude, beaucoup de bonnes choses. Non pas que l’absence du chat ne permettent aux souris de danser, mais la moindre défection dans le trio offensif du PSG permet tout simplement de mettre en lumière le (deuxième) meilleur joueur parisien depuis le début du championnat. C’est presque à croire que Di María claque un doublé sur chaque pelouse qu’il foule de la semelle, après un début de match pourtant poussif côté Sarr. C’est en permutant à droite à la demi-heure de jeu avec Mbappé qu’il a réellement fait exploser l’OM, tandis que le Francilien demandait à sortir à la suite d’un coup à la cheville, jugé « pas trop grave » par Emery en conférence de presse. « L’idée était de faire entrer Di María dans l’axe pour que Meunier puisse davantage prendre la profondeur. C’est une bonne option » , a-t-il précisé. Après avoir officialisé l’opération du Brésilien en fin de semaine au pays – dans un tweet qui a traversé la tribune de presse à la vitesse d’un cheval au galop –, le problème de Paris réside finalement plus dans la méforme actuelle de Mbappé, qui, malgré son totem d’immunité, pourrait voir débarquer dans son rétro un Draxler définitivement plus à l’aise sur une aile qu’au milieu.


Bon, et quel milieu contre le Real ?

Deux soirées, deux menus, une note commune : un 3-0, sec. Là où Unai Emery avait décidé de coucher sur la table dimanche soir un trio Lo Celso-Diarra-Rabiot, le PSG a débarqué mercredi soir avec une autre triplette : Verratti-Motta-Draxler, au milieu de laquelle Pastore est venu se greffer en remplaçant un Kylian Mbappé légèrement touché à la pause. Résultat ? Un succès, et ce, alors que Thiago Motta est pressenti pour venir tirer sa langue d’entrée mardi prochain face au Real. Un constat clair : Marco Verratti n’est jamais aussi libéré que lorsqu’il est aligné avec son compatriote et ce qu’on a vu en deuxième période mercredi soir nous a ramenés, le temps d’une parenthèse, au 11 mars 2015, soir où le PSG était allé chercher à dix contre onze une qualification héroïque à Stamford Bridge. Absent du déplacement à Madrid, Motta devrait donc venir balancer son expérience et sa culture de la ruse la semaine prochaine, probablement aux côtés de Verratti et Rabiot, ce qui amènerait logiquement la « fluidité » tant recherchée par Emery. Draxler, lui, pourrait ainsi entrer en cours de jeu dans un rôle plus offensif, où il a semblé plus à l’aise face à l’OM. Réponse mardi prochain.


Faut-il se préparer à vivre sans Marquinhos ?

« Lésion grade 1 du quadriceps gauche. » Kezako ? Cette petite ligne sur le communiqué de presse publié mercredi soir par le PSG, c’est le nom de la blessure dont souffre Marquinhos. Autrement dit : pas grand-chose. Le staff médical de Paris se dit confiant concernant sa disponibilité face au Real, tandis qu’après avoir écarté Thiago Silva au match aller, Unai Emery l’a tout simplement titularisé lors de chacun des trois matchs qui ont suivi, contre Strasbourg puis Marseille. C’est d’ailleurs là le gros point d’interrogation du match retour : quels élus formeront la charnière ? Pour l’instant, léger avantage au duo Silva-Kimpembe, l’absence de Marquinhos permettant de gérer les ego. « À 2-0, il fallait penser à Nantes, à Lyon, expliquait Rudi Garcia après le match. Bonne nouvelle : on n’a pas perdu de joueurs, on va s’en tirer avec ces points positifs-là.(…)Il faut que je mette quelques-uns de mes joueurs dans le formol pour qu’ils ne se blessent pas. » Une chose est sûre, Germain préservé, ce n’est pas contre Njie, Ocampos et un demi-Thauvin (sorti à la 58e) que le coach parisien aura pu tirer des leçons définitives.


Le Parc est-il le meilleur karaoké de France ?

C’est peut-être la conclusion la plus définitive de la soirée : si le PSG peut s’acheter n’importe quel produit sur le marché des transferts, ce n’est pas aussi simple de s’acheter un public. Mercredi soir, un vertige : au moment de s’installer sur leur siège, les supporters parisiens ont eu la chance de récupérer un petit fascicule où l’on pouvait retrouver l’ensemble des paroles des chants du club. Mieux, depuis plusieurs mois, la direction a décidé de faire défiler sur les écrans du stade les paroles du mythique Ô Ville Lumière. Forcément, ça fait réagir et tiquer, même si cela fait bien longtemps que l’on a compris qu’il fallait faire le deuil du grand Parc, et ce, malgré le retour d’un peu de chaleur, notamment à Auteuil. Place aux soirées costumées dans un karaoké luxueux, où l’on aura quand même croisé quelques fumis mercredi soir. De belles bougies pour l’anniversaire de Marcel Pagnol.

Par Maxime Brigand et Théo Denmat, au Parc des Princes

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