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  • PSG-Troyes (2-0)

Paris remporte difficilement la guerre de Troyes

Par Alexandre Doskov, au Parc des Princes
Paris remporte difficilement la guerre de Troyes

Dans une petite ambiance, un petit PSG a obtenu une petite victoire contre le promu troyen. Une performance très moyenne pour une équipe de Paris remaniée, mais qui permet aux gars d'Emery de s'envoler au classement.

Paris Saint-Germain 2-0 ESTAC Troyes

Buts : Neymar (73e) et Cavani (90e) pour Paris

On s’était habitué à les voir grimacer, bouder, ronchonner sur le banc de touche du PSG. Au fil des mois, on en avait même oublié qu’il n’y a pas si longtemps, certains d’entre eux étaient titulaires. Trapp, Meunier, Di María et Pastore, devenus des ringards en un rien de temps quand Paris a souillé le dernier mercato, voilà qu’Emery les ressortait de leur boîte le temps d’un froid mercredi soir. Pas peu altruiste, le coach du PSG avait même dégainé Kimpembe et Lo Celso dans son onze. Autre petite surprise de la soirée, le virage Auteuil complètement désert après la condamnation du club pour les fumigènes allumés contre Nice. C’est donc dans un Parc des Princes apaisé, mais pas éteint que la machine parisienne a mis un temps fou à se mettre en branle ; et que le tableau d’affichage a dû attendre la fin de ce triste match pour être secoué. On dira que c’était un peu à cause des trois petits degrés ambiants, tout en applaudissant le match des Troyens qui ont livré un combat intense et acharné.

Pas de penalty-gate, mais pas de but non plus

Le PSG s’attaque à Troyes avec une équipe inédite, mais pas sans envie, qui joue vers l’avant. Sans qu’on sache s’il veut prouver à Emery qu’il peut jouer ou montrer à un autre club qu’il est bouillant et compétitif, Di María est très actif et percute sur son aile. Toujours obsédé par le but, Cavani flaire une sortie approximative de Samassa hors de sa surface pour tenter un coup de folie, mais le gardien de l’ESTAC rattrape sa bêtise en revenant en trombe capter le lob. Après une belle frappe de Di María à la vingtième minute pour chatouiller le poteau, le match prend un grand coup dans l’aile, et le Parc se met à trouver le temps long. Loin d’être coincés dans les cordes, les Troyens montent régulièrement dans le camp d’en face, se permettent des centres bien sentis, et agressent Trapp qui doit répondre présent sur la frappe puissante de Grandsir. En face, Neymar et Pastore répondent par un concours de petits ponts qui fait lever le public, mais ne mène à aucune action concrète. On pense alors que le péno sifflé pour Paris avant la pause débloquera le match. Un moment fou puisque après s’être saisi du ballon, Neymar entend le Parc hurler le nom de Cavani et finit par lâcher l’affaire. Ces deux-là peuvent donc être amis, mais le matador frappe du côté où Samassa avait plongé.

Du Brésil à l’Uruguay

Le spectacle redémarre, et Neymar reprend ses enchaînements dribble joga bonito/perte de balle. Gênée par le pressing haut des Parisiens, l’ESTAC galère à passer la ligne médiane et doit compter sur un bon Samassa qui enchaîne les sorties au sol. Les fautes et les joueurs qui tombent sont les seules animations à l’heure de jeu et Jean-Louis Garcia décide de donner un coup de fouet en balançant un double changement. Pas de quoi changer la physionomie du match, toujours dominé par un PSG qui vampirise le ballon, mais n’en fait strictement rien. Emery doit muscler tout ça alors Di María est remplacé sous les sifflets par Mbappé, et Lo Celso sous des applaudissements timides par Rabiot. Le public devient de plus en plus impatient, Neymar chouine pour un penalty qu’il estime non sifflé, puis se fâche en ouvrant le score d’une lourde frappe croisée du gauche à l’entrée de la surface. Devant au score, mais toujours pas motivés, les Parisiens sont proches d’en prendre un et peuvent dire merci à Trapp, décisif sur la tête de Suk. De plus en plus en difficulté sur les attaques de Paris, Troyes craque à la dernière minute sur une frappe de bourrin de Cavani. La maison parisienne a tenu bon et tout le monde peut rentrer à la maison, surtout les quelques boudeurs qui n’ont pas été à leur avantage ce soir.

Paris (4-3-3) : Trapp – Meunier, Silva, Kimpembe, Kurzawa – Lo Celso (Rabiot, 69e), Verratti, Pastore (Nkunku, 88e) – Di María (Mbappé, 69e), Cavani, Neymar Troyes (4-3-3) : Samassa – Traoré, Herelle, Giraudon, Deplagne – Khaoui (Nivet, 61e), Bellugou (Pelé, 79e), Azamoum – Darbion, Niane (Suk ,61e), Grandsir

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Par Alexandre Doskov, au Parc des Princes

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