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  • Chelsea-Everton (3-3)

Match nul de folie au Bridge

Par Florian Cadu
Match nul de folie au Bridge

Après une affreuse première mi-temps sans but, Chelsea et Everton se sont réveillés en seconde. Les Blues, toujours 14e, étaient menés jusqu'à la 90e avant de revenir au score à la dernière minute.

Chelsea FC 3-3 Everton FC

Buts : Costa (64e), Fàbregas (66e) et Terry (99e) pour Chelsea ; Terry CSC 49(e), Mirallas (56e) et Mori (90e) pour Everton

« Ennui : Lassitude morale, impression de vide engendrant la mélancolie, produites par le désœuvrement, le manque d’intérêt, la monotonie. Exemple : Je regarde le match de football Chelsea / Everton et je meurs d’ennui devant ma télévision. » La définition du Larousse, certes un peu modifiée, sied parfaitement à ce qu’ont pu montrer Blues et Toffees lors des 45 premières minutes. Deux tirs cadrés, zéro but, des joueurs offensifs pas inspirés, des occasions aussi rares que les victoires de Chelsea en championnat : il ne faisait pas bon être à Stamford Bridge lors de la première période.

Heureusement, la folle seconde partie de la rencontre a montré tout le contraire. Les deux buts d’Everton ont débridé une partie qui n’avait pas encore commencé et qui a vu les Londoniens remonter le score, avant d’encaisser un nouveau but à la 90e et d’égaliser à la dernière minute. À se demander ce qu’ont avalé les 22 acteurs à la pause. Le partage des points ne fait cependant les affaires de personne, Chelsea restant 14e à quatre points de son adversaire du jour, 11e.

L’heure de la sieste

Pour faire face aux muscles des Toffees, Hiddink choisit de densifier son milieu de terrain. La solide doublette Matić / Mikel est donc alignée, Fàbregas remontant d’un cran en lieu et place d’Oscar. Désormais considéré comme un véritable titulaire, Zouma compose la charnière centrale avec Terry. Everton s’avance dans une compo classique, avec l’imposant Lukaku en pointe, Stones en patron de la défense et Barkley en meneur de jeu. Comme attendu, le début de la partie est hachée : gros combats physiques, quelques fautes et peu de frappes. Le premier tir cadré signé Willian intervient après le quart d’heure de jeu, la première occasion semi-dangereuse quelques minutes plus tard pour les Toffees.

Sous une grosse intensité, le ballon circule quand même pas mal entre les deux cages, la possession est partagée (quoiqu’un peu dominée par les Blues) et Willian est partout. Le jeu dos au but des deux montres de devant, Costa et Lukaku, gênent beaucoup, mais les deux loustics ne sont pas assez entourés. Et comme Terry, Zouma, Stones et Jagielka se montrent bien présents, bah ça donne une rencontre assez fermée. Quand bien même Mirallas trouve le moyen de créer le décalage, Courtois fait le boulot.

Le réveil a sonné

Les deux équipes jouant pour ne pas perdre, aucun changement n’est réalisé à la pause. Pourtant, Lukaku et les siens ouvrent tout de même le score. Pas sur un tir ou un exploit personnel, non, mais sur un ridicule CSC de Terry. Un poteau de Barkley plus tard, Hiddink prend enfin une décision au service du jeu, en remplaçant Matić par Oscar. Manque de pot, Mirallas double le score juste après grâce à un superbe enchaînement. Suffisant pour que Costa commence à aboyer sur un peu tout le monde.

Sauf que quand l’Espagnol met sa colère au profit de la performance, ça change les choses, surtout quand il est aidé par son partenaire de sélection : sur une belle passe en profondeur de Fàbregas, Costa se joue de son garde du corps, dribble Howard et réduit la marque. Le passeur devient ensuite buteur, en égalisant de près avec réussite. Le tout en l’espace de deux minutes ! Les actions s’enchaînent alors et personne n’arrive à convertir la balle de match. Pendant qu’Oviedo sort sur civière, Kenedy supplée Pedro, bien moins en vue que ses deux potes spanish. Costa, lui aussi blessé, est contraint de laisser son poste à Rémy, tandis que Mirallas sort pour Piennar. Qui va profiter de tous ces changements plus ou moins contraints ? Aucune des deux team, se dit-on en voyant l’horloge tourner. C’est sans compter sur Mori, sorti du banc pour remplacer Oviedo, qui donne la victoire aux Toffees à la dernière minute. Et voilà que l’improbable se produit : Terry, capitaine valeureux, arrache le match nul à la 99e, gardant l’invincibilité de son coach ! Incroyable. Que les spectateurs du Bridge sèchent leurs larmes : s’ils connaissent bien la définition de l’ennui cette saison, ils ont aujourd’hui appris celle de la distraction.

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