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Manchester City, plus dur est la chute après la défaite contre Lyon

Par Florian Cadu
Manchester City, plus dur est la chute après la défaite contre Lyon

En s'inclinant contre l'Olympique lyonnais en quarts de finale de Ligue des champions, Manchester City a montré qu'il n'avait pas vraiment évolué sur la scène européenne. Un comble, en sachant que l'objectif prioritaire de l'équipe de Pep Guardiola est la C1. Épreuve dans laquelle elle n'a jamais atteint le dernier carré avec l'entraîneur espagnol.

69e minute, à l’Estádio José Alvalade XXI de Lisbonne. En ce 16 août 2020, l’Olympique lyonnais bouscule Manchester City en quarts de finale de Ligue des champions. Mais le favori de la rencontre remet les pendules à l’heure au plus grand désarroi de l’outsider, Kevin De Bruyne égalisant du droit à un gros quart d’heure du terme. Tout rentre donc dans l’ordre : les Anglais vont sortir les Français comme tout le monde l’attend, et les médias britanniques vont pouvoir se pignoler sur le choc contre Bayern Munich dont ils parlent depuis la qualification des Bavarois dans le dernier carré de l’épreuve. Comme si tout était déjà établi, comme si l’équipe de Pep Guardiola ne pouvait pas chuter contre celle de Rudi Garcia.

Sauf que finalement, les Rhodaniens continuent de déjouer les pronostics… et à la suite d’un doublé de l’entrant Moussa Dembélé, le deuxième de Premier League doit se résoudre à l’évidence : il est éliminé de la C1, son objectif prioritaire depuis 2018 et son premier titre de champion avec le coach espagnol. Une sortie de route dans l’épreuve qui, malgré les circonstances (contexte de crise sanitaire, influence sur les organismes, match à élimination directe sans double confrontation…), fait encore davantage de bruit que les précédentes. Parce que l’OL est un adversaire supposé largement plus faible, et parce que les Skyblues auraient dû emmagasiner de l’expérience européenne avec le temps et l’arrivée du Catalan. Or, cet échec apparaît comme la preuve du contraire.

La zone de vérité, principe de base

En 2018-2019, la déception était excusable : City s’était fait avoir par Tottenham et la VAR après un scénario fou. En 2017-2018, c’est Liverpool qui avait chassé Manchester, alors que Monaco l’avait renversé avec un Kylian Mbappé qui montrait tout juste son museau. Ce samedi, la donne semble franchement différente : les Skyblues étaient parfaitement au courant du plan tactique lyonnais (un 3-5-2 déjà utilisé contre la Juventus au tour précédent, et devant le Paris Saint-Germain en finale de Coupe de France) et connaissaient les pièges qui minent un parcours vers la coupe aux grandes oreilles.

Le savoir est une arme, paraît-il. Faut-il seulement l’utiliser à bon escient. Réalisme, efficacité, détermination : comment aller au bout, si on laisse en route ces trois armes indispensables ? Face à l’OL, les Anglais ont disposé des outils pour se qualifier : plus de 70% de possession, 636 passes contre 256, 551 réussies contre 178, 9 occasions contre 3 (!), 18 tirs à 7 (7 cadrés à 6), 11 corners à 3, 26 centres à 5, 65 duels gagnés à 43… Oui, Raheem Sterling et ses potes avaient tout ce qu’il faut sur le papier pour passer tranquillement.

City connaît bien cette compétition, paraît-il…

Guardiola, déjà pointé du doigt, n’a pas dit autre chose en conférence de presse : « On a eu du mal pendant les quinze-vingt premières minutes pour trouver des espaces et attaquer, on a commencé à très bien jouer les quinze dernières de la première période. L’adversaire était très costaud sur le plan défensif, mais un jour, on arrivera peut-être à passer en demi-finales… On connaît bien cette compétition, on peut faire de très belles actions, mais il faut concrétiser. On a fait une grosse erreur sur le deuxième but, mais les statistiques montrent qu’on a été très bons. Je pense qu’on a fait un meilleur match que l’adversaire, dans tous les domaines. »

En prononçant ces paroles franches, l’ancien coach de Barcelone pose exactement le doigt sur ce qui ne va pas. Avec honnêteté : s’il s’est amélioré dans le jeu, Manchester n’a en vérité pas évolué sur la scène européenne et peut se faire avoir comme un bleu contre bien moins fort que lui. Étonnant, quand on peut compter sur un tel effectif et qu’on dépense chaque été des centaines de millions sur le marché des transferts. De quoi tout balayer ? Non. Mais de quoi perdre patience, à n’en pas douter.

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