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  • PSG-Waasland-Beveren (7-0)

Lucas Pirard : « C’est peut-être la seule fois que je joue contre le PSG »

Propos recueillis par Maxime Renaudet
Lucas Pirard : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>C’est peut-être la seule fois que je joue contre le PSG<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Portier de Waasland-Beveren pendant la moitié de la rencontre qui opposait le club belge au PSG ce samedi (7-0), Lucas Pirard a encaissé deux penaltys. L'occasion pour lui de se frotter à Neymar et d'essayer de le déstabiliser en lui indiquant où tirer. Raté, le Brésilien l'a eu à contre-pied, avant de faire une combinaison étonnante avec Icardi sur le second. Retour avec le principal intéressé sur ce match dans le match.

Salut Lucas. Comment s’est passé le retour de Paris avec sept buts dans les valises ? Ça s’est bien passé. Tout le monde a pris du plaisir et on a essayé de profiter car ce n’est pas tous les jours qu’on peut jouer contre Paris. Je pense que tout le monde était content, car on a eu des maillots, on a pris des photos… Le lendemain, on s’est peu un peu promenés dans Paris avec le groupe, c’était bien, il faisait beau, puis on est rentrés en Belgique dans l’après-midi.

Vous vous doutiez qu’en jouant 120 minutes contre le PSG, le score risquait d’être plus élevé ? Oui, c’est sûr. Déjà que 90 minutes c’est beaucoup, alors jouer quatre fois trente minutes… En plus, on avait vu le score contre Le Havre, ils avaient joué 90 minutes et en avaient pris neuf, donc on s’est dit que, pour nous, ça allait être chaud. Et finalement, on en a pris moins. On s’est même créé quelques petites occasions et on a essayé de jouer notre jeu. Même si, évidemment, contre une équipe comme le PSG, ce n’est pas facile.

Je lui ai désigné ma droite avec mon doigt pour tenter de le déstabiliser un peu. Mais finalement, il tire tellement bien, qu’il m’a pris à contre-pied.

Vous avez concédé l’ouverture du score sur un but contre son camp, avant que Neymar marque sur penalty cinq minutes plus tard. Raconte-nous la scène.À la base, déjà, j’avais vu quelques penaltys de Neymar. J’avais remarqué deux choses : qu’il attend toujours le dernier moment pour voir où le gardien plonge et qu’il n’a pas vraiment de côté préféré. Avant le penalty, je m’étais dit que j’allais essayer d’attendre le maximum. Je lui ai désigné ma droite avec mon doigt pour tenter de le déstabiliser un peu. Mais finalement, il tire tellement bien, qu’il m’a pris à contre-pied. Après, il m’a fait un petit sourire, c’était agréable.

Pourquoi ne pas avoir plongé de ce côté-là du coup ?Ce n’était pas forcément pour que moi, j’aille de ce côté-là, mais plutôt pour l’inciter. Je me suis dit : « Je lui indique où il va frapper, et il va peut-être tirer de l’autre côté… » Sur le moment, je voulais vraiment attendre le dernier moment, mais à ce jeu-là, il a été plus fort que moi, car il attend vraiment très longtemps. Puis, sa course était très très lente, donc pour le gardien, c’est vraiment difficile. En revoyant le but, on voit que je suis un peu dépité, car j’ai attendu le maximum de temps que je pouvais, mais il m’a quand même battu.

Est-ce qu’avant un amical comme celui-ci, on prépare les penaltys ? Oui, surtout quand on joue contre une équipe comme ça. Les moindres détails peuvent être importants. Après, c’est Neymar, pour lui c’est facile de tirer un penalty. Mais pour nous, les gardiens, c’est difficile.

Dans sa façon de venir au ballon, je savais qu’il n’allait pas vraiment tirer. Finalement, il a fait une passe pour Icardi.

Après son premier penalty, il y a une petite accolade entre vous deux. On a le droit de rigoler même quand on est menés 2-0 ? Je pense que ça fait partie du jeu. C’est mieux de rester positif. Si le joueur en face vient te checker ou quoi, je ne vais pas faire le fâché (sic). Je pense que c’est un jeu. Certes, c’est important, mais pour nous, c’est un jeu, il faut s’amuser. C’est peut-être la seule fois que je jouerai contre le PSG et Neymar… Donc j’ai pris ça avec le sourire.

À la 47e minute de jeu, un nouveau penalty est accordé au PSG. Mais les rôles sont cette fois-ci inversés. Oui, sur le deuxième penalty, c’est lui qui me demande si je veux qu’il la mette à gauche ou à droite. Là, je lui dis : « Comme tu veux… » Mais dans sa façon de venir au ballon, je savais qu’il n’allait pas vraiment tirer. Finalement, il a fait une passe pour Icardi.

Tu t’y attendais, donc, à cette combinaison ? Au début, non, mais quand il a commencé à s’élancer, oui, car j’ai vu que sa course était différente. En plus, avant de tirer son penalty, il parlait un peu avec ses coéquipiers derrière lui. Il avait préparé son coup à mon avis.

C’est la première fois qu’on te fait ce coup-là ? Oui, c’est la première fois. Ça montre que pour eux, c’était plus un match d’entraînement qu’autre chose.

Ça aurait pu être raté comme Thierry Henry et Robert Pirès avec Arsenal, parce que la passe n’était pas non plus extraordinaire… Icardi était quand même un peu désaxé.

Sur ce deuxième penalty, on remarque que tes défenseurs sont un peu à la traîne.Oui. Après, dans le bus, on parlait de ça avec mes coéquipiers. Parce que sur l’action, j’ai l’impression que la passe de Neymar n’est pas très très bonne, en fait, et que mes joueurs ne sont pas loin de l’avoir. Mais ils m’ont dit qu’ils n’y avaient pas cru à fond et que s’ils y étaient allés, ils n’auraient pas pu avoir le ballon. Ça aurait pu être raté comme Thierry Henry et Robert Pirès avec Arsenal, parce que la passe n’était pas non plus extraordinaire… Icardi était quand même un peu désaxé.

Un peu avant ce but, Bizimana met à terre Neymar par derrière. Ça commence à s’échauffer un peu et après ça, en guise de vengeance, Bizimana se prend des coups de partout. On a eu l’impression que ça allait partir en sucette…Ouais. Je pense que c’est un peu comme chaque joueur qui va affronter Neymar ou Mbappé, peu importe. Quand on est sur le terrain, qu’un joueur en face nous nargue un peu avec des gestes techniques, je pense que le joueur en a marre à un moment, et ça prend le dessus, même si je ne pense pas que ce soit méchant. Il nargue les joueurs, donc c’est ça qui embête les adversaires d’après moi.

Comme lorsque Neymar, excentré sur la gauche, enchaîne les dribbles avant de faire une passe aveugle ?Voilà, c’est là qu’on voit que ce sont des joueurs incroyables. On va dire qu’on ne joue pas au même niveau. Mais moi, quand je suis dans les cages et que je vois ça, je suis encore plus impressionné que si j’étais derrière ma télé, car je me rends compte de la vitesse avec laquelle ils le font. Franchement, on a quand même été assez surpris par leur vitesse d’exécution et leur niveau après seulement un match de préparation.

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Propos recueillis par Maxime Renaudet

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