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Liverpool crucifie Monterrey grâce à Firmino

Par Douglas de Graaf
Liverpool crucifie Monterrey grâce à Firmino

À Doha, Liverpool a rempli sa mission en franchissant l'obstacle Monterrey en demi-finale de la Coupe du monde des clubs, ce mercredi (2-1). Mais que ce fut dur pour des Reds complètement déboussolés par le jeu direct et ultrarapide des Mexicains, cruellement éliminés par un but de Firmino dans le temps additionnel.

Liverpool 2-1 Monterrey

Buts : Keïta (12e, Firmino (90e) pour Liverpool // Funes (14e) pour Monterrey

Ce Liverpool a quand même quelque chose d’incroyable. Champion de l’intensité en Europe, capable d’inspirer la crainte à n’importe quel grand du Vieux Continent, le club de Jürgen Klopp peut rouler sur n’importe qui, n’importe quand. Mais alors qu’on promettait la même entreprise de démolition à Monterrey, en demi-finales de la Coupe du monde des clubs ce mercredi, c’est en fait le club mexicain qui a donné la leçon aux géants Reds. En imposant leur jeu, direct et basé sur la recherche instantanée de la profondeur, les Mexicains ont à la fois trouvé les clés pour faire chanceler les Scousers tout en contournant leur redoutable gegenpressing. Fort, très fort de la part des hommes d’Antonio Mohamed, sauf que même sans solution et poussé dans ses retranchements, Liverpool trouve le moyen de gagner. Cette fois-ci grâce au coaching et à Roberto Firmino, buteur dans le temps additionnel (2-1). Cruel pour Monterrey, qui se contentera de la petite finale, tandis que les Anglais iront chercher un nouveau titre face à Flamengo, samedi.

Monterrayon de soleil

Pas venu pour plaisanter, au contraire de Rayados davantage préoccupés par leur finale du championnat mexicain, Liverpool met direct la main sur le cuir. Un cuir que les Reds jalousent à tel point qu’il faut attendre la dix-neuvième minute pour voir Monterrey aligner sa première séquence de plus de trois passes. Mais les Bleu et Blanc s’en moquent bien, eux dont le fonds de commerce consiste justement à « sauter les lignes pour arriver directement dans le camp adverse(…), sans trop de possession, droit au but » selon leur entraîneur Antonio Mohamed. Une tactique simple et efficace, qui porte remarquablement bien ses fruits contre un Liverpool remanié derrière (Milner à droite, Henderson et Gómez en charnière). Passé 12 premières minutes où les Scousers font valoir leur supériorité technique, concrétisée par un but de Naby Keïta sur une passe géniale de Mohamed Salah dans l’intervalle (1-0, 12e), Monterrey peut commencer son entreprise de pilonnage de la profondeur dans le dos de la défense anglaise.

Paradoxalement, l’égalisation presque consécutive à l’ouverture du score arrive sur phase arrêtée, après deux têtes mexicaines, un tir repoussé par Alisson et une reprise de Funes Mori en renard des surfaces (1-1, 14e). Mais c’est surtout en balançant d’incessants javelots derrière la nuque d’Henderson et consorts que les Albiazules se montrent le plus dangereux. Le trentenaire Dorlan Pabón, notamment, enquiquine terriblement un Andy Robertson qui passe son temps à se lancer à la poursuite de son voleur. Mais par deux fois (27e, 37e), Alisson fait le boulot pour stopper les tentatives de braquage du Colombien. Surtout, cette stratégie permet aux vainqueurs de la Ligue des champions de la CONCACAF de trouver une parade idéale face au si redouté gegenpressing des Reds. Acculés, les hommes de Jürgen Klopp trouvent alors refuge dans la possession et terminent mieux la première période, mais Marcelo Barovero est vigilant devant Milner et Keïta.

Jürgen Klopp, ce génie du coaching

La pause ne modifie en rien la confrontation de style à l’œuvre, ni les ardeurs des attaquants mexicains. Déboussolé, Liverpool ne trouve toujours aucune solution face aux flèches tirées par les archers d’Amérique centrale. Pendant que la défense des Rayados, gardée par l’impressionnant Nicolas Sánchez, ne croule pas sous le travail, celle des Reds reste constamment sous pression. Malheureusement pour les Mexicains, c’est le récent « Ballon d’or des gardiens » Alisson qui se dresse face à eux. Même l’entrée en jeu de Sadio Mané ne perturbera pas outre-mesure les coéquipiers du bombardier Leonel Vangioni. En revanche, celles de Trent Alexander-Arnold et de Roberto Firmino vont se révéler de véritables game changers, lorsque le premier offre le but de la gagne inespéré au second dans le temps additionnel (2-1, 90e). Une victoire pas loin d’être un hold-up et si cruelle pour cette astucieuse équipe de Monterrey qui a réussi, l’espace d’un match, à faire passer l’ogre Liverpool pour un chaton sans repères.


Liverpool (4-3-3) : Alisson – Milner (74e, Alexander-Arnold), Gómez, Henderson, Robertson – Keita, Lallana, Shaqiri (68e, Mané) – Salah, Origi (85e, Firmino), Oxlade-Chamberlain. Entraîneur : Jürgen Klopp.

Monterrey (4-5-1) : Barovero – Medina, Montes (79e, Layún), Sánchez, Vangioni – Pabón (82e, Meza), Rodríguez, Pizarro, Ortiz, Gallardo – Funes. Entraîneur : Antonio Mohamed.

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