Les notes du PSG contre Lyon

Keylor Navas

Toujours avec ce flow escobaresque, Keylor a brûlé douze fois moins de calories que Lopes pour un meilleur résultat. Les soirées du gringo se suivent et se ressemblent : petit match pépouz, arrêt de la victoire, trophée puis cigare & musique.

Layvin Kurzawa

Pas vu, donc on met un lien vers le générique d’Oggy et les Cafards.

Thiago, c’est le petit qui joue avec les grands et se fait mal toutes les cinq minutes. Le lendemain, il revient plein d’espoir, puis se refait mal. Mais un beau jour, le niño refuse de sortir du city et tient sa place coûte que coûte : petit Thiago est devenu grand… Non, évidemment. Remplacé par Paredes (91^e).

Un Presko taille patron qui s’est mis tous les attaquants lyonnais dans le falzar. Le titi squatte souvent la salle et ça se voit, reste à savoir pourquoi il remonte son short jusqu’aux testicules.

Mitchel Bakker

Il ressemble aux entraîneurs de Football Manager mal modélisés avec des têtes de base. Il s’est aussi fait mélanger sur son côté gauche de temps en temps. Quelques interventions propres, musclées et autoritaires : la Gestapo moderne. Mea culpa immédiat.

Le M a chanté en bords de Seine sans pour autant être au paradis. Son rôle de 6 très ingrat ne lui permet pas de toucher beaucoup de ballons, mais ça dissuade énormément. Remplacé par Abdou Diallo (113^e).

Des pieds de sorcier, mais une condition physique de septuagénaire : l’Albus Dumbledore du ballon rond.

Idrissa Gueye

Une frappe de plombier-serrurier à la 40^e, puis Idrissa a disparu comme les pères de famille qui partent acheter des clopes. Remplacé par Herrera (58^e), lui aussi pas folichon.

Donnez-lui un pied droit et cet homme est le GOAT, mais retirez-lui son pied gauche et il ramasse les ballons aux Costières. Une belle activité à l’image de ce sprint à la 120^e, presque récompensé d’un penalty.

Neymar

Pas mal d’espaces laissés par les Lyonnais au Ney, un peu comme si on donnait de l’huile à un obèse. Malheureusement, le Brésilien n’en a pas profité à cause de petites imprécisions techniques, habituellement rarissimes.

Mauro Icardi

Il vit finition, bouffe finition, fait l’amour et crie finition, mais quand il s’agit de participer à l’effort collectif, c’est non. Remplacé par Sarabia (58^e) qui aura rapidement fait plus, sans trop forcer.