- Coupe de France
- Quarts
- PSG-OM (3-0)
Les notes du PSG contre l’OM
Face au non-match des Marseillais, Ángel Di María et Julian Draxler ont fait la différence sans forcer leur talent.
Paris Saint-Germain
Trapp (?) : Une soirée banale pour Kevin. Il a bayé aux corneilles à s’en déboîter la mâchoire. Mais sur le terrain cette fois-ci, pas sur le banc.
Meunier (5,5) : Dans son couloir, c’est Zone interdite. Ophélie Meunier. Remplacé pour les dix dernière minutes par Rabiot (79e), qui est venu faire flotter ses petites bouclettes.
Thiago Silva (7) : Un maître-chien assez autoritaire qui a fermement tenu en laisse le clébard fou Clinton.
Kimpembe (7) : Vu la manière dont il s’obstine à ratisser tous les ballons et à les caresser lorsqu’il faut relancer, on sent bien qu’il tient à la balle comme à la Presnel de ses yeux. Mignon.
Berchiche (5,5) : Solide qui tient au corps, mais qui manque parfois de jugeote pour réellement peser. Yuri pois chiche.
Verratti (6,5) : Il a tellement joué dans un fauteuil qu’il y a laissé l’empreinte de ses petites fesses. Gros feignant.
Thiago Motta (6) : Du charisme, une aura de grand méchant qui peut compter sur ses potes en cas d’embrouille. Thiago Motard, mais qui peine à mettre les gaz. Remplacé par Diarra (74e), qui a pu s’amuser cinq minutes avant de retrouver une vieille connaissance, le poste de latéral droit. Retour vers le futur.
Draxler (7) : Des contrôles orientés soyeux et des tentatives de retournés acrobatiques dingues qui donnent envie de se prendre pour Jean-Charles Sabattier et crier « Youliane Draxlaaaaa ! » . Mériterait d’être vu un peu plus haut sur le terrain.
Mbappé (6) : Un crâne rasé, beaucoup de confiance en lui, énormément de vitesse et des coups reçus. Fast and Furious. Remplacé dès la mi-temps par Pastore (6,5). « J’ai marqué un but, mais Gordon Banks l’a arrêté » avait dit Pelé du gardien anglais. L’Argentin pourra dire la même chose de Steve Mandanda. Sauf que cet arrêt devant Pastore ne servira à rien.
Cavani (6,5) : Plein de grands gestes des bras, une réelle débauche d’énergie, et ça finit toujours par payer. Voilà un acteur qui donne beaucoup pour avoir l’approbation de son public. Edi Murphy.
Par Kevin Charnay