Les notes du Paris Saint-Germain contre Naples

Gianluigi Buffon

Devant rattraper la bourde de son capitaine et impuissant sur le penalty d’Insigne, l’Italien a pendant de longues minutes tenu la baraque dans un stade qui le honnit. Un caillou dans leur Botte.

Face à la hausse des prix des carburants, le Brésilien s’est attelé à forer lui-même ses puits de pétrole à coups de têtes piquées dans le gazon du San Paolo. Cela n’a pas suffi pour cacher son compatriote coupable sur l’égalisation.

« C’est particulier, c’est toujours difficile de gagner (à Naples). Je ne me souviens plus si j’ai déjà gagné là-bas avec l’AC Milan, mais je ne pense pas. Les matchs ne sont jamais finis là-bas. Si on a deux buts d’avance et qu’ils marquent, c’est la guerre. Il faudra être concentrés. Contre Lille, jusqu’au premier but, on a été bons, puis cela a été plus difficile. En Ligue des champions, on ne peut pas leur donner cette possibilité, car sinon, ils vont nous faire mal. » O Monstro n’aime pas être contredit, il a donc mis sa prédiction en application en un contrôle foireux.

Un tacle saignant, un contre désespéré et un tour dans les airs sur ses épaules : Thilo n’était pas là pour câliner Callejón. Juste pour rosser José. Remplacé par Éric-Maxim Choupo-Moting (90^e+1) pour passer la pommade.

Thomas Meunier

Comme le nombre de touches de balle en trop sur la première occasion parisienne, où au lieu de frapper, il a préféré décaler un Neymar déjà planqué derrière la ligne de but. Plutôt que Meunier l’évidence, il a laissé sa place à Kimpembe (72^e) qui devait avoir les étiquettes qui le démangeaient pour se rouler à ce point dans la pelouse.

Quel plaisir de voir un homme découvrir son vrai visage dans une soirée comme celle-là. Oui, depuis le début, Juan était droitier et est meilleur à la réception qu’à l’origine d’un centre.

Marco a semblé se noyer face aux tournées payées par Hamšík et Allan. Mais il a retenu la leçon : il rentrera à pied ce soir.

Julian Draxler

Une vraie faculté à reprendre les titres un peu fades d’Adrien Rabiot avec un style faussement suave, même si cette barrette dans les cheveux et son ukulélé ont fini par fatiguer tout le monde. Julian Doré.

Il paraît qu’il était sur le terrain, mais mieux vaut attendre les révélations de Mediapart pour lever le voile sur cette affaire. Remplacé par Edinson Cavani (77^e) pour son jubilé.

Neymar

Comme le nombre de secondes qui ont paru des heures, lorsqu’il s’est mis à jouer à 1,2,3 soleil avec Maksimović avant de ré-accélérer. Dommage que sa maîtrise de l’espace-temps ne lui ait pas permis d’ajuster ses passes latérales et d’aller toucher le mur avant les autres.

Meilleur Monégasque de la soirée.