- C1
- Finale
- Bayern-PSG (0-1)
Les notes du Bayern Munich contre le PSG
Champion d'Europe pour la sixième fois de son histoire, le Bayern Munich peut remercier l'indestructible Neuer et le délicieux Kimmich. Sans oublier bien sûr l'ancien Parisien Coman, assassin face à son club formateur. La victoire est en eux.
Gardien
Manuel Neuer
Le colosse a osé jeter un œil au trophée suprême, lors de son entrée officielle sur la pelouse. Mauvais signe ? Non. La superstition, Neuer s’en cogne à l’heure de mettre Paris en bouteille. Stratosphérique devant Neymar, canalisateur devant Mbappé, imperturbable devant Marquinhos. La preuve que si un gardien ne peut pas faire gagner son équipe, il est capable de la maintenir en vie.
1582 note(s)
Défenseurs
Joshua Kimmich
Maîtriser le grand écart est un exercice difficile à réaliser, pour tout homme normalement constitué. Le faire pour défendre devant la percussion de Kylian Mbappé est la marque des grands hommes. Mais adresser un centre au second poteau avec supplément velours, cela marque forcément les esprits. Joshua Gimmick.
1316 note(s)
Jérôme Boateng
Après la chute face à Messi en 2015, il y a eu le claquage face à Mbappé en 2020. Au moins, son calvaire aura duré moins longtemps. Remplacé par Niklas Süle (25e, 6), asymptomatique au stress.
1090 note(s)
David Alaba
Au petit jeu des David, le PSG a préféré embaucher N’Gog plutôt que Trezeguet pour planter des buts. Forcément, ce prénom avait une vengeance à prendre pour sanctionner cette faute majeure. Alaba est donc un plat qui se mange froid.
1202 note(s)
Alphonso Davies
Le Canadien voulait échanger son maillot avec Leo Messi en quarts de finale, il repartira avec une C1 dans la poche. Plus que jamais, le monde est à lui. Alphonso Pacino.
1306 note(s)
Milieux
Thiago Alcántara
Ce soir à Lisbonne, un Thiago devait avoir les larmes aux yeux pendant que l’autre allait lever les bras au ciel. Et comme ce monde est cruel, les météorites rouge feu sont sans scrupule au moment d’éjecter les dinosaures de la planète.
1430 note(s)
Leon Goretzka
Homme de poigne devant Mbappé puis Herrera, il aura passé le match dans l’ombre, mais pas en restant derrière les barreaux. Luc Besson pensait avoir laissé Léon dans sa filmographie, sauf que le nettoyeur est revenu faire des siennes sans ses lunettes noires.
1232 note(s)
Kingsley Coman
Il s’est fait marcher sur les pieds par Müller, et bousculer par Kehrer. N’empêche qu’en fin de compte, l’ancien Parisien a choisi le moment opportun pour briser le cœur de son ex. « Pas de sentiments, que des centimètres ». Remplacé par Ivan Perišić (68e), mieux que Périscope.
1356 note(s)
Serge Gnabry
Timide en première période, il est apparu au moment de poser ses crampons sur la cheville de Neymar. La vérité, Serge ? C’était nul. Remplacé par Philippe Coutinho (68e), bien content d’avoir quitté le Barça le temps d’une saison.
1229 note(s)
Thomas Müller
Aussi emmerdeur que Jacques Brel face à Lino Ventura. Le poux dans la crinière du lion, l’aiguille dans la botte d’une tchoin. Bref, Müller est un casse-bonbon qui sait où il veut aller : sur le toit de l’Europe. Gagné.
1230 note(s)
Attaquants
Robert Lewandowski
« Parce qu’on aime ça, parce qu’on aime ça. Poteau, parce qu’on aime ça… » Manque de bol pour Lewangolski, Oxmo Puccino est un pur titi parisien. Et frapper vite, ça ne veut pas dire frapper bien.
1268 note(s)
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Par Antoine Donnarieix
