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- Lyon-Zénith (1-1)
Les notes de Lyon-Zénith
Mené au score à cause d'un jeu d'acteur parfait de Serdar Azmoun, Lyon a su réagir grâce à l'inévitable Depay. Mais le club rhodanien, qui aurait pu être puni pour sa fébrilité défensive, a été tenu en échec par la solidité de la muraille russe. Koné et Marcelo ont coulé, Depay et Reine-Adelaïde ont surnagé. Ivanović, lui, s'est rappelé à notre bon souvenir.
Milieux
Jeff Reine-Adelaïde
Seul milieu actif en début de match et constant tout au long de la partie, le jeune Jeff a réalisé une démonstration. Performant à la création, précis dans ses passes, tranchant dans ses courses, Reine-Adelaïde est monté sur le trône du milieu, à 21 ans seulement. Tanguy ne manque déjà plus au foyer familial : papa Aulas a trouvé son nouveau prodige.
145 note(s)
Memphis Depay
Fidèle à son statut, Depay a été le seul dynamiteur du jeu lyonnais : après un début de match plein de fausses notes, Memphis a réglé les beats et a donné le tempo. Dangereux dans ses transmissions et sur ses coups francs, le Néerlandais a également eu la bonne idée de transformer son penalty pour sauver l’OL d’un naufrage. MC Depay.
151 note(s)
Wilmar Barrios
Premier récupérateur et rampe de lancement des contre-attaques russes, Wilmar Barrios a simplifié la tâche de son équipe sans résoudre l’équation. Pas celle du milieu lyonnais, qui a sans doute beaucoup à apprendre du joueur colombien. Professeur Barrios.
52 note(s)
Magomed Ozdoev
Entré à la pause à la place de son pote commando, Magomed Ozdoev n’a eu besoin que de cinq minutes pour tout gâcher en fauchant bêtement Memphis Depay dans sa surface. Plus actif par la suite, le Russe de 26 ans n’est cependant pas parvenu à rattraper cette erreur. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose : magicien d’Oz.
42 note(s)
Thiago Mendes
Complètement hors du coup tactiquement en début de match, Thiago Mendes est apparu perdu sur le terrain. S’il s’est légèrement repris par la suite, le Brésilien est resté laxiste défensivement, peu entreprenant offensivement et a rougi de la comparaison avec l’autre néophyte du milieu de terrain. Mendesevant.
127 note(s)
Lucas Tousart
À l’image de son compère Thiago Mendes, Lucas Tousart a également beaucoup souffert face aux offensifs russes, Barrios ou Driussi en tête. Fautive dans son placement sur le but russe, la sentinelle n’est jamais parvenue à sortir la tête de l’eau.
123 note(s)
Attaquants
Serdar Azmoun
Avec sa mine patibulaire et ses cheveux noirs en vrac, ce vague sosie de Sylvester Stallone s’est un peu cru dans Rambo. Blessé à la cheville en fin de premier acte, Azmoun a « appris à maîtriser la douleur » , avant de crucifier la défense lyonnaise quelques instants plus tard et de sortir à la pause. Ici, Sardar a fait la loi. Allez, filez-lui son Oscar.
78 note(s)
Artem Dzyuba
Le grand gaillard hurlant de la Coupe du monde 2018 n’a pas disparu. Bien au contraire, Dzyuba a fait parler ses qualités – puissance, aisance aérienne, jeu dos au but -, mais a aussi rappelé ses défauts – lenteur, maladresse, imprécision. Jérôme Rothen n’est jamais parvenu à prononcer son nom. Dzubya.
65 note(s)
Moussa Dembélé
Remuant sur le front de l’attaque, intéressant dans le jeu de déviation, Moussa Dembélé, esseulé et mal servi, n’a cependant pas réussi à trouver le cadre et à faire fructifier sa bonne forme. Le zénith est encore loin.
126 note(s)
Bertrand Traoré
Fidèle à sa réputation, Traoré a beaucoup tenté, mais a surtout beaucoup raté. Frustrant, il a été à la fois conspué et applaudi par le public lyonnais à sa sortie, remplacé par Corner, passé dire bonjour au Parc OL. Et si Traoré était le symbole de cette équipe lyonnaise ?
156 note(s)
Défenseurs
Branislav Ivanović
Patron du Zénith, Ivanović a parfaitement dirigé sa défense et contré les plans lyonnais. Rugueux dans ses interventions, intelligent dans son placement, l’ancien joueur de Chelsea n’a pas grand-chose à se reprocher. Un vrai soldat.
74 note(s)
Léo Dubois
Comme son compère du flanc gauche, Léo Dubois a eu beaucoup de mal dans son couloir droit. Souvent pris en défaut sur les incursions du Zénith, il n’a pas pesé offensivement et a multiplié les transmissions ratées. Du bois lyonnais, il n’a pas caché les failles.
124 note(s)
Marcelo
Grand responsable du naufrage de la défense lyonnaise, Marcelo nous a rappelé pourquoi il ne devrait être qu’une solution de rechange. Andersen n’a pas beaucoup de soucis à se faire ; Lyon, un peu plus.
128 note(s)
Youssouf Koné
Dans son couloir gauche, Youssouf Koné a fait n’importe quoi. Imprécis offensivement, maladroit dans ses transmissions et dans ses centres, le successeur de Ferland Mendy a laissé des boulevards dans son dos et a été le maillon faible d’une défense lyonnaise plus que fragile. Ferland était bon ? Koné pas.
107 note(s)
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Par Valentin Lutz
