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Les notes de la France contre les États-Unis

Par Maxime Brigand, au Parc des Princes
Les notes de la France contre les États-Unis

Une Diani remuante, une défense sous les balles, un réveil tardif : non, l'équipe de France n'aura pas réussi à se métamorphoser à l'heure de défier les États-Unis.

Gardien

Sarah Bouhaddi

Plantée d’entrée par Rapinoe, elle est sortie de son canapé pour se la jouer Bonemine et mettre de l’ordre sur le village bleu. Résultat, elle a sauvé son clan devant Ertz, en sortant comme un doberman à deux reprises et en s’offrant un double arrêt monstrueux après l’entracte. Une Sarattatac sauvage, finalement capturée.

Note de la rédaction 5/10
Note des lecteurs 5.2/10

653 note(s)

Votre note /10



Défenseurs

Marion Torrent

Attendue dans une version Arya Stark prête à mettre en pièces Megan Rapinoe et ses marcheuses blanches, elle s’est fait péter sa dague dès les premiers duels et a finalement passé la soirée à se faire agiter comme un shaker. Une vigile au Virgin Megastore un jour de début de soldes.

Note de la rédaction 3/10
Note des lecteurs 2.7/10

668 note(s)

Votre note /10


Griedge Mbock

Pilier des soirées tricolores depuis quatre matchs, elle a vu ses platines se faire fracasser par Alex Morgan sur son premier duel et n’a jamais vraiment su retrouver le rythme. En retard dans ses interventions, souvent sur la corde, elle a préféré faire dans le air mixage. Le retour du David Guetta de l’Euro 2016.

Note de la rédaction 4/10
Note des lecteurs 4.5/10

631 note(s)

Votre note /10


Wendie Renard

Une coupe de Kiki qui l’aura aidée à inscrire un nouveau but de la tête, et c’est tout. Pour le reste, elle aura peiné à contenir une Morgan en fusion et à suivre les nombreuses courses offensives américaines. La Renard de Joël Cartigny, la chacripouille, rusée de près, piquante de loin.

Note de la rédaction 1 au sol, 10 dans les airs/10
Note des lecteurs 4.5/10

677 note(s)

Votre note /10


Amel Majri

Une tronche à se battre pour un totem dans la gadoue, des courses dans tous les sens, autant de ballons perdus que de ballons grattés, de l’envie, de la rage et une araignée glissée dans le tanga de Tobin Heath. Mimi-Siku était de retour à Paris et rien n’a changé : c’est fou, ça fait sourire, mais quel bordel !

Note de la rédaction 4,5
Note des lecteurs 4.5/10

655 note(s)

Votre note /10



Milieux

Elise Bussaglia

Il y a les Elise qui font trembler les grandes puissances sur une chaîne publique. Et celles qui tremblent elles-mêmes. Handicapante pour les États-Unis offensivement, handicapée pour la France défensivement. Un drôle de cas.

Note de la rédaction 4,5
Note des lecteurs 3.6/10

620 note(s)

Votre note /10


Amandine Henry

Lumière des Bleues tout au long du Mondial, elle a peiné à impulser le rythme au pressing tricolore et à s’insérer durablement dans les mailles américaines. Capitaine abandonnée, mais toujours Gold.

Note de la rédaction 5,5
Note des lecteurs 5.8/10

662 note(s)

Votre note /10



Ailiers

Kadidiatou Diani

Plus Lemonade que Sandcastles, Queen D a de nouveau régalé dans la profondeur et a plusieurs fois renversé Crystal Dunn. Avec quoi ? De tout : un frisson de plaisir, des centres à gogo, de la générosité, des appels ingénieux, et… toujours pas de but. Une Diani presque parfaite.

Note de la rédaction 7/10
Note des lecteurs 6.5/10

667 note(s)

Votre note /10



Attaquants

Gaëtane Thiney

Punie face au Brésil, elle s’est souvent frittée dans le vide avant d’ouvrir des brèches en seconde période et de sonner la révolte française. Elle a alors fini la nuit avec un casque sur les oreilles et la nonchalance joyeuse d’une festivalière. Gaëtane Impala.

Note de la rédaction 4,5
Note des lecteurs 4.1/10

627 note(s)

Votre note /10


Eugénie Le Sommer

L’épisode de FBI : Portés disparus le plus long de l’histoire et pas vraiment le plus excitant. Déconnectée dans le jeu depuis le deuxième match, elle a une nouvelle fois passé sa soirée à servir de trampoline à l’adversaire sans vraiment être un confort pour ses copines. Le Sommier usée, remplacée par Viviane Asseyi (82e), venue jouer le marteau, mais incapable de taper sur le clou. Rageant.

Note de la rédaction 3/10
Note des lecteurs 2.4/10

656 note(s)

Votre note /10


Valérie Gauvin

Un peu partout et nulle part à la fois. La France aura eu Guivarc’h en 1998, Giroud en 2018, voilà Gauvin en 2019. C’est donc ça le point G ? Remplacée par Cascarino (76e), en vraie Delphine de vigueur.

Note de la rédaction 5/10
Note des lecteurs 3.8/10

609 note(s)

Votre note /10



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