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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire du PSG (du 50e au 41e)

Par Mathieu Faure

Ils ont écrit le roman du PSG, ses plus belles heures, son palmarès, mais aussi ses moments de doutes et ses années creuses. De Zlatan Ibrahimović à Stéphane Pédron, de David Ginola à Daniel Kenedy, de Luis Fernandez à Reinaldo, voici les 50 joueurs qui ont vraiment marqué l'histoire du club de la capitale.

#50 - Apoula Edel

Gardien international arménien d’origine camerounaise acheté à un club de Bucarest en 2007. Ça pose le bonhomme. D’abord troisième gardien, Edel monte en grade et devient la doublure de Mickaël Landreau puis de Grégory Coupet. Quand l’ancien Lyonnais se pète la cheville, voilà Edel numéro 1. Et ça va dépoter. Entre boulettes mémorables contre Monaco ou Lyon et rumeur d’une falsification de ses papiers d’identité, le garçon laisse Coupet revenir dans les cages à son retour de blessure. Un gardien qui, encore aujourd’hui, ramène un vent de sympathie quand on évoque son nom. Dans un club habitué aux gardiens irréprochables (Pantelić, Baratelli, Bats, Lama), Apoula Edel faisait figure d’OVNI.

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#49 - Talal El Karkouri

Défenseur sûr de lui, limite arrogant, le Marocain possédait une frappe de balle redoutable. Parfois brillant, il pouvait complètement se manquer le match suivant. Il préférait qu’on l’appelle « Talal » , parce qu’il était comme ça. Star du Raja Casablanca, il débarque au PSG en signant un contrat… d’un mois. Alors que le Servette de Genève est sur le dossier, le PSG le signe pour quatre saisons devant l’assurance qu’il dégage. Pendant finalement près de cinq ans (1999-2004), il enchaîne plus de 100 matchs, mais ne s’impose jamais vraiment. C’est le PSG des années 2000, un club capable d’en coller 7 à Rosenborg le mercredi pour en prendre 5 à Sedan le dimanche.

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#48 - Bernard Mendy

Avatar du « PSG banlieue » du début des années 2000 avec Distin, Anelka, Luccin et Dalmat, Bernard Mendy aura tout connu au PSG. Des débuts à vingt ans, des matchs fous contre le Bayern où il enrhume Willy Sagnol, une convocation en équipe de France, une place dans l’équipe type de la saison de Ligue 1, mais aussi des centres au poteau du stade d’à côté, des passages sur le banc, un prêt à Bolton ou des blessures récurrentes. Quoi qu’il en soit, il a marqué le PSG par son amour du club, mais aussi sa longévité (247 matchs). En 2008, il marque le penalty vainqueur de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lens, et ça, ce n’est pas rien.

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#47 - Vikash Dhorasoo

Même s’il demeure le seul joueur du PSG à s’être fait licencier pour faute grave après s’être pris la tête avec son entraîneur Guy Lacombe, même s’il n’a pas franchement réussi sa saison 2005-2006 dans la capitale, l’ancien Havrais reste l’homme d’un seul but. Et quel but, bordel de nouilles ! Finale de la Coupe de France 2006, PSG-OM. En seconde période, Dhorasoo prend la balle, perfore le milieu marseillais et décoche une frappe qui termine dans les ficelles de Fabien Barthez. Une action qui lui assure une place à vie au Panthéon parisien. Le reste ? Tout le monde s’en fout.

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#46 - Laurent & Jérôme Leroy

On se souviendra longtemps de leur prise de bec lors de l’OM-PSG de 2000. Laurent jouait au PSG, Jérôme à l’OM. Les deux seront expulsés. Pourtant, c’est au PSG que les deux garçons ont brillé. Formé au club, Jérôme va surtout briller les soirs de grands matchs, que ce soit en Ligue des champions contre le Bayern Munich ou lors de la victoire au Vélodrome en 2003 (3-0, il plante un doublé). Le public du Parc des Princes lui pardonnera sa pige de deux ans à Marseille, car l’homme était bourré de talent. Laurent, lui, est plus besogneux. Arrivé en 1998, l’attaquant sera surtout poursuivi par les blessures et la malchance. Malgré tout, il brille un soir de C1 en délivrant Paris d’un pointu contre le Bayern Munich dans le temps additionnel et personne n’a oublié son doublé au Riazor contre la Corogne, dont sa lucarne. Un match gâché par le coaching de Luis Fernandez. Le PSG menait 3-0, mais s’inclinera finalement 4-3. Terrible.

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#45 - Laurent Robert

Quel pied gauche ! L’ancien Montpelliérain n’est resté que trois saisons au PSG, mais il a cassé des filets à la chaîne. Son pied gauche aura envoyé des missiles dans tous les sens, que ce soit sur coup franc ou dans le jeu ; une rampe de lancement imparable. De quoi amener le PSG en Ligue des champions, mais aussi le garçon en équipe de France. Talentueux, mais impulsif, il prend beaucoup de cartons rouges dans la capitale, notamment. En 2000-2001, il marche sur l’eau avec Philippe Bergeroo et plante 15 buts en Ligue 1, trouvant même le moyen de souiller les buts de l’AC Milan en C1. Le Gros Robert, c’est lui.

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#44 - Jérôme Alonzo

Passé par Nice, Saint-Étienne et Lyon, Jérôme Alonzo a su se faire apprécier partout. Au PSG, il est pendant longtemps la doublure de son ami Lionel Letizi avant de briller lors de la saison 2003-2004. Son style, pas forcément le plus académique, marque les fans tant le gardien semble habité par une folle passion. On se souvient de son match à Gerland, alors que l’OL surfait sur le championnat, où il a semblé invincible le temps d’une soirée. Gardien, casse-cou et sans langue de bois, c’était le bon mec que tout le stade rêvait d’avoir comme copain. Le numéro deux parfait.

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#43 - Javier Pastore

Première grosse recrue de l’ère QSI, achetée 42 millions d’euros à Palerme, l’Argentin est en quelque sorte la coqueluche du nouveau PSG. Meneur de jeu élégant, adepte du petit pont et de l’extérieur du pied, il alterne les matchs cinq étoiles avec les longs séjours à l’infirmerie. Malgré tout, son talent dans les gros matchs reste sa meilleure publicité. On parle d’un homme capable de marquer dans deux quarts de finale de Ligue des champions dont un caramel au Nou Camp. Après le départ de Zlatan Ibrahimović, « El Flaco » (le maigre) a récupéré le numéro 10 du Suédois. Un numéro 10 argentin : le mythe ultime du joueur romantique.

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#42 - Everton & Souza

Pour beaucoup, Everton Souza ne représentait qu’un seul et même joueur. C’est sans doute à ce jour le pire coup du mercato de l’histoire du club. Éverton Santos et Souza, donc, deux joueurs (in)offensifs débarqués courant 2008. Le premier se présentait comme ayant un style à la « Robinho » , le second se voulait le successeur de Raí. Finalement, Everton sera rebaptisé «  Jean-Claude Robignaud  » par une partie du vestiaire devant ses prestations catastrophiques (3 petits matchs) et Souza, qui jouera en tout et pour tout 17 matchs au PSG, ne fera guère mieux. Ce duo va coller à la peau du directeur de la cellule de recrutement de l’époque : Alain Roche. Le binôme le plus triste de l’histoire du club. Et de loin.

#41 - Juan Pablo Sorín

26 matchs disputés sous le maillot parisien, aucune défaite. Quelque part, « Juampi » est un homme de record. Débarqué en 2003 au PSG, l’Argentin ne va rester qu’une seule saison dans la capitale. Peu, mais suffisant pour accrocher une deuxième place derrière l’OL et planter deux buts importants comme à Nice ou au Vélodrome en Coupe de France. Milieu gauche, il formait un formidable duo avec Gabriel Heinze. À l’été 2004, le PSG préfère miser sur le duo Armand-Rothen, et Sorín ne reviendra jamais au Parc des Princes, au plus grand regret des supporters tombés sous le charme de sa dégaine de guitariste de hard rock.

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