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L’équipe type des retraités internationaux

Par Jérémie Baron
L’équipe type des retraités internationaux

Certains ont brillé, d'autres se sont vautrés... Mais tous claquent la porte de leur sélection au terme de ce Mondial. Lumière sur ces artistes que l'on ne devrait plus revoir lors de joutes internationales.

Essam El Hadary

Le recordman de sélections avec les Pharaons (160 capes) aura attendu ses 45 berges pour pouvoir représenter sa nation dans la compétition reine. Mais ça valait le coup, avec un record explosé lors de son unique titularisation face à l’Arabie saoudite et même un penalty stoppé au passage. Si le quadruple vainqueur de la CAN devrait désormais prendre une retraite internationale bien méritée, il a tout de même encore un peu d’appétit. En témoigne son retour au pays du côté d’Ismaily.


Défenseurs

Adil Rami

Il ne sera pas sorti du banc durant ce tournoi historique, mais n’aura pourtant aucun mal à conserver une place de choix dans la mémoire collective française. Trublion du bonheur, le détenteur de la plus belle moustache du Mondial a réussi sa compète et peut partir serein.

Gerard Piqué

On se souviendra plus de sa période de grâce lors des succès espagnols que de son bâche de basketteur sur Artyom Dziouba qui a amorcé la chute des siens. L’histoire ambiguë entre le maillot de la Roja et le Blaugrana se termine donc ici. Gerard Piqué au vif.

Rafa Márquez

Un cinquième Mondial honoré brassard d’El Tri autour du bras, et puis s’en va. Avec une titularisation dans l’entrejeu face au Brésil en huitièmes de finale pour conclure tout ça, à 39 ans. #Légende

Sergey Ignashevich

Il était sorti de sa retraite prise en 2016 pour goûter à un tel évènement organisé à la maison. Résultat pour le Lilian Thuram de Moscou : le record national repoussé à 127 capes et une sélection quittée sur la meilleure performance du pays au Mondial depuis l’éclatement de l’URSS.


Milieux

Makoto Hasebe

Le capitaine des Blue Samouraï tire sa révérence sur la prestation héroïque, mais déchirante de son pays face à une Belgique terriblement cruelle. Makoto Hasebe aussi vaillant que Nicolas Seube.

Javier Mascherano

Héroïque en 2014, encombrant en 2018, Masche sort par la petite porte. Mais en ayant tout de même laissé pas mal de sang sur la pelouse de Saint-Pétersbourg.

Marouane Fellaini

Un coup de casque terrible au cœur de la remontada des Diables face au Japon, mais une paralysie au pire des moments contre les Bleus en demies. La grosse touffe belge-marocaine avait déclaré que le Mondial 2018 serait son dernier tournoi en sélection. On dirait bien qu’on y est.

Andrés Iniesta

Le savoir-faire du magicien catalan est toujours là, mais ses jambes sont également venues rappeler qu’elles avaient vu le jour il y a 34 ans maintenant. En même temps, Don Andrés avait déjà tant offert au football espagnol qu’il n’avait pas jugé utile de cocher 2018 parmi ses priorités. Maintenant, l’idole a bien mérité d’aller kiffer à l’autre bout du globe.


Attaquants

Serdar Azmoun

« Le Messi iranien » a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale à seulement 23 printemps pour cause familiale. La Team Melli, auteur d’un premier tour séduisant, se voit ainsi privée d’une de ses pépites qui compte déjà 23 banderilles en sélection.

Keisuke Honda

Juste avant l’effondrement japonais de la 94e minute et le coup de poignard de Chadli, sa spéciale sur coup franc aurait pu faire tout basculer si le grand oiseau Courtois ne s’était pas déployé. Sa patte gauche mortelle et son regard pétrifiant nous manqueront certainement lors du mois de décembre 2022.


Remplaçants

Yuriy Zhirkov

Sans faire de bruit, l’ancien Blue de Chelsea a rendu les clés du couloir gauche de la Sbornaya après une carrière internationale faite de hauts et de bas. Yuriy Zhirk-off.

Lucas Biglia

Comme El Jefecito, l’ex-capitaine de la Lazio a dit au revoir à l’Albiceleste sur un échec. Mais lui n’avait pris part qu’à une seule rencontre, la première contre l’Islande. Ce n’était peut-être pas plus mal.

Felipe Baloy

Le beau Felipe n’aura disputé que 21 minutes dans un Mondial, mais ce fut suffisant pour faire entrer son pays dans une nouvelle dimension. Son pion plein de rage face à Pickford, le premier en Coupe du monde pour l’État du Pacifique, a offert du bonheur en barre à tous les Panaméens qui l’ont fêté au moins aussi dignement qu’une victoire finale. De quoi filer avec le sentiment du devoir accompli.

Roman Torres

L’auteur de l’historique but de la qualif’ dit lui aussi adieu à la tunique panaméenne après un Mondial durant lequel il aura pu se heurter avec fracas au très haut niveau. Mais qu’importe, au pays, ça fait longtemps qu’il est un héros pour l’éternité. Le sosie officiel de Buffon, Jaime Penedo, quitte également la scène internationale, tout comme Gabriel Gómez, Luis Tejada, et Blas Pérez.

Jean-Michel Larqué

Il aura réussi à faire aussi bien dans sa carrière médiatique que durant ses exploits sur les terrains. Après 38 ans à offrir sa voix et ses analyses singulières sur les ondes ou dans le petit écran, l’ex-Vert et éternel acolyte de Thierry Roland a rendu l’antenne sur RMC le 15 juillet 2018, jour de deuxième étoile sur le maillot bleu. La boucle est bouclée.


Par Jérémie Baron

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