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Le « Worst Of » de Julian Palmieri

Par Florian Cadu
Le «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Worst Of<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>» de Julian Palmieri

L'ancien Bastais quitte la Corse après quatre ans au Sporting. Et parce qu'il n'a pas sa langue dans sa poche, le nouveau Lillois de 29 ans a déjà pas mal d'anecdotes à raconter sur sa carrière. Il partage les pires.

Le pire adversaire ?Là comme ça, je te dirais Mariano de Bordeaux. Vraiment casse-couilles à marquer. Il est chiant, il bouge tout le temps. On est dans le même couloir sur le terrain et c’est vraiment pas le pied de l’avoir dans les pattes pendant 90 minutes.

La pire faute commise ?Bah, je crois que c’est sur Mariano, justement ! C’était l’année dernière, ou il y a deux ans, je ne sais plus. Comme je savais qu’il était chiant, j’ai voulu marquer mon territoire d’entrée. Au bout de deux minutes de jeu, je lui fais un tacle très méchant. Je mérite rouge. J’ai mis un pied dans la tête d’un joueur de Créteil aussi, en National. J’avais mangé un mois de suspension. Normal : c’était volontaire. Il m’avait mis un bon taquet juste avant, et il m’avait mal parlé, donc… Mais à l’époque, j’étais plus méchant qu’aujourd’hui !

La pire faute subie ?Il y a trois ans, contre Lorient, Larry Azouni m’a ouvert le tibia en deux (à 2’35 » ci-dessous). Esthétiquement, c’est vraiment la plus moche ! Après, il y a aussi eu Fabien Audard qui m’a pété le nez. Et le ligament de ma cheville droite touchée à Gueugnon… Mais celle d’Azouni, je m’en souviens bien, c’était pas beau à voir. J’ai encore les marques, d’ailleurs.


Le pire coéquipier ?Gilles Cioni. Parce que c’est le meilleur pour mettre un beau petit bordel dans le vestiaire en chambrant les autres. C’est une petite salope pour ça, il fout la merde et il se casse ! (Rires) Ça reste gentil bien sûr. J’ai été formé avec lui, je le connais depuis l’âge de 15 ans.

La pire blague d’un coéquipier ?Celle de Jean-Louis Leca. Avec Nicolas Penneteau, ils m’avaient rempli ma voiture de confettis, de guirlandes et d’autres trucs. C’était il y a onze ans, pour mon anniversaire. Je m’en étais sorti avec des heures d’aspirateur.

Avec Istres, j’entre contre Troyes et je marque de la tête dans la foulée. Du coup, je suis allé voir mon entraîneur, José Pasqualetti, je me suis retourné devant lui et je lui ai montré le dos de mon maillot pour lui rappeler comment je m’appelais.

Le pire entraîneur ?Patrick Paillot. Je l’ai eu à Lyon, en formation. Il n’a jamais cru en moi. Je lui en veux toujours un peu, d’ailleurs. Il n’a rien fait pour me motiver. Au contraire. En 15 ans nationaux, j’étais dans son équipe et il a refusé de me faire signer un contrat stagiaire. Parce qu’il pensait que je n’étais pas assez doué pour faire du football mon métier, que je n’y arriverais pas. À l’arrivée, je suis le seul de la génération 1986 de l’OL à être sorti pro. Je n’ai pas de nouvelles de lui et je n’en veux pas.

Le pire stade dans lequel tu as joué ?Crotone. C’était hyper vétuste. Quoique Luzenac, c’était encore pire. Je ne leur en veux pas, mais c’était horrible. T’as l’usine de talc juste au-dessus de ta tête, quoi ! Niveau pelouse, notre stade d’entraînement, à Bastia, est bien pourri. Mais bon, on s’est habitués, on ne se blesse plus lorsqu’on joue dessus.

Le pire but marqué ?Heu… (Il réfléchit) Putain, des vilains, j’en ai pas mis des masses, hein ! Ironiquement, je choisis celui contre le PSG. Parce qu’on m’en a parlé des mois et des mois et que ça va continuer toute ma vie.


La pire célébration ?Ah… Je n’en suis pas fier ! Avec Istres, j’entre contre Troyes et je marque de la tête dans la foulée. Du coup, je suis allé voir mon entraîneur, José Pasqualetti, je me suis retourné devant lui et je lui ai montré le dos de mon maillot pour lui rappeler comment je m’appelais. Parce que je considérais qu’il l’avait oublié. Mais c’est du passé. Je suis ami avec lui, on en reparle parfois et on en rigole. N’empêche que c’était très moyen comme réaction.

Avec mon coach de CFA à Bastia, on s’est chopés par le col en plein match.

Ta pire boulette dans un match ?Oula… Il y a deux ans, j’en ai fait pas mal. Celle que je n’aimerais vraiment pas refaire, c’est celle contre Saint-Étienne. Sur une touche, je me fais lober comme un naze, et Tabanou, que je marquais, part derrière moi inscrire son but. Une grosse faute défensive. Grotesque de ma part. Je m’en suis voulu. J’ai eu un peu de mal à me remettre dans le match.


La pire baston ?En 18 ans nationaux, lors d’un Grenoble-Bastia. Avec Gilles Cioni, Jean-Jacques Mandrichi et Pascal Lepidi, on était tous les trois dans le couloir face à des supporters et des joueurs grenoblois. Mon père était venu nous aider. On avait mangé un peu, mais on avait aussi pas mal envoyé. Il y a eu quelques marques au visage et un de chaque camp a terminé à l’hôpital.

La pire engueulade de coach ?C’est celle de Stéphane Guilleman, qui était mon coach en CFA à Bastia. Il m’a sorti au bout de 35 minutes de jeu parce que j’étais dans un jour sans. J’avais 17 ans, ça ne m’a pas plu et on s’est chopés par le col, en plein match. Je le vois encore, je ne suis pas quelqu’un de rancunier.

Le pire moment de ta carrière ?Sans hésiter, ma suspension (Palmieri a été suspendu 9 mois par l’UEFA pour rupture abusive de contrat après un conflit avec ses dirigeants de Crotone, club de Serie B, ndlr). Je l’ai forcément mal vécue.

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