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Le Racing passe l’étape Paris FC et verra Troyes

Par Maxime Brigand, à Charléty
Le Racing passe l’étape Paris FC et verra Troyes

Poussé aux tirs au but par un Paris FC bagarreur et volontaire, le Racing Club de Lens a validé mardi soir la première étape de sa course vers la Ligue 1. Étouffant !

Paris FC 1-1 Lens

Buts : Maletić (90e) pour le Paris FC // Ambrose (16e) pour le Racing.

Thème de la soirée : l’angoisse. D’un côté, une pépite éternelle : Thierry Ambrose, venu ouvrir le score rapidement dans une rencontre que le Racing avait prise par le bon bout avant de le lâcher progressivement. De l’autre : Marko Maletić, qui cavalait après un but depuis son arrivée en France et devenu porteur d’espoir en égalisant pour un Paris FC miraculé au bout des arrêts de jeu. Et, au milieu, une drôle d’explication, intense, bouillante, jouée dans un Charléty bizarrement drapé en fournaise. Une explication qui devait déboucher sur une prise de position : le Racing a passé la première haie vers la Ligue 1 au bout des tirs au but.

Ambrose, Ambrose, ça c’est fort de fruit !

Parce qu’il avait l’étiquette du cerveau, Bruce Reynolds était sûr de lui : « Les gars, c’est l’eldorado, le coup de notre vie, celui qui va nous assurer un bel avenir. » Personne ne sait vraiment si le chef de l’Entreprise – une bande de pères de famille célèbres pour le casse d’un train postal entre Glasgow et Londres à l’été 1963 – est mort heureux. Ce qu’on sait, c’est que le bonhomme a touché ses rêves. Plus de cinquante ans plus tard, autre plan, autre rêve, autre prise d’assaut : mardi soir, le RC Lens, ses joueurs et les 7000 gueulards qui avaient décidé de faire le déplacement, déboule sur Charléty et tente de le retourner. En deux temps.

Le premier : le quadrillage de la proie, réalisé avec un pressing haut et une capacité de projection certaine. Le second : l’attaque, dont la première, au quart d’heure de jeu, qui voit Souleymane Diarra récupérer un ballon perdu par Nomenjanahary (mot compte triple) avant de lancer Gomis en profondeur et Thierry Ambrose brûler Demarconnay avec la première patate chaude de la rencontre. Pas simple à digérer pour un Paris FC qui se devait de croquer dans ce barrage et qui croit un temps voir réapparaître la version août 2011 de Pitroipa, avant de se rendre compte qu’il s’agit bien de sa version printemps 2019. Pas forcément la plus belle, ni toujours la plus altruiste, alors il aura fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir Romain Perraud tripoter la barre de Leca sur coup franc. Puis, la bande de Baždarević se rebiffe et il y a d’un coup un match, un vrai. Ce qui aurait pu faire une victime : Jean-Ricner Bellegarde, découpé par Kouamé avant la pause.

Fumée et feu pour le Paris FC

Alors que du Pierre Bachelet tombe des tribunes de Charléty, Perraud et Diarra décident de se faire des guilis contre un panneau publicitaire. Drôle d’incipit à une seconde période animée, tendue, à quitte ou double, d’où Doucouré tente de sortir en premier son nez pendant que les corners nordistes se transforment en clin d’œil pour Lionel Beauxis. C’est le début d’une foire de fautes et d’imprécisions, ce qui débride pour de bon un barrage soudain étouffant. Julien Lopez met le feu à son couloir, Pitroipa s’offre des sprints, le Paris FC décolle, voilà Lens qui commence à claquer des mollets face à la meilleure défense à domicile de Ligue 2. Problème : les Franciliens peinent à faire trembler Leca et à trouver Wamangituka, malgré un jeu enfin posé. La tempête passe, le bateau lensois s’est remis à l’endroit et a supporté les vagues… puis, l’éruption : sur un dernier coup de patin de Demarconnay dévié de la tête, Pitroipa décale Maletić qui fusille Leca. Une prolongation vient de naître.

Gillet passe la balle de match

Et son premier mouvement est brutal : un centre bombe de Haïdara que Demarconnay désamorce en catastrophe. Piqué, le Racing sort les coussins, cherche à étouffer un Paris FC revenu du précipice, et Montanier gesticule dans sa zone technique comme un policier posé au milieu de la place de l’Étoile. Il aurait fallu se piquer pour imaginer un jour Charléty se transformer en marmite : nous y voilà pourtant, alors que les locaux n’attendent qu’un arbitrage aux tirs au but. Ce qui va arriver, malgré une tentative pâlotte de Diarra et un potentiel penalty nordiste. Résultat des votes : Romain Perraud allume le poteau de Leca, Guillaume Gillet passe la première balle de match. La guerre de Troyes aura bien lieu, et cela se jouera avec Lens.


Paris FC (4-2-3-1) : Demarconnay – Karamoko, Yohou, Kanté, Perraud – Kouamé (Maletić, 83e), Mandouki – Nomenjanahary (Sarr, 67e), Pitroipa, J. Lopez (Saint-Louis, 79e) – Wamangituka. Entraîneur : Mehmed Baždarević.

Lens (4-2-3-1) : Leca – Duverne, Jean-Tahrat, Fortes, Haidara (Mendy, 98e) – Doucouré, Gillet – Bellegarde (Mesloub, 46e), Diarra, Ambrose (Chouiar, 66e) – Gomis (Banza, 90e). Entraîneur : Philippe Montanier.

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