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Le PSG fait chou Blanc

Par Florian Cadu
Le PSG fait chou Blanc

Pour la quatrième fois de suite, le PSG s'arrête en quarts de finale de la Ligue des champions. Face à City, le club français n'a jamais su faire la différence et s'est incliné sur le plus petit des scores. Un échec qu'il doit en (grande) partie aux choix de son entraîneur.

Manchester City 1-0 Paris Saint-Germain

But : De Bruyne (76e) pour Manchester City

Incompréhensible. Dingue, Incohérent. Fou. Impensable. Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier l’inexplicable choix de Laurent Blanc. Alors que son équipe joue depuis trois ans en 4-3-3, alors que ses joueurs connaissent parfaitement ce système qui leur réussit si bien, alors qu’ils se sont montrés supérieurs à leur adversaire du jour lors de la première manche, alors qu’ils avaient toutes les cartes en main pour aller gagner à City, Blanc a décidé de réduire des années de travail à néant. En optant pour un schéma que seul lui pourra justifier. Pourquoi avoir agi de la sorte, à ce moment de la saison ? Pour éviter les larmes dans les yeux de Van der Wiel, Aurier, Marquinhos ou Cavani ? Parce que Lucas a été méchant ? Non, personne n’est actuellement capable de donner les raisons d’un changement si brutal… qui a des conséquences désastreuses.

Car en jouant de la sorte pendant les 45 premières minutes de la rencontre, Paris a perdu énormément de temps et de confiance, alors qu’il devait marquer des buts. Or, il n’en a jamais eu l’occasion en première période. Et quand les hommes de la capitale se sont plus ou moins réveillés en seconde mi-temps, il était trop tard. Le club francilien, qui n’a jamais pu faire trembler les filets (enfin, si, deux fois, mais hors jeu à chaque fois), a même encaissé un pion de De Bruyne. Il est donc éliminé pour la quatrième fois de suite en quarts de finale de C1. Un terrible échec pour le PSG et son entraîneur. City, lui, se qualifie pour la première fois de son histoire en demies.

Agüero prend exemple sur Ibra

Avec cette nouvelle compo, les Parisiens ont eu du mal à trouver leurs repères. Difficile de s’adapter à un nouveau schéma tactique quand on joue le match le plus important de sa saison, à l’extérieur qui plus est, et qu’on est habitué à évoluer toujours de la même manière. City ne s’embarrasse pas de tous ces détails, puisque Pellegrini a choisi au contraire la continuité avec un onze identique à celui de l’aller. Même le catastrophique Fernando ne fait pas les frais du retour de Touré, sur le banc. Après quelques sueurs froides dans sa surface, le PSG parvient à mettre le pied sur le ballon. N’empêche que c’est le flou en attaque. En 3-5-2, Paris a un mal fou à construire quelque chose de cohérent. Même quand Ibra décroche. Di María, lui, ne trouve pas sa place.

Résultats : hormis sur coups de pied arrêtés, il n’y a aucune occasion. Alors qu’en face, Manchester peut compter sur les fusées Silva, De Bruyne et Agüero pour une fulgurance de temps en temps. Et pour provoquer des coups francs qui sèment très facilement le doute dans une défense franchement pas sûre d’elle. À l’image de cette relance totalement foirée qui profite au Kun. Trapp déséquilibre l’attaquant dans la surface, prend sa biscotte… et voit l’Argentin mettre son péno à côté. Ouf. Reste que l’équipe de Laurent Blanc frise le n’importe quoi quand Motta, blessé, cède sa place à Lucas. Le 4-3-3 est de retour… avec un milieu Marquinhos-Rabiot-Di María.

(3-5-2) + (4-4-2) / De Bruyne – Verratti = élimination

Après un nouveau coup franc dangereux de Zlatan, Paris prend le jeu à son compte, tout en craignant les contres anglais. Bah oui, en 4-3-3, ça va tout de suite (un peu) mieux. Les latéraux proposent des solutions dans les couloirs, les arrières centraux sortent les muscles. Manque plus que la création au milieu. Un objectif à la hauteur du talent de Pastore, qui entre à la place d’Aurier. Ce changement, combiné à la fatigue des 22 acteurs, bougent les choses. Le rythme est plus élevé, les initiatives plus franches, les possibilités plus concrètes. Insuffisant toutefois pour tromper Hart, impeccable sur le peu de boulot qu’il doit effectuer. Trapp, en revanche, s’incline sur l’une des premières frappes cadrées signées De Bruyne. La mission, déjà corsée, devient impossible. Zlatan marque à trois minutes du terme, mais il est signalé hors jeu. Laurent Blanc tourne continuellement sa touillette dans la bouche. Cette élimination, elle est aussi pour lui. Et il le sait.

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