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Le bon Nkunku à jouer

Par Andrea Chazy
Le bon Nkunku à jouer

Disparu des radars au mois de janvier, où il a même failli quitter Paris, Christopher Nkunku est pourtant toujours présent. Une aubaine pour Thomas Tuchel au cœur d’un mois de février marathon pour le PSG, qui joue son septième match du mois ce samedi, face à Nîmes, au Parc des Princes.

Pouvoir compter sur tous ses soldats en état de combattre. Tant pis s’ils sont en si petite quantité. Le dilemme est quasi quotidien pour Thomas Tuchel, alors que le printemps tend à pointer tout doucement le bout de son nez. Que ce soit à Saint-Étienne (0-1) ou même face à Montpellier mercredi (5-1), la tête pensante parisienne n’a eu que peu de solutions pour tenter de faire reposer les uns ou les autres avant de terminer le boulot face à Manchester United dans onze jours. D’ici là, Paris va devoir jouer encore trois matchs (ce qui va porter son total à huit sur le seul mois de février) et faire monter encore un peu plus le compteur de minutes dans tous les organismes.

Alors, Tuchel fait le dos rond et encense ceux qui n’ont pas l’habitude de prendre la lumière et qui tiennent la baraque aujourd’hui. Si Choupo-Moting a eu le droit, ce vendredi en conférence de presse, à son quart d’heure de gloire, Tuchel en a rapidement fait profiter les autres : « Ce n’est pas que Choupo. C’est aussi Christo Nkunku, Layvin Kurzawa, Moussa Diaby, Colin Dagba, les gens qui ont été très bons contre Montpellier, ils ont eu une grande influence dans notre jeu et pour notre groupe. Je sais que c’est quelquefois très difficile de rester en forme en jouant cinq minutes ou très peu, mais, d’un autre côté, c’est absolument nécessaire qu’ils montrent chaque jour qu’ils sont prêts. Ils l’ont très bien fait contre Montpellier, et c’est très important pour nous et l’équipe qu’ils soient fiables. J’étais très heureux qu’ils montrent leurs qualités. » Oui, Christopher Nkunku arrive en bonne position dans cette liste-là, et ce n’est une surprise pour personne.

Sortir du bois

Face aux Héraultais, Nkunku n’a pas seulement montré qu’il était prêt. Il a fait mieux, en offrant au PSG le soin de se mettre à l’abri à la 73e minute d’un coup de casque dévié par le pauvre Škuletić dans ses propres filets. Une initiative qui lui a été favorable jusqu’au bout puisque la LFP a décidé de lui accorder la réalisation. Un bol d’air pour le gamin de Lagny-sur-Marne, après un mois de janvier blanc où Nkunku a tout suivi depuis le fond du banc. La raison ? Des envies d’ailleurs, tout simplement, après un début de quatrième saison pro à Paris décevant. Comme le confiait son agent en décembre au Parisien, le bien connu José-Karl Pierre-Fanfan, Nkunku n’a « ni la place ni le temps de jeu suffisant » et est alors « ouvert à un départ pour évoluer » tout en privilégiant un transfert sec. Un message plutôt clair.

« Il doit franchir un palier et ce n’est pas possible au PSG, surtout en jouant à un poste jamais défini ni fixé » , appuyait alors Pierre-Fanfan qui a vu son poulain être placé tantôt ailier droit, ailier gauche, milieu central ou encore même arrière droit depuis le début de la saison. Pas facile pour s’acclimater et progresser dans la durée, surtout lorsque les titularisations ne se sont jamais ou presque enchaînées. Selon L’Équipe, durant tout ce premier mois de l’année 2019, Nkunku et Arsenal se sont tournés autour, mais n’ont pas réussi à finaliser le prêt avec option d’achat tant désiré. Christopher a donc vu Yacine Adli mettre les voiles à sa place, avec l’obligation de rester à quai six mois de plus pour maintenir à flot un secteur de jeu plus que sinistré. En zone mixte après sa première titularisation de l’année civile, le constat était alors limpide : « J’ai connu un mois de janvier plutôt agité, je n’ai pas beaucoup joué. Je réfléchissais à mon avenir, c’est vrai. Maintenant, je suis ici, le début du mois a été mentalement un peu compliqué pour moi. Mais là, ça va mieux. Niveau forme physique, j’étais aussi un peu en dessous. Là, j’ai travaillé à l’entraînement avec des séances en plus pour tenir 90 minutes et être prêt quand le coach ferait appel à moi. »

Exploser le record

Alors, quitte à être un second couteau à Paris pendant encore quelques mois, autant l’être de façon efficace. Tant que le PSG sera en vie et que sa vie sera rythmée par la Ligue des champions, Nkunku a la quasi-certitude de disputer la plupart des rencontres de Ligue 1 et de la Coupe de France. Tout simplement car, avec Neymar encore sur la touche un bon mois, Paredes pas encore totalement en jambes et Verratti qu’il faut protéger à tout prix, il possède le profil idoine et l’expérience pour faire le boulot lorsque les stars sont au repos ou KO.

« Là, je suis parisien jusqu’à la fin de la saison, jusqu’en 2020 aussi et la fin de mon contrat. On verra avec le club pour la suite. » Avant que les grandes discussions ne s’enclenchent, Nkunku a donc encore un peu de temps devant lui pour montrer qu’il peut réellement être indispensable. Première bonne nouvelle : le bonhomme a déjà joué quarante-quatre minutes de plus en championnat que la saison passée sous Emery. À treize journées du clap de fin de la Ligue 1, le numéro 24 du PSG va encore avoir l’occasion de se montrer. Peut-être qu’elle est bien là, sa dernière chance pour que sa place dans la rotation parisienne ne soit plus qu’une formalité.

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