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L’Atlético emmure la Juve

Par Adrien Candau
L’Atlético emmure la Juve

Complètement asphyxiée par l'Atlético, réduite à l'impuissance totale en seconde période, la Juve a concédé deux buts à des Colchoneros qui lui ont été supérieurs dans tous les secteurs de jeu ce mercredi soir. Une catastrophe pour la Vieille Dame, qui flirte déjà avec le spectre d'une élimination en C1, son objectif prioritaire cette saison.

Atlético 2-0 Juventus

Buts : Giménez (78e) et Godín (83e) pour l’Atlético.

On nous annonçait une bataille aux poings. Une baston au cordeau. Un magnifique duel de salopards. Mais, à l’heure de prendre les armes, la Vieille Dame, étouffée tactiquement, bousculée physiquement, n’a clairement pas fait le poids et a pris deux balles dans le buffet de la part des hommes de Simeone. Comme battue, et de loin, à son propre jeu.

Bienvenue au Fight Club

Histoire de donner le ton d’entrée, Juventini et Colchoneros s’engueulent dès la première minute de jeu, quand Griezmann s’effondre dans la surface après un contact avec Matuidi. La suite sera un chouia moins épicée, même si les deux formations assaisonnent comme il faut la première période et gardent à température ambiante le Wanda Metropolitano. Ce petit vicelard de Diego Costa se prend rapidement un jaune, ce qui lui fera manquer le match retour, pour avoir voulu gagner quelques centimètres pour bloquer un coup franc adverse, alors que Cristiano Ronaldo comme Antoine Griezmann se posent comme les principaux agents provocateurs de leurs formations respectives. Le Portugais arme notamment dès la neuvième minute de jeu un coup franc atomique qu’Oblak doit détourner d’un coup de pogne pour éviter l’explosion nucléaire.

Mais c’est l’Atlético qui prend subtilement le dessus, alors que le milieu de terrain de la Juve se ratatine peu à peu. Matuidi sprinte dans le vide, Bentancur est porté disparu, Pjanić est à coté de ses pompes, et Thomas Partey, d’un tir lointain, puis Griezmann, sur coup franc, en profitent pour taquiner les mimines d’un Szczęsny vigilant. Trop peu, cependant, pour réellement titiller les Bianconeri, qui gardent proprette leur arrière-boutique, alors que Chiellini et Bonucci font encore tranquillement la loi dans leur surface.

Le naufrage piémontais

L’arrière-garde piémontaise ne va pourtant pas tarder à sacrément morfler : l’entrejeu turinois continue de couler et la solidité bianconera de s’effriter. Chiellini banane une relance de la tête et Costa, parfaitement lancé par Griezmann, cochonne son face-à-face en ne cadrant même pas sa frappe. Puis, c’est au tour de Griezmann de se présenter seul face au but italien, mais son lob est miraculeusement détourné par une parade réflexe de Szczęsny. Complètement impuissante sur attaque placée, la Vieille Dame n’existe offensivement que lorsque Cristiano Ronaldo parvient à sortir un de ses tours de passe-passe et finit logiquement par encaisser un pion signé Morata, qui place un joli coup de tronche à la suite d’un bon centre de Filipe Luís.

L’ex de Chelsea exulte, mais pour du beurre : sa réalisation lui est refusée pour avoir effectué une poussette illicite sur Chiellini. Un simple contretemps : la Juve est deux crans en dessous, et Giménez, d’un tacle rageur à la suite d’un cafouillage sur corner, finit par zigouiller Szczęsny à bout portant. Les Piémontais n’y sont décidément plus, et Godín, d’une reprise extérieure pied droit, enfonce le clou en toute fin de match. Un but déterminant, qui propulse l’Atlético dans une position idyllique en vue du match retour. Déjà dos au mur, la Juve, elle, ne peut plus se faire d’illusions. Elle sait qu’elle sera condamnée à l’exploit à l’Allianz Stadium le 12 mars prochain. Décidément difficile à croire, face à la puissance dégagée par cet Atlético-là.


Atlético de Madrid (4-4-2) : Oblak – Juanfran, Giménez, Godín, Filipe Luís – Saúl, Partey (Lemar, 61e), Rodrigo, Koke (Correa, 67e) – Griezmann, Diego Costa (Morata, 58e). Entraîneur : Diego Simeone.

Juventus (4-3-1-2) : Szczęsny – De Sciglio, Bonucci, Chiellini, Alex Sandro – Bentancur, Pjanić (Can, 72e), Matuidi (Cancelo, 84e) – Dybala (Bernardeschi, 80e) – Mandžukić, Cristiano Ronaldo. Entraîneur : Massimiliano Allegri.

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Diego Godin during the Liga match between Atletico and Sevilla on 12th May 2019
Diego Godin during the Liga match between Atletico and Sevilla on 12th May 2019 Photo : Marca / Icon Sport
Diego Godin : défenseur d'une époque

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