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La formation d’Anderlecht en dix noms

Par Mathieu Faure
La formation d’Anderlecht en dix noms

Adnan Januzaj, la nouvelle petite merveille de Manchester United, a fait ses classes à Anderlecht avant de traverser la Manche. Actuellement, ce sont les milieux Dennis Praet, 19 ans, et Nabil Jaadi, 17 ans, qui suscitent les plus grands espoirs du club de la capitale belge. Avant eux, le club bruxellois avaient déjà sorti des pépites dorées. En voici dix.

Romelu Lukaku

À 16 ans, l’avant-centre avait déjà le physique de Dikembe Mutombo. Un mutant. Précoce. Véloce. Animal. Bestial. Alors qu’il n’a pas l’âge de voir le Journal du Hard en France, l’attaquant est titulaire à la pointe de l’attaque d’Anderlecht (15 buts pour sa première saison, 16 pour la suivante). Une fois sa majorité atteinte, il file vers Chelsea et la Premier League. Un championnat fait pour lui et ses 90 kilos de barbaque.

Vincent Kompany

Avant de devenir le patron de Manchester City, Vincent Kompany a tenu la charnière d’Anderlecht alors qu’il n’avait pas 18 ans. Il profite de la blessure du titulaire du poste Glen De Boeck pour s’assurer des premières sorties convaincantes. Il n’a pas encore mué de la voix qu’il dégage déjà une grosse sérénité balle au pied. Relance, jeu de tête, anticipation, marquage, le stoppeur a tout. Logiquement, il file à Hambourg pour ses 20 ans, histoire de mieux atterrir à City pour ses 22 piges.

Celestine Babayaro

16 ans et 86 jours après sa naissance, le latéral gauche originaire du Nigeria squatte une place dans le onze d’Anderlecht pour un match de Ligue des champions. Il détient encore aujourd’hui le record de précocité, puisque c’est le plus jeune joueur à avoir disputé un match de C1. Oui, c’est tôt, mais mérité. Sur son côté gauche, Babayaro est une mobylette. Il va à 100 à l’heure et impressionne tout le monde avec son coffre. Chelsea ne s’y trompe pas et braque le minot, alors âgé de 19 ans, trois ans plus tard. Anderlecht, agitateur de talents.

Nii Lamptey

À 16 ans, le fantasque joueur du Ghana signe son premier contrat professionnel avec Anderlecht. À cette époque (1990), le joueur est un OVNI. Meilleur joueur du mondial U17, adoubé par le roi Pelé en personne, Nii marche sur la planète football et débarque en Europe en passant par le Nigeria caché dans un taxi. Ne sachant pas lire, il signe son premier contrat avec un agent loufoque qui, après trois saisons prometteuses à Anderlecht, l’envoie au PSV où il va commencer sa petite mort. Le plus gros gâchis de l’histoire du football africain.

Luis Oliveira

Une pincée de Brésil dans les jambes de Luis Oliveira. Avant de faire le bonheur des romantiques de la Fiorentina et de Cagliari, l’attaquant formé à Anderlecht braque un titre de champion de Belgique (1991) et glane ses premières capes avec les Diables rouges. Son profil est unique, car il est issue de l’immigration. Il détonne. Charmeur, joueur, élégant, Luis Oliveira restera un homme chanceux. Il a joué avec Gabriel Batistuta et Rui Costa en même temps. Salaud.

Enzo Scifo

Joueur de rue, Scifo se fait une place chez les Mauves dès 17 ans, avec une finale de Coupe UEFA au bout de sa première saison. Numéro 10, son toucher de balle et sa vista font merveille. Le Belge d’origine italienne joue comme une chouette : il voit à 360 degrés. En 4 ans, il remplit son CV avec trois titres de champion et, surtout, une demi-finale de Coupe du monde avec la Belgique. En 1987, il quitte son cocon bruxellois pour aller se brûler les ailes à l’Inter. La France le découvrira un peu plus tard…

François Van der Elst

L’ailier droit a 17 piges quand il fait ses grands débuts avec les Mauves. Il a la mèche sur le côté, un style enfant de chœur, mais un pied droit délicieux. Son côté premier de la classe plaît. Avec François le Belge, Anderlecht renaît de ses cendres avec deux titres de champion, quatre Coupes et deux C2. Tranquille.

Paul Van Himst

Paulo arrive à Anderlecht à 9 ans. Première titularisation à 16. Le début d’une longue histoire d’amour avec Anderlecht pour ce dribbleur génial, surnommé « Paul Pelouse » pour sa capacité à faire ce qu’il voulait sur le pré. Avec plus de 300 buts pour son club de cœur, Van Himst reste sans doute le plus beau bébé sorti de la formation locale. Tellement fort qu’il joue même avec Sylvester Stallone et Michael Caine dans À nous la victoire. C’est comme si Zidane se payait un featuring dans Didier.

Wilfried Puis

Un petit taureau. À 17 ans, l’attaquant fait ses grands débuts avec Anderlecht et impressionne les observateurs locaux. On est au début des années 60 et le football est encore rempli de belles histoires. Avec son club formateur, Puis gagne tout et s’invite logiquement avec les A. Malheureusement, la fin de son histoire est tragique puisqu’il casse sa pipe à 38 ans, terrassé par un cancer.

Francky Vercauteren

Le petit Prince du Parc Astrid, le surnom de Francky, un mec qui régala la chique pendant douze ans. Arrivé à 10 ans chez les jeunes d’Anderlecht, le milieu de terrain va tout rafler avec Anderlecht : championnat, Coupe, C2, Supercoupe d’Europe, etc. Formidable ailier gauche, le Belge va quitter son club pour Nantes à 31 ans. Il n’avait plus rien à prouver. Rien.

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