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La Coleen a des yeux

Par Mathieu Faure
La Coleen a des yeux

Sans Coleen, Wayne ne serait jamais devenu Wayne Rooney. Coleen, c’est la mère de ses trois enfants, celle qui reste la seule wag à tenir la distance face à Victoria Beckham, la seule qui affiche son petit ventre en vacances, la seule qui pardonne ses infidélités, la seule qui le soutienne même quand il n’avance plus.

Coleen McLoughlin a trente piges. Elle a passé quatorze ans de sa vie au bras du même garçon, et pas forcément le plus beau du coin : Wayne Rooney. Avant que l’Anglais ne devienne le capitaine de l’équipe aux trois lions et le meilleur buteur de l’histoire de Manchester United, Wayne Rooney était moche et pauvre, mais Coleen l’aimait déjà. Aujourd’hui, Wayne est millionnaire, mais affiche la même tête qu’à son adolescence. Coleen, en revanche, est devenue mère de famille (ils ont trois garçons) et est sans doute la wag la plus célèbre du Royaume-Uni avec Victoria Beckham. À l’inverse de « Posh » , Coleen est appréciée au pays. Là où l’ancienne fille épicée concentre la haine de certaines pour son côté hautain, Coleen tire son épingle du jeu pour son côté « girl next door » . Victoria a mis la main sur David Beckham quand il envoyait déjà des diagonales avec Manchester United. Coleen a galoché Wayne à seize piges, entre deux devoirs de mathématiques, quand le jeune buffle était encore en formation à Everton. Quatorze ans plus tard, Coleen a façonné son homme avec un seul outil : l’amour. Si Rooney est ce qu’il est, il le doit en grande partie à sa femme. Celle qui protège sa famille. Pourtant, tout n’a pas été si simple dans la vie du couple.

Élue meilleure maman et femme active anglaise

Leur union comprend des bonnes choses comme les trois enfants, le mariage à Portofino (Italie) en 2008 avec des clichés exclusifs vendus à OK Magazine contre 2,5 millions de livres ou le fait de pouvoir partir en famille tous les ans à la Barbade. Dans un pays qui n’hésite pas à massacrer ses idoles, la jeune demoiselle de Liverpool a, par exemple, reçu le « top Brit working mum » ( « meilleure maman et femme active anglaise » ), ce qui confirme que ce pays aime les gens simples. À la plage, Coleen balance son petit bidon sans complexe et ne s’affiche pas dans les soirées branchées où dans les magazines de lingerie. La femme de Shrek fait dans le simple : une ligne de vêtements, des bouquins pour enfants et un amour des siens au-delà du raisonnable. Son combat pour sa sœur adoptive, Rosie, touchée par le syndrome de Rett et décédée en 2014, a touché l’Angleterre. Mais c’est surtout dans son rôle de femme que Coleen a débusqué la concurrence. Car dans sa relation amoureuse, la jeune demoiselle a pris deux tacles par derrière. En 2004, alors qu’elle a seulement dix-huit ans, mais surtout en 2010, quand elle attend un heureux événement. Les deux fois, l’adultère du footballeur fait la une des journaux.

« Juice Jenny » vs Wayne

Coleen est cocue et tout le monde le sait. Mais la femme encaisse. Ne dit rien. Ne s’étale pas dans la presse et reste digne, bien loin des règlements de comptes 2.0 des futures-ex madames Martial. Pourtant, l’histoire est moche. Le Sunday Mirror balance que le jeune prodige s’envoie une escort girl pour 140 livres. Pour la remercier, Rooney lui aurait signé… un autographe. Un mois plus tard, le même journal dénonce que le joueur rend visite à Gina McCarrick, une fille de joie de vingt ans son aînée. Gina l’attend dans une maison close de Liverpool où le tarif de la passe est bon marché. La légende raconte que l’établissement proposait également les services d’une prostituée qui recevait déguisée en chat… Pour cette première sortie de route, Wayne plaide la jeunesse. Coleen pardonne. Même la deuxième fois quand il tombe dans les bras en 2010 de « Juicy Jenny » , le nom de scène de l’escort Jennifer Thompson. Pourtant, la rupture n’était pas loin puisque Coleen plie bagages et retourne chez papa et maman. Wayne Rooney demande conseil à Sir Alex Ferguson, le couple discute et se redonne une dernière chance. Six ans plus tard, Wayne Rooney égale Sir Bobby Charlton, et sa femme est en tribune, avec la tribu, et applaudit son homme. Le petit roux à qui elle avait roulé une pelle à seize ans.

Rooney, toujours sur le ring
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