Avant de taper dans la main de Désiré Doué à quelques minutes du terme, Alexandre Lacazette – auteur d’un beau but et d’une passe dé contre les States – a passé son match à faire des appels dans le vide et à regarder les ballons le fuir ; Jean-Philippe Mateta a tenté la Madjer (17e), la tête (19e, 39e) et a même raté un face à face contre Soumaïla Sylla, gardien de la réserve rémoise (34e) ; entré à la place de JPM, Arnaud Kalimuendo s’est distingué, mais a buté sur le montant (74e). C’est donc le latéral Kiliann Sildillia (Fribourg), parfois en difficulté défensivement au cours du premier acte, qui s’est retroussé les manches et a surgi, d’un coup de casque, pour faire souffler l’Allianz Riviera, à un quart d’heure de la fin du chrono (1-0, 76e).
Une libération venue du pied gauche de Michael Olise, leader technique de cette équipe avec Maghnes Akliouche (qui est lui sorti assez tôt) et auteur d’un bonbon depuis le côté droit, sur cette action. Le futur joueur du Bayern Munich a d’ailleurs offert le but du break à Doué, dans le temps additionnel, mais le crack de la Piverdière a flanché (90e+6). Le Syli National pourra nourrir des regrets, notamment au vu d’un premier acte au cours duquel il aura sévèrement chahuté le pays hôte, avec notamment l’intenable Amadou Diallo, fils d’Ibrahima et autre talent du réservoir rennais. Guillaume Restes a dû s’employer plusieurs fois, Castello Lukeba a réalisé deux véritables sauvetages (29e, 45e+10) et deux buts ont été refusés à l’immense Naby Keita (41e) et au bien connu Abdoulaye Touré (45e+2) juste avant la pause, pour des hors-jeux légers mais réels. L’équipe de France avance sans briller, mais trace son chemin. Présent en tribune, Didier Deschamps a dû apprécier le clin d’oeil.
Guinée (4-2-3-1) : S. Sylla – B. Cissé, Soumah, A. Diawara, H. Keta – N. Keita (c) (Oularé, 77e), A. Touré (H. Camara, 90e+4) – A. Diallo, Moriba (O. Camara, 83e), A. Baldé – A. Bah (I. Camara, 90e+4). Sélectionneur : Kaba Diawara.