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Imbroglio Covid en Serie A, épisode 2 : quarantaines à la Lazio

Par Florian Cadu
Imbroglio Covid en Serie A, épisode 2 : quarantaines à la Lazio

Après avoir empoché trois points face à Naples sur tapis vert, la Juventus n'aura pas à se coltiner Ciro Immobile contre la Lazio. Qui devra aussi se passer de Lucas Leiva ou Thomas Strakosha, en raison d'une histoire lunaire de tests positifs et négatifs. La faute, encore, à ce satané coronavirus...

C’est à croire que tout est fait pour que la théorie du complot s’étende, et pour que la Juventus soit encore plus détestée. Pour qu’elle continue de gagner, aussi. Car après qu’elle l’a emporté 3-0 sur tapis vert contre Naples à la suite de l’impossibilité des Partenopeide se déplacer à Turin lors de la troisième journée de Serie A, voilà que le coronavirus « avantage » une nouvelle fois le nonuple champion d’Italie en titre. Un épisode 2 dont la Botte se serait bien passée, à l’instar du premier opus.

La (mauvaise) nouvelle est tombée ce samedi après-midi, comme un cheveu trop épais tombant dans une soupe qui avait déjà tourné : une heure à peine après la conférence de presse d’un Simone Inzaghi assurant que Ciro Immobile, Lucas Leiva et Thomas Strakosha feraient partie du groupe pour le choc dominical prévu à l’heure du déjeuner, les trois joueurs ont appris par l’Azienda sanitaria locale(les autorités sanitaires de la région) qu’ils étaient immédiatement envoyés… en quarantaine. Pas de match de gala pour eux, finalement. Comme si les Romains, décevants neuvièmes du championnat et plutôt en difficulté depuis la pause confinement (9 victoires en 21 rencontres toutes compétitions confondues, malgré une série en cours de 5 parties sans défaite) avaient besoin de ça.

Négatif, patron !

Alors, que s’est-il passé pour que la Lazio soit privée de son gardien titulaire, du meilleur buteur du pays lors de l’exercice précédent et de son utile milieu de terrain brésilien ? D’abord, le coupable est tout désigné : il s’appelle, encore et toujours, Covid. Celui-là même qui empêche, actuellement, les gouttes de bière de tomber sur les sols des bars français. Imposant une quarantaine à l’intégralité de l’effectif romain à la fin du mois d’octobre en raison de cas avérés, ce satané coronavirus a ensuite laissé ses traces dans l’organisme des trois joueurs. Des traces cependant plus ou moins grosses, selon les dates et les laboratoires… Et c’est là que le bât blesse.

Immobile, par exemple, a passé des moments lunaires lors de ces derniers jours ubuesques. 26 octobre ? Positif, selon le labo Synlab. Absent contre Bruges en Ligue des champions, donc. 30-31 octobre ? Négatif pour Avellino, le labo de confiance du club (mais pas pour le Campus Biomedico di Roma). Présent face au Torino sur la scène nationale, donc. Et ensuite ? Encore positif d’après Synlab, celui qui fait foi aux yeux de l’UEFA. Absent devant le Zénith Saint-Pétersbourg, donc. Sauf que les dirigeants ne l’entendent pas de cette oreille, considérant leur attaquant comme négatif et donc apte pour la réception de la Vieille Dame… jusqu’à ce que la Fédération italienne de football (FIGC) ouvre une enquête pour violation du protocole, jugeant notamment que l’isolement d’Immobile n’a pas été respecté.

Immobile en défense

Pendant que Claudio Lotito a défendu la Lazio de manière aussi agressive que dingue, parlant de bactéries siégeant dans le « vagin des femmes du monde entier » et cognant sur le Torino dans les colonnes de la Repubblica, le membre de la commission médicale de la FIGC Francesco Braconaro s’est expliqué au micro de Punto Nuovo : « La faible positivité est-elle considérée différemment en Italie et en Europe ? Le laboratoire doit donner une réponse positive ou négative : une faible positivité entraîne une positivité effective du joueur. Quoi qu’il en soit, le parquet fédéral mènera son enquête. Il évaluera les prélèvements utilisés et le respect des protocoles, s’il y a eu des erreurs ou s’il y a eu des anomalies dans le processus de prélèvement. »

De son côté, Immobile s’est montré offensif dans un communiqué à défaut de pouvoir l’être sur le terrain : « Je respecte tous les protocoles sanitaires que les autorités compétentes, sportives ou autres, m’imposent. Non seulement pour préserver ma santé, mais aussi celle de mes proches, de mes coéquipiers et de mes adversaires. Je me méfie de toute personne mettant en doute mon honneur et mon professionnalisme dans une affaire dont je n’ai ni la responsabilité ni la gestion, et je suis prêt à engager des poursuites judiciaires pour protéger mon image et mes droits. » Mais en attendant la conclusion de cette affaire rocambolesque, c’est bien son club formateur qui se frotte les mains.

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