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Icardi, Neymar, Mbappé, Di María, les quatre fantastiques

Par Steven Oliveira, au Parc des Princes
Icardi, Neymar, Mbappé, Di María, les quatre fantastiques

C'est peu dire que le PSG s'est baladé en quarts de finale de Coupe de la Ligue face à Saint-Étienne au Parc des Princes (6-1). Un succès qui repose sur le talent de quatre hommes : Neymar, Mauro Icardi, Ángel Di María et Kylian Mbappé. Quatre hommes qui prouvent une nouvelle fois qu'ils peuvent jouer ensemble.

Oui, ce n’était qu’un quart de finale de Coupe de la Ligue contre une équipe remaniée de Saint-Étienne. Oui, les Verts ont joué en infériorité numérique pendant une heure. Il n’empêche que ce violent 6-1 a confirmé ce qui avait été déjà vu à Saint-Étienne (0-4) et contre Amiens (4-1) en Ligue 1. À savoir que Neymar, Mauro Icardi, Ángel Di María et Kylian Mbappé peuvent jouer ensemble sur le terrain. Et le faire très bien même. Il n’y a qu’à regarder les scores et les statistiques des quatre hommes sur ces trois rencontres avec un joli 5 buts marqués et 2 passes décisives pour Mbappé et Icardi. Et un non moins sympathique 3/3 pour Neymar. Tandis que l’ancien du Real Madrid a offert 2 caviars. Bref, les quatre hommes s’occupent de tout.

Tuchel a été convaincu

Pourtant, il y a de ça quelques semaines, Thomas Tuchel s’était montré réticent à l’idée d’aligner ses quatre fantastiques ensemble sur le terrain après l’avoir tenté pendant trente minutes au Santiago-Bernabéu face au Real Madrid en Ligue des champions (2-2). Voire même catégorique : « Si j’ai trouvé cela intéressant ? Vous devriez demander à Marquinhos ou Marco Verratti. Je pense qu’ils ne trouvent pas très intéressant de courir seulement à deux au milieu. Pour moi, ce n’est pas assez équilibré pour ce niveau-là. C’est absolument nécessaire de jouer à trois au milieu et quatre derrière pour être équilibré, pour stabiliser, contrôler et aider dans tous les espaces défensifs. »

Sauf que l’entraîneur allemand est loin d’être buté et a décidé de tenter l’expérience dès le coup d’envoi d’une rencontre. À une seule condition, comme il l’a rappelé au micro de PSG TV cette semaine : « Défensivement, avec cette structure, il est nécessaire que les attaquants défendent. On devait progresser dans l’intensité, en bloc et avec la capacité à souffrir. C’était le deal, et les joueurs offensifs l’ont très bien fait. Pour rester équilibré, il faut les efforts de l’équipe. Il faut être très attentif pour éviter les contres. Ce n’est pas simple, mais l’équipe a montré qu’elle peut le faire. Cela donne des responsabilités aux joueurs et ils apprécient. » Traduction, tant que les attaquants font les efforts défensifs, ils peuvent continuer à jouer tous les quatre ensemble.

Neymar en chef d’orchestre

Depuis son banc, Thomas Tuchel a donc dû être ravi de voir ses joueurs respecter à la lettre leur deal. Il n’y a qu’à voir Neymar qui est même revenu jusqu’à son poteau de corner pour défendre. Ou bien Ángel Di María – qui n’a jamais lésiné sur le repli défensif – qui est revenu constamment en défense. Et tant pis si l’Argentin a provoqué un penalty transformé en deux temps par l’ancien de la maison Yohan Cabaye. Plus que les replis défensifs, il y a aussi ce pressing constant de Mbappé et consorts qui empêche l’adversaire de relancer proprement le cuir et faire en sorte qu’il revienne rapidement dans leurs pieds. Le travail défensif accompli, les quatre mastodontes peuvent alors se consacrer à ce qu’ils savent faire de mieux : attaquer. Et marquer.

Et force est de constater que les lascars s’entendent à merveille et le prouvent en enchaînant les une-deux jusqu’à faire la dernière passe au joueur le mieux positionné pour marquer. À l’image des deux caviars de Mbappé pour Mauro Icardi au retour des vestiaires alors que le Français aurait pu tenter sa chance directement. Avant que l’Argentin – qui a marqué 3 buts et délivré une passe décisive en 13 ballons touchés – lui rende la pareille quelques minutes plus tard. S’il n’a marqué « qu’un » petit but ce mercredi soir, Neymar semble être l’homme à qui profite le mieux ce système à quatre offensifs. Tel un quarterback, le Brésilien est à l’origine de toutes les actions parisiennes où il attend l’appel de ses attaquants – voire de ses latéraux – avant d’envoyer des merveilles de passes dans les intervalles. Une question reste à présent en suspens : Thomas Tuchel va-t-il prendre le risque de garder ce système à quatre offensifs une fois que les étoiles de la Ligue des champions seront revenues ? Tant que les joueurs continuent de cavaler comme des dératés, il ne devrait pas y avoir de raisons de changer.

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Par Steven Oliveira, au Parc des Princes

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Mauro Icardi of Galatasaray celebrates after scoring the first goal of his team during the UEFA Europa Champions League Third Qualifying Round Second Leg match between Galatasaray and Olimpija Ljubljana on August 15, 2023 in Istanbul, Turkey. (Photo by Seskimphoto ) - Photo by Icon sport
Mauro Icardi of Galatasaray celebrates after scoring the first goal of his team during the UEFA Europa Champions League Third Qualifying Round Second Leg match between Galatasaray and Olimpija Ljubljana on August 15, 2023 in Istanbul, Turkey. (Photo by Seskimphoto ) - Photo by Icon sport
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