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Fekir pousse l’OL vers les huitièmes

Par Maxime Brigand
Fekir pousse l’OL vers les huitièmes

Menés à la pause par un Shakhtar ultra-réaliste, les Lyonnais ont finalement assuré leur qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions grâce à un but brillant de Nabil Fekir en seconde période (1-1). Ouf.

Shakhtar Donetsk 1-1 Lyon

Buts : Moraes (22e) pour le Shakhtar // Fekir (65e) pour l’OL.

On en était sûr : cet OL était incapable d’héroïsme sous pression, de tenir le strict minimum, d’assurer l’essentiel, soit ici un nul qui lui était suffisant pour fracasser la porte qualificative pour les huitièmes de finale. Longtemps mercredi soir, la bande de Bruno Génésio aura montré son visage d’équipe instable, incapable de finir ses temps forts, de mettre KO un adversaire à sa portée, rentrant même aux vestiaires avec un but de retard. La suite ? Une justice et une boule envoyée dans la neige par Nabil Fekir, aussi frustrant par moments que brillant sur un seul, au milieu d’une seconde période maîtrisée par les Lyonnais. Voilà le nul recherché (1-1), voilà surtout le totem : la France du foot peut souffler.

Mauvais alignement et théorie

Le pire décor possible au pire moment possible : des lignes orange, un ballon orange, des maillots orange. Et le froid ? Un détail, Betrand Traoré ayant affirmé à son arrivée à Kiev ne pas sentir de grande différence avec la température ressentie en France. Un détail qui a pourtant transformé Bruno Génésio en Bibendum et a empêché le coach de l’OL de jongler dans sa zone technique. À deux reprises. Là, on a compris que la soirée serait longue, très longue. Pourquoi ? Parce que si l’intensité est présente, l’OL a également amené en Ukraine son incapacité à saisir sa chance au bon endroit, au bon moment. Avec Tousart finalement titularisé à la place de Ndombele, trop juste physiquement, mais surtout Aouar, au départ de tous les feux lyonnais, les Gones jouent sans peur, cassent des lignes, voient Nabil Fekir allumer deux premiers pétards, en vain. Puis, voilà Traoré : de la frustration plongée au milieu de maigres intentions, l’attaquant burkinabé foirant d’abord un face-à-face royal face à Pyatov, se montrant presque décisif en décalant parfaitement un Tete cochon, et renfilant à la demi-heure de jeu le costume du croqueur. On connaît la musique : théoriquement, en football, une telle histoire se termine mal, une équipe autant incapable de se mettre à l’abri ne pouvant espérer filer tranquillement vers les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Alors, après vingt minutes de jeu, le Shakhtar a fabriqué sa seule occasion de la première période et, au bout, Moraes est venu coucher Lopes en profitant d’un mauvais alignement de Denayer. Cruel ? Sûrement. Prévisible ? Assurément.

Nabil fait jouir

Car au-delà des ratés de Fekir, de ceux de Traoré, Génésio a également vu Aouar, Depay et Mendy allumer Pyatov sans le toucher. Pire, au retour des vestiaires, le coach de l’OL n’a vu aucun changement de script face à un Shakhtar tranquille, porté par son aspirateur Taison. Et l’éclair : à la 65e minute, Depay s’est enfoncé dans la surface ukrainienne, a tartiné le caviar et a laissé Fekir ouvrir le Ruinart d’une puissante frappe du gauche. Brillant, puissant, irrationnel : à l’image de l’OL, une équipe qui n’a rien d’un gang normal. Dans la foulée, Génésio a fermé la boutique, en sortant Traoré et en lâchant Ndombele, le tout avec un double objectif dans la tronche : assurer la présence du club en huitièmes de finale pour la première fois depuis 2012 et boucler la phase de poules avec un statut d’équipe invaincue. Un challenge qui a poussé Fekir à ligoter les mains de Génésio et Lopes à sauver la maison devant Ismaily en fin de match. Voilà la victoire de la pratique sur la théorie : la France aura deux représentants dans le top 16 en février.


Shakhtar Donetsk (4-2-3-1) : Pyatov – Matvyenko, Kryvtsov, Khocholava (Butko, 46e), Ismaily – Maycon, Stepanenko – Mudryk (Bolbat, 87e), Kovalenko (Kayode, 83e), Taison – Moraes. Entraîneur : Paulo Fonseca. Lyon (3-4-1-2) : Lopes – Marcelo, Denayer, Marçal – Tete, Tousart, Aouar, Mendy – Fekir (Dubois, 89e) – Traoré (Ndombele, 72e), Depay (Dembélé, 80e). Entraîneur : Bruno Génésio.

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