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Et à la fin, c’est le Real qui passe

Par Maxime Brigand
Et à la fin, c’est le Real qui passe

Rapidement passé devant grâce à Joshua Kimmich, le Bayern est finalement tombé mardi soir à Madrid sur un doublé de Benzema et une boulette énorme de Sven Ulreich (2-2). Sacrée histoire.

Real Madrid 2-2 Bayern Munich

Buts : Benzema (11e, 46e) pour le Real // Kimmich (3e) et James (63e) pour le Bayern

Il y a des soirs comme ça où les vestes peuvent se retourner et d’autres s’ouvrir. Mardi soir, au Bernabéu, Sven Ulreich, 29 piges et une balle de futur numéro un en Russie dans les gants, avait l’occasion de prouver à l’Europe du foot qu’il était plus qu’un second de cuisine. L’occasion était belle, en même temps : une demi-finale de C1, à Madrid, sous les yeux du monde. Sous les siens, c’était autre chose : Kimmich qui ouvre rapidement le score, Benzema qui égalise sans que cela n’ait trop de conséquence sur le scénario et des planètes encore alignables alors que s’ouvrait la seconde période de la soirée. Elle était chouette, l’histoire, non ? Trop, sûrement : sur une passe de Tolisso, le gardien du Bayern s’est donc fourré le nez dans l’herbe. Sans que personne n’y comprenne grand-chose. La suite, c’est l’histoire d’une élimination au bout du suspense et des larmes de ses potes.

Sauterie royale et jappement

Une garden-party, sa piste de danse et sa banderole : « Defendamos el trono, conquistemos la gloria. » Puisque c’était un soir de conquête, il fallait se préparer à ne pas savoir où donner de la tête, histoire de ne manquer aucun détail d’une sauterie royale. Un arrêt sur le paillasson, d’abord, pour se rendre compte que Zinédine Zidane reste un bluffeur : au moment de cocher les cases de son onze, le Français a décidé mardi soir de se passer de Casemiro et d’installer un losange au milieu tout en filant les clés du camion à Marco Asensio, héros de la manche aller. Payant ? Difficile à dire : d’entrée, le Real se rappelle au bon souvenir de la Juve, et la paire Ramos-Varane laisse Kimmich abattre Navas à bout portant (0-1, 3e).

Et c’est parti pour la fête. Alors, James Rodríguez prend les platines, Ribéry distribue les sucreries, Tolisso, préféré à Javi Martínez, enfile son tablier là où Hasan Salihamidžić manque de craquer son costume sur l’ouverture du score de sa famille. Est-ce l’histoire qui se répète ? Non, Zidane avait demandé à ses hommes de « ne pas faire de choses bizarres » , et Kovačić sort sa tête de l’embrouille pour ouvrir vers Marcelo qui n’a plus qu’à déposer la cuillère sur la tête d’un Benzema clinique (1-1, 11e). La suite ? Des passes fluides qui s’échangent, une nouvelle pelletée d’occasions munichoises (Hummels, Müller, Tolisso, mais surtout Lewandowski et James), un vrai crochet madrilène lâché par Ronaldo et une hésitation, forcément, lorsque Marcelo touche de la main un centre de Kimmich. Là, c’est Rummenigge qui commence à aboyer.

Le bug de l’an 2018

Et les défenses qui continuent de grincer, avant le bug de l’an 2018 : sur le premier souffle de la seconde période, les fils d’Ulreich se touchent sur une passe en retrait de Tolisso et le court-circuit profite à un Benzema malin (2-1, 46e). Une vraie bouteille lancée au milieu d’une vague d’intensité folle où Alaba répond instantanément dans les gants de Navas là où Cristiano Ronaldo croque un biscuit offert par Marcelo. Parfait : peu après l’heure de jeu, James Rodríguez sort sa planche et surfe sur un centre de Süle pour égaliser en deux temps (2-2, 63e). Mérité ? Assez pour faire flipper Zidane qui sort ses couteaux Bale et Casemiro à vingt minutes de la fin et qui bouscule encore son schéma, alors qu’Heynckes balance Sandro Wagner dans la piscine au moment où Navas éteint un but de qualification dans le bec de Tolisso. Puis, il y a eu les derniers coups, les derniers espoirs et voilà le temps des regrets bavarois : le rêve d’un nouveau triplé d’Heynckes vient d’éclater. Le Real, lui, n’est plus qu’à une marche du trois à la suite.


Real Madrid (4-4-2) : Navas – L. Vázquez, Varane, Ramos, Marcelo – Kovačić (Casemiro, 72e), Modrić, Kroos, Asensio (Nacho, 88e) – Benzema (Bale, 72e), Cristiano Ronaldo. Entraîneur : Zinédine Zidane.

Bayern Munich (4-2-3-1) : Ulreich – Kimmich, Süle, Hummels, Alaba – Tolisso (Wagner, 75e), Thiago Alcântara – Müller, James Rodríguez (Javi Martínez, 84e), Ribéry – Lewandowski. Entraîneur : Jupp Heynckes.

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