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Equipe Type : Les Bides Nantais

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Equipe Type : Les Bides Nantais

En l'espace d'une décennie, le FC Nantes est passé du statut de champion de France à celui d'équipe luttant pour le maintien en Ligue 2. Et le nez creux des dirigeants sur le marché des transferts n'est pas étranger à cette descente aux enfers.

Fabien Barthez aka La Diva chauve

Fabien Barthez débarque sur les bords de l’Erdre en décembre 2006, au chevet d’un FC Nantes relégable. Le président de l’époque, Rudi Roussillon, présente le champion du monde comme « le leader qui fait défaut à l’équipe » , capable de « relancer le club vers les sommets » . Raté pour le coup. En six mois, Babar fait l’effet d’un cirque ambulant. Altercations avec les supporters, prises de bec avec ses coéquipiers (après avoir méchamment savaté Dimitri Payet à l’entraînement), prestations indignes de son standing sur le pré, tout y passe. Le clou du spectacle se déroule un 1er avril (ça ne s’invente pas), lorsqu’après une ignoble boulette face à Sedan, il simule une blessure et rentre chez lui avant la fin de la rencontre. La classe internationale, sans doute…

Alexander Viveros aka Mike Tyson

Un inconnu pose ses valises à Nantes lors de l’été 2004. Son nom : Alexander Viveros, latéral gaucher, international colombien, et quelques kilos en trop. Le bougre ne manque pourtant pas de bonnes intentions, déclarant au moment de son arrivée : « Je promets de travailler fort et longtemps. Il se peut que je joue bien ou mal. C’est le football. Mais je promets qu’à chaque fois, je mouillerai le maillot ! » . En une saison et demie, les supporters de la Beaujoire se délecteront de ses feintes moisies et de sa pointe de vitesse fulgurante. Finalement, son terrain de prédilection se révèlera être le McDo du centre ville. Qui a dit qu’on parlait ici de bide…

Michael Gravgaard aka Air Farce

Juillet 2008 : Waldemar Kita annonce avec une fierté non dissimulée la signature de Michael Gravgaard. Le défenseur danois arrive précédé d’une réputation de buteur patenté au pays, d’où son surnom, “Air Force”.

Février 2009 : Après une saison cataclysmique avec Nantes, Gravgaard est prêté à Hambourg, où il persiste dans la médiocrité.

Juin 2010 : Le Viking, souffrant d’une arthrose chronique au pied, est déclaré inapte à la pratique du football. A Nantes, ça faisait deux ans qu’on avait décelé l’escroquerie.

Douglao aka Pierre Richard

Recruté sur DVD en troisième division brésilienne, les dirigeants Jaune et Vert affichent une confiance aveugle en leur nouveau poulain. Feu Claude Robin nous le décrit ainsi lors de son arrivée : « Techniquement, c’est au-dessus de ce qu’on connaît en France. C’est très fort. Sa relance, notamment, est vraiment très bonne. Physiquement, je ne vous fais pas de dessin. Il a un jeu de tête assez exceptionnel. En tout cas, il est capable de tout faire avec un ballon » . Tout, et surtout n’importe quoi. Le passage de l’Auriverde chez les Canaris suscite encore aujourd’hui de généreuses crises de rire dans les travées de la Beaujoire. Douglao, ou l’antithèse du footballeur.

Eric Cubilier aka Le poissard

Ces dernières saisons, Eric Cubilier a entraîné tous ses clubs à l’échelon inférieur (Nantes, Metz, Bastia). Pure coïncidence ? Pas si sûr, si l’on considère les carences défensives et les lacunes techniques du joueur. A Nantes, il ne laissera pas un souvenir impérissable, son aventure se finissant en novembre 2008 par un licenciement pour faute grave en bonne et due forme. Aigri, il déclare par la suite n’avoir apprécié ni la région, ni les gens du coin. Ça tombe bien, cette antipathie semble réciproque.

Guirane N’daw aka Pieds carrés

S’il y a bien un secteur où le FC Nantes a toujours été compétitif, c’est bien celui du milieu défensif. La formation en berne, ne parvenant pas à sortir le Toulalan nouveau, les dirigeants Jaune et Vert décident de miser à l’été 2008 sur la grande tige sénégalaise de Sochaux. Un coup d’épée dans l’eau. N’Daw, bien qu’impressionnant physiquement, ne semble pas avoir assimilé le concept de la relance propre. Jamais l’expression “ingrat techniquement” n’avait aussi bien convenu à un joueur.

Nourdin Boukhari aka L’apôtre du moindre effort

Un CV qui a de la gueule (Ajax Amsterdam, international marocain), des qualités techniques indéniables, des débuts fracassants (un but lors de son premier match contre Lyon), les Canaris pensaient avoir déniché la perle rare en la personne de Nourdin Boukhari. Hélas pour eux, le lascar a plus brillé par sa nonchalance chronique et ses errements sur la pelouse de la Beaujoire qu’autre chose. Dimitar Berbatov peut aller se rhabiller.

Stefan Babovic, aka Le Messi des Balkans

Arrivé à Nantes en décembre 2007 avec l’étiquette de petit prodige, Stefan Babovic quitte le club un an et demi plus tard avec le statut de flop en puissance. Pourtant, Christian Larièpe et son œil expert y croyaient dur comme fer : « Un joueur de ce calibre, tu ne le trouves pas tous les jours au pied du sapin. C’est un vrai talent, techniquement très doué » . Auteur de prestations indigentes sur le carré vert, le Serbe se fera par contre remarquer pour ses aptitudes en matière de baston, brisant d’un High Kick foudroyant la mâchoire de son coéquipier Djamel Abdoun à l’entraînement. Pourra toujours se recycler dans les films d’arts martiaux.

Christian Wilhelmsson aka La danseuse suédoise

Intersaison 2006, la direction nantaise annonce en grande pompe la signature d’une pointure en la personne de Christian Wilhelmsson. L’international suédois vient de disputer la Coupe du monde avec son pays, et était l’un des favoris de la foule du côté d’Anderlecht. Pour autant, il ne parviendra jamais à s’imposer dans le couloir droit des Canaris, son manque de physique et ses plongeons à la sauce italienne finissant d’entériner son image de danseuse. Prêté successivement à la Roma puis à Bolton, il erre aujourd’hui sur les terrains d’Arabie Saoudite. Le seul point positif chez le Scandinave, c’était encore sa femme, Oksana Andersson.

Ariza Makukula aka L’éternel incompris

Été 2002, un ovni déboule du côté de la Jonelière. Ariza Makukula, 21 ans, attaquant portugais d’origine congolaise au physique de déménageur, qui s’est visiblement trompé de sport. En 18 matches sous la tunique jaune et verte, il ne trouve le chemin des filets qu’à une seule reprise, faisant preuve d’une maladresse endémique dans la surface de vérité. Pourtant, à l’écouter, cet échec ne lui incomberait pas totalement, « le système de jeu n’étant pas adapté » à ses caractéristiques, et ses dirigeants ne l’ayant « pas soutenu » à l’époque. « Je ne suis pas Ronaldo mais j’ai aussi des qualités que d’autres joueurs n’ont pas. Je suis différent » assène Ariza, éternel incompris.

Florin Bratu aka David Cissé (ou Djibril Trezeguet)

A son arrivée dans le club octuple champion de France en 2004, Florin Bratu est annoncé comme la synthèse ultime entre Djibril Cissé et David Trezeguet. Avec deux petits buts au compteur, le Roumain convainc rapidement qu’il dispose bien de la pointe de vitesse de Trezeguet et des qualités techniques de Cissé. Pour une fois, les dirigeants de la Maison Jaune n’auront pas menti sur la marchandise.

Vidéos

La boulette de Barthez contre Sedan

La défense nantaise version 2008-2009

Par Alexandre Pengloan

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