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Elohim Prandi : « Je suis intouchable dans ma tête »

Propos recueillis par Nicolas Fresco et Mathieu Rollinger, pour SO 2024

Écartez vous : celui qu'on appelle le Bison s'apprête à charger. Arrière du PSG et de l'équipe de France de handball, Elohim Prandi va vivre à 25 ans ses premiers Jeux olympiques (coup d'envoi ce samedi à 21 heures contre le Danemark). Une nouvelle scène à la mesure de ses ambitions, qui se sont forgées à travers une histoire personnelle et familiale émotionnellement forte. Interview avec un costaud.

Elohim Prandi : « Je suis intouchable dans ma tête »

Le handball, c’est une affaire de famille chez les Prandi. Tu as toujours baigné dedans ?

Je suis né à Istres et mon père (Raoul Prandi, international français, NDLR) était déjà en D1 là-bas. Ma mère (Mézuela Servier, capitaine de l’équipe de France dans les années 1990), elle, jouait à Bouillargues, à côté de Nîmes. Je me souviens de quelques-uns de ses matchs. Je me souviens aussi du dernier match de mon père à Chartres (en 2009). Il s’est fait une triple fracture de la clavicule, il est tombé dans les pommes, hospitalisé, et il a arrêté à ce moment-là. Il s’est occupé un temps du pôle espoir, mais il n’est pas resté trop longtemps dans le secteur du hand. Ma mère a toujours été et reste dans le handball. J’ai grandi avec elle, donc la proximité handballistique, elle est au quotidien avec ma mère.

Si tu devais nous décrire les joueurs qu’étaient tes parents, tu mettrais l’accent sur quoi ? Ma mère, c’était une athlète. Elle avait tout de la joueuse moderne. Elle sautait haut, elle tirait de loin, elle avait du un contre un, elle avait un mental d’acier, elle savait où elle allait. Elle jouait des deux mains. Vraiment c’était une joueuse de ouf. Et mon père, c’était une force de la nature, 1,90 m, avec des cuisses énormes. J’ai vu des défenseurs avoir peur de lui quand il arrivait, c’est aberrant. Après c’est quelqu’un qui est dans la lune. La première fois qu’il a joué à Bercy avec l’équipe de France, on l’a interviewé après le match et la première chose qu’il dit c’est « Bah écoutez, c’est une belle salle, il y a beaucoup de couleurs, on sent une énergie et tout ». Il était dans son monde, il y est toujours un peu d’ailleurs. Cela ne l’a pas empêché d’être vachement apprécié de tous. Aujourd’hui, quand je vois tous les Barjots, ils me disent que du bien de lui.

Le hand a toujours été une évidence ou tu as testé d’autres sports ?

Comme beaucoup, j’ai fait du foot très petit, histoire de se mettre à un sport collectif. J’ai fait du rugby aussi. J’adore le rugby. J’avais aussi des prédispositions pour en faire mais, je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours été attiré par le ballon rond. Quand j’ai commencé à comprendre un peu ce que mes parents avaient fait dans le handball, ça m’a donné envie de m’y mettre aussi. Je m’y suis fait énormément de copains aussi, du côté de Torcy. Au départ, c’est plutôt ça : aller au gymnase, voir les potes, jouer sur le parquet à la mi-temps… Dès que j’ai commencé à avoir vraiment du potentiel, à grandir, à me former physiquement, j’ai commencé à me poser la question de savoir si je voulais en faire mon métier à 200 %.

Quand tes parents te voient choisir cette voie, ils te mettent en garde?

En tant que parents, ils sont vachement prévoyants. Ils savent ce que c’est, donc ils m’ont prévenu qu’il fallait que je sois prêt à faire des sacrifices, tout donner pour le handball. Pour moi ça a été compliqué de faire un peu l’impasse sur ma jeunesse. Les années de lycée, j’étais déjà dans un circuit pro. Je n’ai pas toujours fait les bons choix par rapport à ça. J’ai pu être trop en suffisance parce que je savais que j’étais au-dessus. Ma mère m’a laissé faire mes erreurs. Ce qu’elle appelle « les petites claques par la vie ». (Rires.) Je pense qu’on a tous trébuché quelque part, c’est ce qui forge aussi. C’est aussi grâce à ça que je suis devenu le joueur et la personne que je suis.

Gamin, tu étais quel genre de handballeur ?

J’ai commencé aux cages parce que j’aimais bien et parce que je n’aimais pas trop courir. J’étais bon en plus. Mais quand j’ai vu que tous les spectateurs applaudissaient presque tout le temps les buteurs, je ne voulais plus être gardien. Je voulais marquer et être applaudi donc je suis passé sur le terrain et j’ai commencé à grandir, à me développer. J’avais un caractère de merde, vraiment. C’était toujours la faute des autres, la faute de l’arbitre, jamais de la mienne. J’étais vraiment ronchon. J’étais puant. J’étais relou ! Mais je suis très calme maintenant.

Je vois beaucoup de parents qui veulent faire des « programmes Mbappé » déjà tout quadrillés pour leurs enfants, où on les pousse jusqu’à la limite pour en faire des internationaux. Mais laissez les prendre du plaisir !

Elohim Prandi

Quel est le meilleur conseil que tu as pu recevoir de tes parents ?

Avant toute chose : prendre du plaisir dans ce que je fais. Aujourd’hui, je vois beaucoup de parents qui veulent faire des « programmes Mbappé » déjà tout quadrillés pour leurs enfants, où on les pousse jusqu’à la limite pour en faire des internationaux. Mais laissez les prendre du plaisir, laissez les jouer avec leurs potes, faire du sport quand ils ont envie, se sociabiliser parce que les sports collectifs, ça sert à ça aussi. Moi, mes parents m’ont toujours dit de faire les sports que j’avais envie de faire, de m’épanouir, de prendre du plaisir, etc. Par contre, au moment où j’ai commencé à vouloir devenir pro, là ça a switché et ils m’ont aidé à progresser. Ma mère est très pointilleuse sur des détails : si je prends un intervalle extérieur, elle va me dire d’orienter mon pied comme ça et pas comme ça. C’est une différence de 15 degrés, mais c’est hyper important.

En étant le fils de deux champions, tu ne t’es jamais senti programmé ?

Les gens m’ont programmé en me disant : « Putain le fils de Mézuela Servier et de Raoul Prandi, s’il prend bien des deux côtés, ça peut faire quelque chose ! ». Tous les anciens disaient ça. Mais mes parents, jamais. Ils savent ce dont je suis capable, ils savent là où je peux aller et ils connaissent ma marge de progression et j’en ai encore. On m’a mis une pression de star quand je suis arrivé à Paris (en 2020) en sortant de Nîmes, mais on n’est pas du tout sur des clubs de même standing. À Nîmes, je suis entre guillemets tout seul à mon poste, je peux m’éclater ; à Paris j’arrive, j’ai 22 ans, il y a Mikkel Hansen et Nikola Karabatic. On m’a grave starifié et vu que je répondais pas trop aux attentes au départ, les gens ont commencé à dire « peut-être qu’on trop misé sur lui ». J’ai essayé de ne pas calculer les critiques, mais parfois c’est dur, tu doutes. Aujourd’hui, j’ai pu franchir ce step. J’aurais été dégoûté que les gens pensent que je sois une erreur. Mon égo en prendrait un sacré coup.

La caste des arrière gauche du PSG : Elohim Prandi, Nikola Karabatic et Mikkel Hansen. Il ne manque que Kurzawa.
La caste des arrière gauche du PSG : Elohim Prandi, Nikola Karabatic et Mikkel Hansen. Il ne manque que Kurzawa.

Quelle est la part de la génétique là-dedans ?

Déjà, j’ai été gâté par la nature, au niveau physique. Je suis assez tonique, assez rapide, je saute haut, j’ai de l’explosivité. Ma mère, elle a tout ça. Et je suis très robuste, très large, au niveau du haut du corps, comme mon père. Après j’ai aussi mes propres capacités, j’ai le bras laxe. Je ne sais pas si c’est scientifiquement prouvé, mais ma mère m’a toujours dit que si je voulais tirer fort, il fallait que je travaille les triceps. Elle m’a tellement mis ça dans la tête que je les travaillais tout le temps, tous les jours. J’étais un maboul. Si bien qu’à la fin, j’avais un triceps énorme, pas de biceps et pas mal de douleurs.

Les gens qui ont été le plus durs avec toi tout au long de ton évolution, ce sont tes parents?

Ouais, mais c’était une dureté positive. C’est : « on ne va pas te dire que t’es le plus beau ou le plus fort, on va te dire ce que tu dois travailler et plus tard on verra ». Avec mon père, j’ai eu une sorte de combat avec lui. Quand j’étais jeune, ce n’était jamais assez bien pour lui. Parfois il venait me voir en -18 championnat de France et il disait « ouais mais c’est que les -18, ça va… ». Quand j’étais en équipe de France jeunes : « Ouais mais bon, là c’est l’équipe de France jeunes, pas l’équipe de France A ». Avec des parents éternellement insatisfaits comme ça, certains jeunes peuvent se sentir merdiques ou vraiment plonger psychologiquement. Moi je l’ai pris comme un gros challenge en me disant : « Ok, vas y tu vas voir ! ». Maintenant depuis l’Euro, je lui dis : « Moi j’ai une médaille d’or, toi pas ». Voilà.

Aujourd’hui, avec les titres que tu ramènes, tu les sens satisfaits ?

La première fois où j’ai vraiment entendu ma mère me dire « Je suis fier de toi mon fils », c’était à l’Euro, en janvier. Pour moi, ça a été fort parce qu’elle ne me l’avait jamais vraiment dit comme ça. Elle a toujours su que j’étais capable de faire des choses extraordinaires, elle en a toujours été persuadée, et après la finale contre le Danemark – où j’ai été très bon et que j’ai vraiment sorti un gros match – elle me dit : « Ce sont tes moments ça, c’est à toi. Je vois enfin le joueur que tu veux être ». Et ça, c’est un « je t’aime » sportif. (Rires.) Je pense que mes parents kiffent à travers ce que je vis. Je leur fais vivre des super moments. Dès qu’ils en ont l’occasion, j’ai besoin de les avoir avec moi. J’espère apporter encore des médailles d’or à mes parents et qu’on puisse les vivre ensemble.

Maintenant, je n’accorde vraiment plus aucune importance à comment les gens peuvent me voir. Je n’ai pas honte de dire que j’ai des moments où je suis triste et des moments où je ne suis pas bien.

Elohim Prandi

Tu as quelle relation avec eux au quotidien ?

Avec ma mère, on a une relation très fusionnelle, on est très souvent ensemble, on s’appelle souvent, elle vient à tous mes matchs. Petit message avant le match, toujours, et un appel plus tard, genre une heure après le match. Mais quand tu as grandi avec un de tes parents, pour moi, c’est naturel. Avec mon père, c’est différent. J’ai une histoire compliquée avec lui, je ne l’ai pas vu pendant pas mal de temps donc on n’a pas eu cette proximité. Je ne l’incrimine pas, aujourd’hui j’ai 25 ans, je suis en paix avec ça et on est très proches, on s’aime vraiment beaucoup. Je kiffe être avec mon lui, boire un café en terrasse ou prendre un verre de vin. On discute de tout, que ce soit d’investissements, de tatouages, de caisses, de voyages, et c’est hyper intéressant. Je suis beaucoup plus émotionnel avec mon père qu’avec ma mère.

Ta mère était présente lors de ton agression le 1er janvier 2022 (il s’est pris six coups de couteau dans le dos lors du Réveillon passé dans un restaurant). À quel point cet événement vous a changé ?

Ma mère était livide, je l’avais jamais vue comme ça. Quand tu as 50 ans et que tu vois ton fils de 24 ans, qui peut peut-être mourir devant tes yeux, c’est un peu relou. Après ça, elle ne supportait pas de rester plus de dix minutes dans un endroit où il y avait de la foule. On est parti à Banyuls dans le sud et on s’est grave reconnectés. Ce n’était pas facile pour elle. On venait de perdre mon grand-père un peu avant, il y a eu mon agression et sept mois après j’ai ma grand mère qui meurt aussi. De tristesse. Donc ma mère a eu une grosse année assez hardcore émotionnellement. Pour ma part, j’étais grave pudique sur ce que je pouvais ressentir et au final, elle m’a appris à me relâcher un peu. Ça fait du bien parfois de montrer son humanité, de ne pas hésiter à dire ce que tu ressens, tes tristesses, tes mots, ton mal-être. Maintenant, je n’accorde vraiment plus aucune importance à comment les gens peuvent me voir. Je n’ai pas honte de dire que j’ai des moments où je suis triste et des moments où je ne suis pas bien. C’est la vie, c’est comme ça. Je pense que t’es plus un couillon de croire que tu survoles toutes les émotions et penser que tu es Captain America. Pour être bien dans sa vie, il faut libérer le maximum de choses.

Tu es devenu un joueur différent après ça ?

J’ai eu un processus qui était assez dur pour revenir, pas que physiquement mais surtout émotionnellement. Je sentais que j’avais perdu la confiance de mes coéquipiers, en club, en équipe de France. J’avais perdu de la crédibilité, j’avais perdu beaucoup de choses. Ma mère m’a accompagné là dedans, elle m’a poussé à continuer de travailler, à reprendre confiance. Elle m’a grave renforcé psychologiquement. Là, aujourd’hui, je pense que je suis intouchable dans ma tête. Je sais tellement ce que je veux faire, où je veux aller. J’ai toutes les clés dans ma tête pour arriver à être fort dans ce que je fais. Je ne suis personne pour pouvoir prétendre à ce titre mais quand j’entends certaines personnes du monde du handball dire que je suis sur le papier le meilleur arrière gauche du monde, je me dis que je suis sur le bon chemin. Donc pourquoi s’arrêter là ? Je le dis et je suis en pleine conscience quand je dis ça, mais je vois rarement des joueurs qui, quand ils décident de vouloir terminer un match, ils le font. Moi je peux le faire. Je suis un leader sur le terrain, pas trop un leader de vestiaire. Le blabla, je laisse ça aux autres, je préfère montrer le chemin sur le terrain. J’ai ce mindset de ouf qui fait que dès que je rentre sur le terrain, je veux être le meilleur et je veux qu’on le voit. Et pour ça, il faut être très fort mentalement pour y arriver. Quand je vois les meilleurs joueurs du monde aujourd’hui, ce sont tous des mecs qui sont hyper forts mentalement. Nikola Karabatic, c’est l’exemple.

Au moment de fêter le titre de champion d’Europe, il y avait des Barjots qui étaient avec nous, et ils ont pas été dépaysés. Ce ne sont pas les mêmes générations, ce n’est pas le même handball, mais on a toujours cette folie qui peut nous animer et nous faire gagner.

Elohim Prandi

Tes parents ont connu l’équipe de France post-Barjots. Qu’est-ce que cette génération a apporté à l’équipe de France ? Que reste-t-il de leur valeurs et de leur folie dans l’équipe d’aujourd’hui ? Franchement, on se connaît tous depuis des années et on a tous un peu ce côté fou. Une bonne folie. Évidemment, il y a des trucs que je ne peux pas dire, mais quand tu nous vois on rigole tout le temps, ça se branche, ça se cherche. Nikola, à l’Euro, il avait l’impression d’avoir à nouveau 25 ans. Quand il s’agit de faire la fête, on est dans le même délire. Au moment de fêter le titre de champion d’Europe, il y avait des Barjots qui étaient avec nous, et ils ont pas été dépaysés. Ce ne sont pas les mêmes générations, ce n’est pas le même handball, mais on a toujours ce mindset et cette folie qui peuvent nous animer et nous faire gagner.

Le bizutage de ton père consistait à déambuler dans un aéroport avec une cloche suisse autour du coup. Toi, c’était du même niveau ?

Non j’ai pas eu de bizutage. À cette époque là, il n’y avait pas de réseaux sociaux, nous, on est obligé de faire avec notre temps, on est bien plus médiatisés. J’ai une autre anecdote pour comprendre qu’on n’est plus dans le même monde : lors d’un repas avec l’équipe, Denis Lathoud était assis à côté de mon père et lui a demandé d’occuper Daniel Constantini (le sélectionneur légendaire des années 1990, NDLR) pendant que, lui, se servait des verres de vin discrètement. À la fin, Denis était complètement rond…

C’est une pression de devoir faire toujours au moins aussi bien que les anciens ? Oui et c’est normal. Le tout, c’est de savoir la gérer. Cette pression, elle vient beaucoup des médias et du monde extérieur. Nous, aujourd’hui, on est vachement concentrés sur nous-mêmes. On était vachement focus sur l’Euro, pas portés sur les JO. Et là, c’est sûr qu’on s’est remis une pression en plus en étant les vainqueurs de la dernière compétition internationale, les champions olympiques en titre, et le pays hôte. Obligatoirement, tu as une pression. Mais je pense qu’on aime ça, en fait.

Médiatiquement et sportivement, tu apparais comme celui qui peut prendre le flambeau de Nikola Karabatic, qui tirera sa révérence après les Jeux. Comment te positionnes-tu par rapport à ça ?

Il y en a beaucoup qui m’ont collé cette image là, mais je ne me formalise pas avec ça. Je suis Elohim, lui c’est Niko. Il a des titres plein les poches, moi j’essaie d’y arriver tranquillement. Je ne pourrais jamais faire autant je pense parce que, ce qu’il a accompli, c’est vraiment énorme. Surtout, dans l’équipe actuelle, il y a moi, ok, mais aussi Nedim (Remili), Dika (Mem), Ludo (Fabregas)… et je ne cite même pas les ailiers. À chaque poste, tu as des mecs qui ont une notoriété de ouf. Moi c’est différent parce que j’ai mis un coup franc (celui égalisateur à la dernière seconde contre la Suède en demi-finale de l’Euro, NDLR), mais au quotidien, je vois ce que ces mecs font, ce sont tous des cracks.

Ce but, qu’est-ce qu’il a changé pour toi? La notoriété. Mais moi, j’étais surtout fier de faire gagner un nouveau titre à Nikola. Je n’avais pas gagné de titre majeur avec lui ; maintenant, on a une histoire en commun. Et je trouve ça hyper cool. Niko, c’est le plus grand, il a une aura, un statut qui est différent et moi je suis au service de l’équipe. Il sait de quoi je suis capable, il sait que je peux faire gagner aussi. Ça me suffit. À partir du moment où le GOAT du handball dit au moment du coup franc, « Il y a Elo, vous inquiétez pas, il va le mettre », pourquoi tu veux un flambeau ? Moi ça y est j’ai mon truc, merci, je te serre la main et inch’allah cet été on gagne les Jeux.

 

⇒ Une interview extraite de l’article Family Business, consacré aux histoires de famille dans le handball français, et issu du magazine spécial SO 2024, actuellement en kiosque.

 

Propos recueillis par Nicolas Fresco et Mathieu Rollinger, pour SO 2024

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